mardi 30 mars 2010

Itinéraire au Cambodge

Phnom Penh : ( 7 articles )
Découverte de Phnom Penh
8 mars, journée de la femme, ici c'est férié
Visite du palais royal
Contradictions bouddhistes
Diapo du palais royal et des jardins
Phnom Penh, les images inclassables
Phnom Penh en vidéo

Battambang : ( 4 articles )
Début de journée ennuyeux, puis... SURPRISE !
Wat Banan ! comment y aller ? info ...
Fin de la journée...
Battamgbang... à vélo !

Siem Reap : ( 13 articles )
En route vers Angkor !!! :)
Battambang en images
Angkor Wat : le plus célèbre des temples !
Après-midi vélo et visites "light"
Deuxième jour à Angkor
DODOOOO !
Angkor : troisième jour :)
Angkor, jour 4
Bonus ! Non, j'avoue, c'est que j'ai oublié un temple...
Au moins, on va bien dormir ce soir... :)
Deux derniers jours à Angkor...
Journée censée être reposante...
Vidéo temples d'Angkor

Veun Kham : ( 1 article )
Passage de la frontière et arnaques en chaines : GRRRRRR ...

Pays fantôme?!


Notre île était plutôt calme, mais on s'est dit que c'était parce que c'était une île, justement. En fait, elle était bien plus animée que les villes qu'on a traversées aujourd'hui! On avait lu que le Laos avait une densité de population très faible, mais de voir les rues aussi vides ça fait un choc! On a repris un bateau, puis un bus où on était compressés, on a survécu à un canadien hyperactif qui devait s'être donné pour mission d'être ami avec tout le bus avant la fin du trajet, et on est arrivés entiers (miracle!) à Pakse. Nos sacs aussi, ce qui est remarquable vu comment ils avaient été entassés sur le toit. On a rapidement fait le tour de la ville avant de se rendre à l'évidence : rien à voir ici. C'est calme, c'est mignon, mais niveau activité pas terrible... Et les alentours ne nous inspirent pas non plus. On reste donc sur notre idée de faire étape ici avant de rejoindre Tadlo (oui, j'ai de l'eau répond Vincent. Libre à vous de rire... ou pas!). De toute façon, on aurait raté le dernier bus qui partait à 13h, on passe donc la nuit ici. On a cherché un distributeur pendant un bon moment avant d'aller demander où on pouvait en trouver un dans un bureau de change. On est à peine rentrés dans le bureau que deux gamins surexcités ont vidés leurs pistolets à eau sur nous, sous le regard attendri de leurs parents (genre « il faut bien qu'ils s'amusent ces petits anges »). Peu sensibles au côté « mignon » des gamins, on a lancé un regard noir aux parents en leur demandant où on pouvait trouver un ATM, tandis que Vincent confisquait le pistolet de la gamine récidiviste. Problème : impossible de retirer plus de 70 euros, ça veut dire beaucoup de frais bancaires, ça! On décide de rester sur nos réserves de dollars même si le taux de change est minable. On tombe sur un marché, où on décide de faire des provisions... Serions-nous revenus au Vietnam? On ne peut pas croire que les prix annoncés soient ceux que les locaux paient, on nage en plain délire c'est à peu près aussi cher qu'en France! On prend seulement le strict minimum. On nous avait dit que le Laos était un pays très bon marché, mais pour l'instant ça ne s'est pas du tout vérifié!
On termine la soirée par un dîner en namoureux : ) sur la terrasse de notre hôtel : picnic avec vue sur la vile illuminée, wahou! Qui dit terrasse, dit margouillas, et Vincent me demande pendant que je termine de rédiger l'article... « Dis, on aura un margouillaaaaa? ». Non. Y pas moyen.

Baaaa-tôôôô, suuuuur-lôôôô...

On avait prévu une journée glandouillage en raison de la flemmingite aigüe qui nous empêchait de nous lever. Programme : hamac, bouquins, et préparation d'une vidéo pour le blog, celle sur Angkor. On était tranquillement installés dans les hamacs quand on voit passer deux touristes dans un canoë. Canoë? On n'avait pas vu qu'il y en avait à louer!!! On fait toutes les boutiques d l'île avant de trouver laquelle loue les bateaux, et hop! C'est partiiiii! : ) En fait, c'était rigolo deux minutes... Tous les Laotiens ont des moteurs sur leurs bateaux et on a vite compris pourquoi! Les courants sont très forts, et on a mis un bon moment avant d'atteindre une petite île déserte qu'on avait repérée. Arrêt sur la plage, si on n'avait pas réservé nos billets pour demain on serait bien revenus se faire une autre journée glandouillage et barbecue, et puis on aurait pu jouer à Ko Lanta et se construire une cabane robinsonnante! (oui, c'est un nouveau mot) Malgré notre super technique de navigation hautement élaborée (Vincent se servait de sa rame comme gouvernail et je ramais, super non?) on avait du mal à avancer, surtout que le courant avait la fâcheuse manie de nous attirer vers les rochers... D'ailleurs, on a réussi à en éviter certains mais pas tous! On s'est retrouvés échoués sur les pierres, impossible de se dégager car les rames glissaient. On a failli se retourner une bonne dizaine de fois. Quand on s'est rendus compte qu'on commençait à bien se rapprocher des chutes d'eau, on a redoublé d'efforts pour lutter contre le courant, on avait bien l'impression de faire du sur-place! Enfin après avoir mis une heure pour faire 500 mètres, on a débarqué tous transpirants et on a rendu le bateau. C'est là qu'un groupe de touristes est arrivé et avait l'air de trouver ça génial, le canoë! On leur a donc indiqué la demi-boutique qui les louait. Nous aussi au départ, on était motivés pour en faire! C'était quand même super sympa, même si nos bras n'ont pas tellement apprécia la balade, on n'a pas souvent l'occasion d'être sur des îles désertes! Même si l'île en question fait 200m2 : )
Ensuite, Vincent a ENCORE fait une tentative d'adoption de chat et il lui gratouillait le cou pendant que j'essayais de chasser la bestiole du bungalow à coup de balais. Finalement, le matou a élu domicile sur notre terrasse sous l'œil attendri de Vincent... Non, je ne veux pas de chat dans notre prochain appart! Pas plus que de chien, oiseaux, rats, hamsters, chauve-souris (oui, il a eu l'idée pour ça aussi)...
Grand ami des bêtes, il a passé la soirée dans le hamac à observer les margouillas qui grouillaient au plafond de notre terrasse, et en a conclu qu'ils préféraient les papillons aux moustiques. Passionnante conclusion, n'est-ce pas?

Encore du vélo!

En se réveillant, on voit enfin un peu à quoi l'île de Don Det ressemble. Et oui, hier quand on est arrivés il faisait nuit et les chemins n'étaient pas éclairés! On s'est réveillés avec une superbe vue sur le Mékong, et même si c'est assez touristique c'est très joli! On a évité de retourner au restau d'hier, Vincent ne voulait pas : ) Dommage parce qu'ils faisaient des petits dejs indiens, enfin je vais bien réussir à le convaincre! On est allés ailleurs, la femme a éclaté de rire en nous voyant (c'est cool...) et m'a demandé d'où je venais, elle croyait que j'étais laotienne, décidément on nous aura fait le coup dans tous les pays! On était juste à côté de l'autel ou des offrandes avaient été délicatement déposées, et une poule s'est enfilé la totalité des offrandes en question. Apparemment ce n'est pas un sacrilège, personne n'a rien dit... On est ensuite aller louer des vélos pour faire le chemin jusqu'à une autre île, Don Khon. Le chemin était vraiment mauvais, et il fallait slalomer entre les poules suicidaires qui se jettent sous nous roues, les clous qui dépassaient des planches de bois et les grosses pierres. Arrivés à l'entrée de l'île, surprise! Il faut payer!!! Ils essaient vraiment de grappiller le moindre dollar là où ils peuvent... Pas grand chose à voir sur la fameuse île, on a vu des chutes d'eau qui étaient pas mal, et on a passé un bon moment avec une petite mamie qui tenait un bouiboui : elle parlait plutôt bien anglais, c'était très sympa. On a descendu des litres de trucs frais, d'ailleurs ne vous étonnez pas si les photos sont floues, il n'y a que moi qui aie pris du thé glacé! Ensuite, petit tour de l'île sous le soleil qui est toujours de plomb, avant de rentrer faire une sieste tardive dans les hamacs de notre petite terrasse privée.


Passage de la frontière et arnaques en chaîne : GRRRRRR...




Cette première journée au Laos ne nous a pas laissé la meilleure image possible du pays et de ses habitants, on espère juste que cette première impression ne se confirmera pas... Quoiqu'on ne se fait plus tellement d'illusions, il semble y avoir de nombreux points communs entre les différents peuples asiatiques. Au menu? Des arnaques, encore et toujours, et des belles! Le pire, c'est que d'habitudes ils essaient de trouver une excuse pour nous faire payer dix fois le prix, mais là ils ne se sont même pas donnés cette peine, et ils l'ont dit clairement : on paie parce qu'on est dépendant d'eux, on n'a pas le choix et ça ne sert à rien de se plaindre. Charmant, ces petits laotiens!

On pensait avoir pris toutes nos précautions en posant plein de questions à l'agence qui nous a refilé les billets de bus pour passer la frontière: on a bien demandé à aller à Dong Khong, on nous a bien assuré que nous ne changions pas de bus (changer de bus ici = gros plan foireux assuré), on a bien demandé si TOUS les frais pour le visa étaient compris... Oui oui oui, qu'elle a dit la dame. On savait bien qu'on ne pouvait pas trop leur faire confiance mais l'espoir fait vivre, que voulez-vous...

On a pris au total 4 bus différents : d'abord un mini où on était bien entassés, ensuite un tout pourri sans fenêtres (elles avaient du tomber) et au pare-brise complètement éclaté, ensuite un bus correct, et pour finir on s'est retrouvés sur le toit d'un camion qui roulait on ne sait pas trop comment. Bref, que du bonheur, enfin on se dit qu'au moins quand on aura quatre vingt dix ans et qu'on ne voyagera plus, on pourra toujours rigoler de ce qu'on a vu étant jeunes!
Le bus sans fenêtre a refusé de continuer à rouler, et un autre nous a ramassé en route, le type nous engueulait presque... Mais oui, c'est notre faute, bien sûr si le pot de yaourt crachotant refuse de rouler un mètre de plus. Il ne nous revient pas trop, le gentil organisateur du bus, avec son gros sourire archi hypocrite qui semble dire « je vais tous vous en....er » (pas de gros mots sur le blog). Et c'est ce qu'il a fait!
Ils nous a demandé de payer 4$ de plus chacun, et on peut dire que les prétextes pour justifier chaque dollar étaient originaux!
-Le premier, c'est pour le type qui va descendre donner les visas, c'est vrai que pour tendre un paquet de passeports au guichet et les reprendre 10 minutes plus tard ça vaut bien un dollar par personne!
-Ensuite, un dollar de « frais de tampons » pour le côté cambodgien. Pareil, ils vont se faire des co...es en or avec ça, surtout que c'est bien compliqué et fatigant de tamponner un visa. Remarquez, on a eu la dose, ils en ont foutu partout des tampons! Rien que pour le visa Laos ça nous prend quatre pages... -Ensuite, deux dollars pour le côté Laos, un dollar de frais de tampon et un dollar parce que c'est le weekend... mais bien sûr, c'est la fête!!!

On a embêté un peu le GO pour la forme, comme certains (même si la majorité étaient résignés à se faire arnaquer et se sont contentés de gueuler dans le dos du mec). On lui a dit que c'était parfaitement illégal, qu'on le savait et que c'était vraiment très pourri de leur part. On en a rajouté une couche en leur expliquant que les pays comme la France investissaient pas mal d'argent dans leur pays, et qu'en échange on gagnait juste un énorme manque de respect et le droit de se faire arnaquer. Le type se sentait assez mal à l'aise, il a reconnu que ce n'était pas très cool, mais s'en est sorti comme tous les autres : ce n'est pas sa faute, à lui. Ce n'est donc la faute à personne? Le pays se dirige tout seul? Il en rajoute un couche en disant que « c'est pour nourrir leurs familles ». Ben voyons...
Arrivés au poste frontière, ça nous fait bien marrer parce qu'il a une collection de Lexus, celles des pauvres douaniers qui ont besoin d'arnaquer les touristes pour survivre, eux et leur famille. C'est récurrent : ceux qui auraient vraiment besoin d'argent sont généralement plus honnêtes que ceux qui en ont plus qu'assez.

Changement, on monte sur le toit du camion archi pourri, et on nous amène sur un bout de plage où des bateaux pour Don Det attendent. Problème : nous, on avait dit qu'on voulait aller à Don Khong, une autre île. Les conducteurs des bateaux se foutent de nous et nous disent que ce n'est pas possible, du coup pour ne pas rester sur la plage abandonnée, on est obligés de suivre le mouvement. Ils nous demandent un prix exorbitant pour le bateau, 4$ pour un trajet qui aura duré 5 minutes grand maximum : tout le monde commence à leur dire d'arrêter de se foutre de nous, mais ils nous disent clairement qu'on n'a pas le choix! Ça aussi, ça devait être inclus dans le prix du bus... Au final, on arrive sur l'île où le taux de change est vraiment minable mais encore une fois, on est à leur merci... On part avec les belges qui ont fait le trajet avec nous à la recherche d'un coin pour dormir, eux aussi sont un peu à cran à cause de la série d'arnaques. On finit par trouver un bungalow : la chambre doit faire deux mètres carré, on ne peut même pas faire le tour du lit, et l'état est vraiment lamentable. Seul avantage : on a une grande terrasse, ça compense un peu!
Après ça, on va dans un restau qui a l'air sympa. Un gamin appelle sa mère quand on arrive, et là, surprise... maman est un travesti! Toutes les serveuses, en fait! Tous les mecs du restau évitent de croiser leurs regards, l'ambiance est mortelle!

Bilan : ce passage au Laos ne se sera pas fait en douceur, et on est bien loin de l'image des « gentils laotiens » qu'on avait avant de partir... On constate qu'encore une fois les rencontres sympa du jour, ça aura été les autres touristes, pas les locaux!

vendredi 26 mars 2010

Avis à la population!!!

Deux petites photos pour la route... Vincent est resté trop longtemps au soleil!!! : )




Bonjour à tous! Comme vous avez pu le lire dans l'article précédent, demain on s'échappe vers le Laos. On va dans un coin très très paumé, où on n'est pas sûrs qu'il y ait de l'électricité, ça veut dire que si on ne laisse pas de nouvelles pendant quelques jours, il ne faudra pas vous inquiéter!

journée censée être reposante...

On est un peu désespérés, honnêtement. Notre dernier jour dans le pays, on aurait aimé qu'il se passe autrement. Bon, niveau arnaques débiles le Vietnam détient toujours la palme, et haut la main, mais le Cambodge serait bien classé dans le palmarès final... Ce matin en me levant je vois que la poubelle est remplie de papiers de bonbons, je n'avais pas du faire attention hier soir. J'engueule un peu Vincent parce que, franchement, il aurait pu m'en laisser! Il me dit qu'il n'a touché à rien... Pris d'un gros doute, on cherche le paquet qui est presque vide, alors qu'on a du manger que deux ou trois bonbons chacun...
Pas de doute cette fois, c'est la femme de ménage. On avait bien constaté des "disparitions" de nourriture (gâteaux, paquets de céréales, pains), mais on s'était dit qu'on avait du mal compter. Quelques objets aussi avaient disparu, mais ici on a bien vu que ça ne servait à rien de se plaindre à l'accueil on a toujours tort... On se contentait donc de ne rien laisser de valeur dans la chambre. Mais les bonbons... Elles sont un peu idiotes quand même d'en avoir pris autant, c'est trop évident! Comme on ne peut rien dire, et qu'on adhère au principe "la vengeance est un plat qui se mange froid", on leur a concocté une petite surprise... Notre vendeuse de légumes préférée nous a donné l'autre jour un stock de piment, bien plus qu'on n'aurait pu en manger! On a consciencieusement frotté chaque bonbon avec une bonne quantité de piment, et puis on a fait pareil avec les papiers et le gros emballage. Oui, c'est pas cool mais il faut bien qu'on se venge un peu quand même!
Deuxième étape : signaler à l'accueil qu'on part bien loin, en vélo, et toute la journée. Le feu vert pour les femmes de ménage!!! (oui, je mets au pluriel elles sont deux ou trois par chambre...).
Ensuite, direction l'agence de visas. Encore une arnaque, et une belle! Déjà qu'on a payé bien cher... Il y a un papier d'agrafé à côté du visa, pas facile de le lire mais on voit que le visa est valide une semaine... Et on a payé pour un mois! On le dit à la fille, qui nous dit que c'est rien. C'est rien??? Alors si c'est rien, pourquoi elle ne le modifie pas? Elle a l'air super embêtée et corrige le papier en faisant la tronche.
Pour se détende, on commence la promenade qui nous amène au lac Tonlé Sap : on fait une quinzaine de kilomètres à travers des paysages trop mignons, on arrive dans la zone que le lac inonde quand le niveau monte (tous les étés) : les maisons sont sur pilotis, et certaines sont équipées pour flotter!
Problème : un barrage... On nous dit qu'il est impossible de passer en vélo. Ah oui??? Mais pourquoi tout le monde passe en vélo sauf nous alors? Les gardes sont gênés, on les cuisine pendant un petit quart d'heure. Ils finissent par nous dire que les touristes n'ont pas le droit de passer. Nous, on est obligés de prendre un bateau pour aller au lac, on ne peut pas le contourner sur les rives. On demande le prix du bateau, un peu exaspérés quand même d'être encore une fois pris pour des porte feuilles sur pattes : 30 $. Ben voyons!!! Pour voir un lac!!!
On fait demi-tour, mais avant on leur a quand même demandé "Et pour vous les touristes ils ne sont là que pour subir vos arnaques?". Ce gros débile à répondu "oui", comme si c'était tout à fait naturel.
On retourne en ville, on craque un peu et on fait le tour des agences pour trouver un bus direction "4000 islands", un petit coin de Laos qui est paraît-il très joli. On ne se fait plus trop d'illusions sur la mentalité des gens là-bas, ça a l'air d'être à peu près équivalent dans toute l'Asie. Départ : demain à 4h30 (va falloir se lever tôt!), et arrivée à 18 heures... en espérant déjouer toutes les futures arnaques qui se produiront immanquablement!
Le pire du pire??? Les femmes de ménage n'ont pas fait la chambre... Snif, à croire qu'elles ont senti le piège...

Deux derniers jours à Angkor...

Retour à Angkor Vat...

Comme on avait déjà visité les temples les plus importants, on a profité de ces deux jours de "bonus" pour faire un tour dans les plus petits. On ne vous met pas trop de photos, en général ils ont été un peu délaissés au moment de l'attribution des fonds pour la rénovation et ils sont généralement dans un sale état. On a aussi cherché un "temple mystère" qui devait être situé au milieu d'un grand bassin, ça promettait d'être superbe! Mais on s'est retrouvés à l'aéroport, visiblement on n'avait pas pris la bonne route... Après quelques essais infructueux, on a laissé tomber. Après avoir passé un certain temps à chercher, on s'est endormis à l'ombre d'une cabane providentielle : un poste de garde. Vide, comme toujours!
Sinon, rien de bien spécial à signaler. Notre hôtel fait vraiment hôtel de passes en plus d'accueillir les voyageurs "classiques", on a noté sur ces deux jours une nette recrudescence de filles en tenues plus qu'indécentes faire des allers-retours avec des mecs toujours différents. C'est sympa le soir quand on est sur internet elles attendent dans le hall en se foutant de nous, moi je trouve qu'il n'y a pas trop de quoi et à leur place je m'abstiendrais mais bon...
Le type qui a l'air d'être le patron de tout ce business a soudain eu l'air très gêné qu'on reste là, et a enfin contacté quelqu'un pour réparer le wi-fi (sympa, maintenant qu'on va partir). Le soi-disant "réparateur" s'y connaissait à peu près autant qu'une personne qui a un ordi dans les mains pour la première fois de sa vie, et ils nous a pris l'ordi portable pour un bon moment. Un peu intrigués, on est allés voir ce qu'il fabriquait : rien. Il regardait l'écran. Comme c'est étonnant que ça n'avançait pas... Vincent a fini par résoudre le problème lui-même, il avait enfin accès aux informations sur le modem grâce à l'ordi du gars. On se demande s'il y a des gens qui sont qualifiés pour quelque chose ici, à chaque fois qu'on appelle un "spécialiste" on se rend compte qu'on aurait fait mieux nous-mêmes...eek

lundi 22 mars 2010

Angkor pour les nuls : )

Notre mini guide sur Angkor est loin d'être exhaustif, c'est plutôt des petites astuces qui s'ajoutent à celles que l'on trouve dans n'importe quel guide.

Tarifs

Tout d'abord, il est possible d'entrer à Angkor sans payer le pass, relativement cher. Après, il y a aussi quelques astuces simples pour échapper à la vigilance des gardes qui vous demandent de présenter votre pass. Indice : ils ne bougent pas de l'ENTREE des temples et ne vous contrôlent jamais à l'intérieur, mais stop, on ne dit plus rien, après on va encore nous accuser d' «inciter à la resquille » (je cite...). On vous prévient tout de même : si on vous attrape sans votre pass, vous allez le payer cher(30$), à vous de voir si le jeu en vaut la chandelle! : )


Prix des pass :


-20$ la journée

-40$ les trois jours, que vous pouvez répartir sur une semaine, pas forcément à suivre, donc

-60$ pour sept jours, utilisables de manière consécutive ou non sur un mois


Petit conseil : faites vos cartes la veille, au gros bureau d'entrée que vous ne pouvez pas manquer. Le matin entre 8 et 10 ça a l'air d'être l'enfer, tous les groupes viennent faire leurs cartes pour la journée. Il vous faut une photo d'identité, mais elle est maintenant prise sur place (gratuitement!).



Transport

Vous avez l'embarras du choix!

-A pieds? Non mais ça va pas???

-Nous, on a choisi de faire le tour du site en vélo, il y a des pour et des contre... Si vous n'êtes pas sportif pour un sou, oubliez! Sauf peut-être si vous vous contentez de visiter Angkor Vat. Le problème, c'est que la chaleur fatigue encore plus, et que la visite des temples peut parfois être assez physique... Pour les temples les plus éloignés, ça prend bien sûr pas mal de temps, et si vous voulez visiter tout le site en trois jour ce sera impossible. Mais nous on trouve que ça fait partie du voyage, la balade en vélo! Autre avantage : pour un dollar par jour, vous avez un vélo...


-En moto : si vous êtes seul et pressé, c'est l'idéal! La moto échappera aux embouteillages de tuktuks qui ont parfois lieu près des temples les plus prisés. Par contre, vous devez impérativement avoir un chauffeur, à Siem Reap les touristes n'ont pas le droit de louer de scooters. Oui, c'est complètement idiot.


-En tuktuk (moto avec charrette) : le moyen le plus répandu de visiter le site, le plus confortable aussi, mais ne payez pas toute la somme convenue d'avance, vous risqueriez d'avoir de mauvaises surprises! Oh, le chauffeur s'est envolé! On nous a dit 15$ pour deux par jour (ajoutez à cela un confortable supplément si vous allez voir les temples les plus éloignés) mais je pense que vous pouvez faire jouer vos talents de négociateurs! : )


Itinéraire :

Vous trouverez des itinéraires tout prêts dans tous les guides, la liste suivante n'est que notre humble avis!

-Si vous n'avez qu'une journée, ne manquez surtout pas l'incontournable Angkor Vat! Ça devrait vous prendre une bonne partie de la matinée. Ensuite, la cité d'Angkor Thom est considérée comme la deuxième destination incontournable, et présenta l'avantage de ne pas être trop éloignée d'Angkor Vat. Nous, on n'a pas trouvé que c'était le mieux, on vous conseillerait plutôt d'aller faire un tour à Phnom Bakheng : c'est un temple construit sur une colline, et le chemin pour y parvenir est assez agréable, bien à l'ombre, comptez tout de même un petit quart d'heure de montée légère.

Sinon, nos coups de coeur, un peu plus éloignés mais en tuk tuk ou en moto ce n'est pas un problème : Ta Som, temple encore sauvage où les arbres poussent au beau milieu des édifices, et le Neak Pean, anciennement entouré d'eau. Pour les amateurs de lieux étranges, préférez Pre Rup!


-En trois jours, vous avez le temps de faire tout le site, si vous ne traînez pas et que vous avez un véhicule motorisé. Sinon, les photos que nous avons prises des temples peuvent peut-être vous aider à faire votre choix. Selon nous, ça ne vaut pas vraiment le coup de prendre une journée pour visiter le « Roluos Group », quelques petits temples bien à l'écart : ce sont les premières constructions du site, pas très bien conservées et pas encore rénovées. Et oui, ils attendent encore des fonds étrangers...


-Une semaine? Prenez votre temps, un vélo et profitez de cette semaine magique pour ralentir, faire un petit dej ' au bord du Srah Srang en regardant le soleil se lever, et réservez les « gros » temples pour les heures chaudes où ils sont un peu plus vides et où il faut absolument se réfugier à l'ombre.



Quoi que j'amène?


-Vêtements : quelque chose de léger, de pratique, de pas trop clair car vos vêtements seront dans un sale état à la fin de la journée! Les chaussures de marche ne sont pas indispensables, et on les déconseillerait même à cause de la chaleur, mais encore une fois ça dépend de chacun. Nous, on a fait toutes les visites en tongs sans aucun problème. Un chapeau? Pourquoi pas, mais le mieux est de rester à l'ombre pendant les heures très chaudes (11h à 15h). Les lunettes de soleil seront vos amies si vous avez les yeux fragiles : ) Éventuellement, un petit masque en tissu comme portent beaucoup d'asiatiques peut être utile : ça vous évitera de vous remplir les poumons de poussière!


-Provisions : bonne idée, la nourriture n'est pas donnée, enfin ça reste correct si vous faites un court voyage. Par contre, la possibilité que le plat soit infecte n'est pas exclue! Nous on s'est amené de quoi faire des sandwich, au moins c'est bon et ça cale (oui, quand les prix paraissent raisonnables c'est souvent que les portions sont ridicules). Facile, vous trouvez du pain en ville (un petit vendeur en face d'une pharmacie, dans la rue du Grand Café, c'est 1000 riels le pain). Pour garnir tout ça, allez faire un petit tour au vieux marché! Pour l'eau, ça peut être pas mal de faire un stock pour la journée : on amène entre 4 et 5 litres pour deux, et on se prend souvent une petite boisson fraîche en cours de route. ATTENTION! Nous, on boit l'eau du robinet depuis la fin de notre voyage en Inde, donc on est certainement immunisés contre pas mal de trucs, mais l'eau au Cambodge rend certaines personnes malades. Dans ce cas, micropure, ou bien achetez de l'eau en bouteilles (il y a des stands dans tout le site, impossible de mourir de soif) : 1000 riels la petite bouteille, 2000 la grande, et elle est fraîche en plus! Un couteau suisse peut être pratique, quand vous vous écartez un peu des routes touristiques les vendeurs de toutes petites pastèques sont nombreux : miam! : )


-Appareil photo ou caméra : mille fois oui! Vous ne reviendrez pas tous les jours à Angkor! Si vous êtes doués en dessin, un petit carnet vous permettra d'immortaliser les temples les plus spectaculaires.


-Trousse à pharmacie? Pourquoi pas, au moins du désinfectant, on se fait facilement des petites égratignures.


-Hé, n'oubliez pas l'écran total, ou vous finirez comme nous le premier jour : deux grosses écrevisses : )


Conseils divers


-Faites l'effort de vous lever avant le soleil au moins une fois! Un lever de soleil sur Angkor Vat vaut le coup, malgré les hordes de touristes armés d'appareils photos qui débarquent aux alentours de six heures. Et puis si vous n'avez qu'une journée, ça vous permettra de la rentabiliser.


-Le guichet est ouvert de 5h30 à 17h.


-Évitez de rester autour des temples après la tombée de la nuit, il y a eu pas mal de cas d'agressions.


-Certains soirs, des spectacles nocturnes sont donnés dans certains temples. Le problème, c'est que ce n'est affiché nul part, on l'a vu trop tard... Peut-être que la réception de votre hôtel pourra vous renseigner?


-ça peut paraître méchant, mais on le dit clairement : les vendeuses avec leurs voix de crécelles et les gamins qui essaient de nous vendre plein de trucs en permanence sont vraiment agaçants... Oui, je sais, ils faut bien vivre... Si vous partez en vacance une semaine, ça reste supportable, mais nous depuis le temps que les vendeurs ambulants nous collent, on craque un peu. D'ailleurs, on n'est pas les seuls, certains touristes viennent clairement nous demander comment on fait pour s'en débarrasser! On n'est pas méchants, on vous rassure : on dit « non merci » une fois et après on ne leur adresse plus un mot, plus un regard. Ça peut paraître dur, mais les gamins sont malins : au moindre signe de faiblesse (ça peut être un mot gentil ou un regard envieux sur un objet qu'ils vendent) est pour eux un encouragement à continuer. Si vous leur parlez, même si ce sont des mots pour dire que vous refusez d'acheter, ils continueront également. Pourquoi? Parce que beaucoup ne comprennent pas l'anglais, sorti des quelques mots qu'ils ont appris! C'est pour ça qu'il vaut mieux ne rien dire.




Au moins, on va bien dormir ce soir... : )

On aurait vraiment dû chercher un endroit où louer des vélos corrects, parce qu'à la fin de la journée on en avait vraiment plein les jambes! On est allés voir les temples les plus anciens, faisant partie du "groupe roluos". Bilan : un peu déçus, ça fait beaucoup de chemin mais au final les temples ne sont pas en très bon état (et oui, aucun pays étranger n'a financé le chantier), on n'a pas tellement apprécié, mais c'est peut-être parce qu'on ne s'y connaît pas assez et qu'on n'est pas très sensibles aux beautés de l'architecture khmère! : )

La première partie de la balade était quand même très agréable, la route coupait à travers de la vraie campagne et on a traversé pas mal de petits villages. Les gens étaient plus accueillants, enfin on se méfie un peu des sourires ici... Après, beaucoup moins cool, on a enchaîné sur environ 30 km de route bétonnée en plein soleil, sans un seul coin d'ombre... Dur dur, on était bien rouges et bien déshydratés! On a quand même fait une pause sur un demi-muret au ras de la route, avec un peu d'imagination on pouvait croire que l'arbre à côté nous faisait de l'ombre, et on a dévoré un bébé pastèque acheté sur la route. Mieux que de l'eau, la pastèque, pour des voyageurs desséchés. : 0
Parenthèse énervante du jour : devant chaque temple, on nous sollicitait encore plus que d'habitude pour donner aux pauvres petits cambodgiens pour qu'ils puissent tranquillement continuer à glander dans leurs hamacs. Et ils nous feraient culpabiliser, avec ça! Le summum, c'était à Lolei : on a eu une association, des moines, un type qui demandait juste comme ça dans la rue, et enfin une horde de gamins déchaînés qui se sont jetés sur nous en hurlant "moneeey! give me moneeeeey". Très agréable.
Le gamin de l'hôtel commence un peu à nous sortir par les yeux, écrire un article pour le blog devient plus compliqué de jour en jour! On paie pour avoir le wi-fi dans la chambre, mais ça fait huit jours qu'il attend d'être réparé, alors on est obligés de se connecter dans le hall... Avec le gosse qui hurle, s'amuse à donner des coups de pieds dans les sièges et nous pousse pour regarder ce qu'on fait sur l'ordi. Les parents, bien sûr, ne disent rien... Vincent à quand même craqué ce soir quand le gamin s'est mis à le frapper, comme ça, juste parce qu'il avait envie... Gentil petit... Et le papa nous regardait en souriant, tout va bien.
Petit diapo de la journée :





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dimanche 21 mars 2010

Bonus! Non, j'avoue, c'est que j'ai oublié un temple...

Désolée! Ce n'est même pas un temple que j'ai failli faire passer à l'as, c'est carrément une ville! On ne vous met pas le moindre minuscule bâtiment qu'on visite, mais là l'oubli est impardonnable! Le Preah Khan est un lieu bouddhistes, mais certains génies locaux y étaient également vénérés.

Angkor, jour 4

Notre photographe aurait pu ne pas passer la journée, il a décidé de goûter un truc assez infâme que tout le monde boit ici, un jus d'herbes gélatineuses : ça a vraiment une sale tête, et l'odeur dégouterait à peu près n'importe qui. Lui, il a tout bu, mais en admettant que c'était plutôt imbuvable. Je confirme! Si on avait fait un jeu en vous montrant une photo, vous n'auriez jamais trouvé ce que c'était : )

C'est parti pour la visite, aujourd'hui on a eu une chance incroyable, le seul problème avec les vélos c'est qu'il n'y a pas de freins, maintenant on maîtrise! On commence fort en faisant un peu de sport, le premier temple est en haut d'une colline : le Phnom Bakheng ("colline forte"). On peut monter en éléphant, mais nous on préfère à pieds : )


Le temple est remarquable uniquement pour tous les symboles utilisés, le chiffre sacré 108 est omniprésent, tout est chiffré et en rapport avec les astres, mais l'état de conservation est désastreux. Un chantier est en place pour rénover, mais il n'y a aucun ouvrier dessus, comme d'habitude. Si personne ne contrôle, le travail n'est jamais fait.


Après, direction Angkor Thom, gros morceau après Angkor Vat! Là, on a commencé à maudire un peu plus les ouvriers... Le Cambodge ne paie pas pour les rénovations, ce sont les autres pays qui font des dons, le nom du pays qui aide financièrement à la reconstruction d'un temple est affiché devant celui-ci. On avait déjà vu le Japon, l'Italie, l'Inde... Et voilà la France! Problème : le chantier est à peine commencé et devrait être fini à la fin de l'année. Si l'on en croit les photos du projet, il y a du boulot... qui n'est pas prêt d'être fait, car les ouvriers sont en train de piquer un roupillon...


Et après on n'a pas de fonds pour rénover les monuments français? Ben oui, c'est mieux de payer les types à dormir au Cambodge! Pour couronner le tout, le bâtiment "en travaux" ne peut pas se visiter. Grrr.


Angkor Thom, c'était bien plus qu'un temple! Une cité immense, qui abritait de nombreuses habitations en plus des édifices religieux. Angkor Thom signifie "grande capitale"!
Sur la photo on ne voit pas très bien (en vrai non plus d'ailleurs), mais quatre visages identiques, un tourné vers chacun des points cardinaux, sont représentés. Ils s'agit de Lokesvara, un bouddha qui s'est sorti du cycle des réincarnations mais qui a accepté de revenir dans notre monde si imparfait pour aider les pauvres mortels. C'est gentil.

Son visage est ainsi représenté sur toutes les grandes portes d'entrées dans la cité d'Angkor Thom.

Photo du roi lépreux : on ne sait pas trop s'il était vraiment atteint de lèpre, le nom serait venu car la statue était toute limée et couverte de lichen, ça faisait comme un gars atteint de lèpre avec du pus vert. Charmante histoire...

Petite photo du "palais royal", enfin ce qu'il en reste!
Petite histoire, toujours de très bon goût : dans ce bâtiment précis, le roi devait venir ici tous les soirs et passer un moment avec une nagini, femme-serpent, (tiens tiens, ce nom ne vous rappelle-t-il pas quelque chose???) avant de pouvoir s'en donner à coeur joie avec ses centaines de maîtresses et concubines. S'il ne le faisait pas, le malheur s'abbatait sur le royaume. Petite précision : si un soir la nagini ne venait pas, la mort du roi était proche. Finalement, J. K. Rowling n'a pas eu à chercher loin...

Photo de la "terrasse des éléphants", dans l'enceinte du palais royal.

Petit temple, des arbres ont encore poussé dessus!
Vu l'état du plafond, on n'est pas montés : )

Pour finir, je suis contente d'avoir terminé cet article, c'était le plus difficile à écrire de toute l'histoire du blog. Pourquoi? Il faut descendre dans le hall de l'hôtel pour avoir internet, et j'étais entourée d'une horde de cambodgiens qui hurlaient et mangeaient en faisant bien plein de bruit exprès (c'est forcément voulu, on ne peut pas faire autant de bruit en mangeant normalement). Le pompon? La télé à fond, avec l'équivalent de nos feux de l'amour...


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Angkor : troisième jour : )

C'est le rêve, on n'y croyait plus ici, mais si c'est possible! Du vent, ce qui donne l'impression qu'il fait un peu moins chaud, ça évite de ressentir les gros coups de barre des heures chaudes! En contrepartie, parce qu'il faut quand même compenser tous les avantages par des inconvénients (et oui sinon c'est pas drôle), on a fait une mauvaise pioche sur les vélos : l'un ne freine pas, mais ça encore c'est classique, et l'autre déraille tous les quarts d'heure. Au final, je suis devenue pro en "remise en place de chaîne", à force d'entraînement ça ne me prend plus que cinq secondes! En cours de route, Vincent a aussi découvert le "petit plus" caché : la selle qui tombe. pas pratique : )
Arrivés près du premier temple, les gardes nous gueulent dessus parce qu'on "gare" les vélos dans un endroit qui ne gênait vraiment pas, mais ça ne leur allait pas, ils ont insisté pour qu'on les mette dans un fossé. Des fois on se demande quand même s'ils n'ont pas quelques cases en moins, enfin on les a mis dedans pour leur faire plaisir, ils n'ont pas l'air très malins alors on ne va pas les contrarier! On va visiter Pre Rup, premier "temple" de la journée. Un peu spécial, je ne sais pas si on peut vraiment dire que c'est un temple...
"Pre Rup" signifie "tourner le cadavre" : charmant, ça donne vraiment envie d'aller plus loin... Au moins ça nous change des temples classiques! On ne sait pas trop ce qui s'y passait, mais des rites funéraires devaient avoir lieu dans l'enceinte. Entre autre, on reconstituait la forme d'un corps avec les cendres du défunt, et on reproduisait cela avec le "corps" tourné vers des directions différentes. D'où le nom... On voit aussi une petite dépendance avec un bassin, pour laver les os. Miam. Petite touche macabre en plus, un gros sarcophage est exposé dans la cour. Petit diapo :



Autre visite remarquable de la journée, également très originale (pas vraiment un temple) : le Neak Pean.
On vous met une seule photo, ça ne rend pas super, mais quand on y est c'est autre chose.

C'est un complexe de bassins, on imagine que ça devait être superbe quand c'était rempli d'eau! Là, il reste juste un fond d'eau croupie, ça casse un peu la magie du lieu! Apparemment, comme tous les temples, c'était très coloré, on s'immagine un peu le genre de temples qu'il y avait en Inde, mais en encore plus grandiose! (et ce n'est pas peu dire...). Les pèlerins s'aspergeaient de l'eau du bassin, connue pour ses vertus curatives.

On passe par le Mébon Oriental, lui aussi autrefois au milieu d"un bassin!


On visite ensuite le Ta Som, temple bien plus classique, on retrouve ce qu'on connaît déjà!
Ce qui fait qu'il est quand même un peu original, c'est la manière dont les arbres ont fait leurs racines.


On a assisté ç une arnaque dans toute sa splendeur! On a visité le temple avec une italienne, et son tuktuk devait l'attendre à la sortie... Surprise! Plus de chauffeur! Et oui, si vous visitez Angkor, ne payez pas toute la course d'avance... Elle a tout de même trouvé une moto pour rentrer.
On finit la visite par un magnifique coucher de soleil au niveau des portes d'Angkor Thom!




Les touristes sont presque tous partis, et on se retrouve les seuls occidentaux au milieu des cambodgiens qui sont de nouveau "chez eux". Mauvaise surprise, on les trouvait bien plus cools que les vietnamiens, mais on s'est rendu comptes que c'est uniquement parce qu'ils ne disent rien quand ils ne se sentent pas en position de "force". Là, beaucoup nous balançaient des trucs en khmer qui ressemblaient vraiment à des insultes, ils se sentaient plus forts en groupe?! Trop déçus, on a traversé tout le site sous les regards moqueurs et une pluie de commentaires qu'on devinait pas très gentils... Certains français qui vivent ici depuis longtemps nous avaient mis en garde contre le fameux sourire cambodgien, très souvent hypocrite, mais encore une fois la désillusion est difficile à digérer!
Petite observation supplémentaire : les vendeurs de boissons et de souvenirs qui nous sautent dessus toutes les cinq minutes la journée jouent sur leurs conditions de vie misérables, adorent dire qu'ils ont à peine de quoi manger... Nous on a vu comment le site se transformait une fois que le gros des touristes est parti! Une armée de 4X4 a débarqué, et les "pauvres petits vendeurs" les ont chargés avant de rentrer chez eux (non, ils ne vivent pas dans les huttes toutes délabrées qui bordent la route). Ils savent bien y faire avec les touristes, quand même! ça me rappelle un peu les reconstitutions de "pauvres minorités ethniques" au Vietnam.
Pour terminer en beauté, on se fait arrêter par deux flics. Super, il ne manquait plus que ça! On se demandait bien pourquoi nous, parce qu'ici on voit à peu près trois infractions par seconde, et pendant le temps où on est restés avec eux, on a vu quantité de gens sur des vélos qui se tenaient à des scooters pour avancer plus vite, plus de la moitié des conducteurs roulaient sans casque, bien évidemment sans lumière alors qu'il faisait nuit, un certain nombre de scooters mais aussi de voitures roulaient à contresens, et quelques excès de vitesse. Mais non, les flics ne leur ont rien dit. C'est assez clair, on s'est fait arrêter parce qu'on était étrangers! Les types nous dévisagent, on pense qu'ils préparent un sale coup, mais ils ne disent rien! Finalement, l'un deux se décide à me dire que ce n'est pas prudent du tout de mettre mon sac à dos dans le panier, qu'il faudrait au moins que j'attache les bretelles au guidon. Nous pas comprendre, eux pas logiques!!! On attache le sac pour lui faire plaisir... Après coup, on se dit qu'ils préparaient certainement un sale coup et qu'ils se sont dégonflés, parce que franchement, nous arrêter pour ça alors que les cambodgiens font des choses bien plus dangereuses que de laisser un sac dans un panier...


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samedi 20 mars 2010

DODOOOO!

Ah, repos! ça fait longtemps qu'on ne s'est pas levés après six heures, et qu'on n'a pas fait de petite sieste aux heures où il fait trop chaud pour faire quoi que ce soit d'autre! La journée, on a consciencieusement veillé à éviter le centre ville et son cortège de vendeurs, qui font fuir les clients avec leur voix nasillarde et leur ton agressif, alors qu'ils sont censés les attirer. On décide tout de même de se jeter dans la gueule du loup, et d'aller voir le "marché de nuit", qui est ici bien souvent synonyme de "gros attrape touristes". Le marché de Siem Reap ne déroge pas à la règle, avec des dizaines et des dizaines de stands qui vendent les mêmes choses inutiles. Le pire, c'est que tout le monde achète, c'est la course à celui qui rapportera le plus de babioles. On voit aussi de petites piscines où les touristes trempent leurs pieds, et des petits poissons viennent manger toutes leurs peaux mortes : ça nourrit les poissons, mais certains font payer pour le "bain de pieds spécial" des sommes aberrantes! Pas énorme pour nous, mais pour eux c'est la poule (pardon, les poissons) aux œufs d'or!
Voici un petit diapo de Siem Reap où il n'y a pas grand chose d'exceptionnel : la ville est très (trop?!) touristique et on s'échappe dès qu'on peut sur le parc géant qui longe la rivière, petit coin de verdure où on échappe encore aux vendeurs.

Deuxième jour à Angkor


Pour commencer la journée, on se fait un petit sprint en vélo et on reprend la visite où on l'a terminée hier. On fait une pause sur un ancien pont aujourd'hui recouvert par les arbres, ça fait très "film d'aventure". Des cambodgiens ont improvisé une séance photo qui a duré une bonne demi-heure, durant laquelle tous les membres de la famille ont pris les poses les plus extravagantes. Non, les japonais n'ont pas le monopole des poses photos ridicules! : )



Ensuite, direction Ta Keo, le temple aux "escaliers de la mort". Non, ce n'est pas le nom officiel, mais c'est celui que lui donnent les touristes! Les marches sont très hautes et très étroites (et très nombreuse). On arrive en haut un peu fatigués, mais le plus dur c'est la descente! Quand on regarde en bas, on se demande comment redescendre! On est très forts, on a réussi : ) le nom d'origine du Ta Keo (Hemasringagiri) signifie "montagne au sommet d'or". Même pas vrai, on est montés pour vérifier et yavait pas d'or.
Petite pause histoire de prendre un café glacé, étonnement bon marché... Et oui, on comprend pourquoi! C'était à peu près tout sauf du café, un liquide plus marron que noir avec un goût de cacahuète, aucune idée de ce que ça peut être, mais après les délicieux cafés du Vietnam c'est dur de boire un jus de chaussettes infâme!

Ensuite, direction le Ta Prohm :


ici, la jungle a repris ses droits et les arbres se sont confortablement installés sur les monuments. Le Ta Prohm était bien plus qu'un temple, c'était une véritable cité. De nombreux panneaux "en travaux" indiquent que les bâtiments devraient être rénovés, mais les ouvriers dormaient sur le chantier : )

Petit diapo du Banteay Kdei, qui n'a rien de remarquable mais on était inspirés pour les photos.


On tente encore désespérément de suivre des groupes avec des guides, mais le livre qu'on a acheté est bien souvent plus complet, c'est quand même pas très normal...
Au final, on est un peu sur les genoux, entre le vélo et les montées de marches aïe! Demain, journée repos, pour repartir en super forme : )


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jeudi 18 mars 2010

Après-midi vélo et visites "light".

En sortant, on se fait sauter dessus par des hordes de vendeurs et serveurs sortis des mini bouibouis en plein air. Leur mission : nous faire acheter, on se retrouve en Inde puissance dix et ça demande une bonne dose de sang froid pour ne pas crier sur tout le monde. Ils nous collent, nous attrapent, nous parlent dans toutes les langues car ils essaient de deviner notre nationalité, c'est insupportable! Les gamins jouent du pipeau (faux, bien entendu) au ras de nos oreilles, histoire qu'on apprécie bien le côté maléfique de cet instrument qui a du être inventé par un sadique, et les femmes prennent une voix traînante exprès pour les touristes, on dirait un long miaulement continu, au secours!!! On s'en va bien vite, et on fait une pause picnic au calme.
Petit truc très bizarre, on est assis tranquilles un peu à l'écart, c'est l'heure où tous les visiteurs sont partis. Et on croise un cortège un peu spécial : deux mecs à l'air pas trop aimable, et plein de gamins qui n'ont pas l'air d'être là pour visiter, ils ont la peau très noire donc ils ont du rester un certain temps en plein soleil... Pas de doute possible, les gamins bossent, on ne sait pas où, mais on pourrait penser qu'ils reviennent du chantier de rénovation vu leurs tenues. ça se fait beaucoup ici, le français qui dirigeait une association a du faire construire des bâtiments et pour livrer les briques, on lui proposé le forfait "enfant", moins cher, c'est vraiment grave! Du coup, les affiches à l'adresse des étrangers qui fleurissent dans la ville, comme quoi il faut donner de l'argent pour la protection de l'enfance cambodgienne, ça nous parait encore plus bidon. On sait bien où va l'argent, ici...
Après avoir vu le temple le plus impressionnant de tout Angkor, on reprend les vélos pour une balade dans la jungle. Le paysage lui-même est vraiment superbe, même quand on ne visite pas les temples la vue est magnifique, et la foule du matin s'est dissipée, c'est vraiment très agréable! On ne visite que deux temples, tout petits.
Petit diapo du temple de Thommanon, où notre photographe s'est pris de passion pour une petite chauve-souris.



Ensuite, grosse pause dans le temple d'en face, Chau Say Tévoda, parce que mine de rien monter et descendre des marches toute la journée, en plus du vélo, ça fatigue bien. D'ailleurs dans les temples, entre deux pièces, il y a souvent une énoooorme marche. ça sert à empêcher les mauvais esprits d'entrer. Et ça bousille les jambes, aussi!


Le soir, on est rentrés bien exténués, par la chaleur, le fait de se lever tôt, et puis le fait que c'est pas pour les feignants, quand même, la visite! On y retourne demain si nos jambes nous le permettent : )


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Agkor Wat : le plus célèbre des temples!

Ce matin, on a vraiment fait un effort colossal pour se lever à 5 heures. Pourquoi? Pour pouvoir attraper un lever de soleil sur le temple d'Angkor Vat! Donc on loue deux vélos assez atroces qui déraillent toutes les cinq minutes (au moins on ne se salit pas les doigts en remettant la chaîne, ils ne sont pas graissés) et qui ne freinent pas, et hop! On a déjà nos pass, ça devrait faire gagner du temps. Un peu inquiets, on voit quand même pas mal de tuktuks chargés de touristes qui ont eu la même idée que nous... On a aussi eu une petite surprise de taille : les guides disent que les temples sont à 7 km de la ville, mais il faut comprendre que c'est APRES les 5 km qui amènent au guichet, nous on croyait que les temples étaient tout de suite après, mais non! Le trajet a donc mis un peu plus longtemps que prévu, et on n'a eu que la fin du lever de soleil, snif... Mais ça rend déjà pas mal :



Si vous pensez être le seul à arriver tôt, vous allez tomber de haut tout comme nous! Par contre, vers 7 heures, tout le monde s'en va... On a donc eu Angkor Vat (presque) pour nous tout seuls. Quand on est indépendant, on peu choisir ses heures de visite en fonction de celles des groupes, globalement on a constaté que le matin entre 7 et 9 c'était relativement tranquille, puis entre 12 et 15. Angkor Vat est pris d'assaut le matin mais dès midi ça se vide doucement...
Au moins pour ce temple, on aurait aimé une visite guidée! On a acheté un petit livre qui est assez bien fait et donne des informations assez précises sur chaque temple. On a quand même essayé de s'incruster avec des groupes qui avaient des guides. Les groupes français, on oublie! Les guides déballent bien des suites de mots qui sonnent à peu près français, mais on ne comprenait pas grand chose... Et à voir l'air dubitatif de la plupart des gens de ces groupes, eux non plus. Pour les guides anglophones, c'est encore différent. Certains sont peut-être très qualifiés, mais ceux qu'on a suivi se contentaient de décrire ce qui était évident (là, on arrive dans une grande salle avec des statues) mais n'expliquent pas pourquoi elles sont là, ce qu'elles représentent, quelle était la fonction de la salle... Vu les prix que les guides demandent, on trouve que ça fait un peu léger quand même, et je pense que le livre suffit amplement.On aurait bien fait une "visite guidée en ligne", mais ça risquerait de vous saouler rapidement, on va donc se limiter aux points principaux d'Angkor Vat.

Angkor Vat est le temple le plus célèbre du Cambodge!
Et oui, c'est lui sur le drapeau... Et on le retrouve partout ici, c'est vraiment l'emblème du pays. Ce temple gigantesque était dédié à Vishnou, dieu hindou protecteur. On retrouve donc des représentations du dieu partout dans Angkor Vat. Hindouiste? Oui, le Cambodge a longtemps été influencé par ces croyances, c'est pourquoi de nombreux temples d'Angkor sont dédiés à Shiva ou Vishnou. Angkor Vat date du XII ème siècle, et a été édifié par le roi Suryavarman II, qui a souhaité que le temple soit son mausolée. Le temple n'a pas eu qu'une seule fonction, loin de là! Il a d'abord servi à vénérer des dieux hindouistes, puis est devenu un monastère ("Vat" veut d'ailleurs dire "monastère") lorsque le bouddhisme est redevenu "à la mode". Les croyances "officielles" changeaient en même temps que les souverains. Angkor Vat est vraiment immense, et plusieurs milliers de personnes y logeaient, ce n'était pas seulement un temple mais également un lieu de vie.
On ne va pas vous faire un cours sur l'hindouisme, mais certains détails récurrents semblent importants :
-l'omniprésence des nagas, des gros cobras à sept têtes. Les nagas sont des incarnations de Vishnu! Ils sont partout, les rampes d'escalier ici sont presque toujours des nagas. Ce serpent joue un rôle protecteur, tout comme Vishnu, et assure le lien entre la terre et le ciel, entre ce qui est divin et le monde des hommes, c'est pourquoi il est aussi représenté sur le site d'Angkor. Sur cette image, on voit quand même un beau mélange hindouisme/bouddhisme avec un bouddha tranquillement installé sur un naga (qui a perdu une tête). Mais non, ça mord pas!
-Autre thème omniprésent, la lutte contre le bien et le mal. On trouve comme dans les temples hindouistes des scènes du Ramayana, grande épopée très connue en Inde, et aussi la scène du "barratage de la mer de lait". Etrange nom! C'est la gravure la plus importante du temple, mais on n'a vu qu'une peinture à la place... Elle est en cours de restauration. Enfin on trouve cette scène un peu partout, en gros les démons et des dieux voulaient se procurer l'élixir de vie qui rend immortel, au fond de la mer de lait. Ils ont donc décidé de "barrater" la mer (c'est vraiment très intelligent). Ils ont donc attrapé un gros naga et s'en sont servis comme d'une baratte (oui, c'est très spécial). Une fois qu'ils ont eu l'élixir, forcément, ça a tourné au vinaigre parce que tout le monde le voulait. Shiva s'est déguisé en femme superbe et a séduit les démons, qui ont ensuite oublié de se préoccuper de l'élixir, c'est donc les dieux qui l'ont eu. Petit détail : sur les représentations, les démons ont toujours les yeux ronds et les dieux les yeux bridés. Tiens donc...

Voici un petit diapo d'Angkor Vat, juste pour le plaisir des yeux!

Battambang en images

Petite vidéo de Battambang : rien de bien original, c'est juste pour que vous ayez un petit aperçu de la vie ici, bien différente de la capitale! Encore une fois ça bouge un peu, surtout quand on film à partir du vélo avec la caméra dans une main, l'autre sur le guidon, et les yeux partout autour parce qu'ici il faut être vigilant pour soi et pour les autres!

lundi 15 mars 2010

Bénévole au Cambodge?

En commençant à organiser le voyage, on épluchait désespérément les sites des ONG et diverses associations basées en Asie, on voulait partir tout en se rendant utiles et en étant en contact avec la population. Douce utopie... On s'est bien vite rendu compte qu'il fallait payer pour être bénévole! Pas seulement indemniser l'organisme pour la nourriture et le logement, mais verser de l'argent, et parfois des sommes exorbitantes seulement pour pouvoir travailler. Donc pour ceux qui veulent partir et qui cherchent une structure où ils pourront aider sans avoir à payer en plus des frais occasionnés par le voyage (avion, logement, nourriture), on vous laisse le contact de deux associations dans lesquelles nous sommes allés et qui prennent des bénévoles sans leur demander de verser de l'argent.

La première est à Battambang, c'est l'école dans laquelle nous avons donné un cours d'anglais. Si nous on a réussi, n'importe qui peut le faire! : ) Aucune compétence spéciale n'est requise, à part des bases en anglais bien sûr. Vous pouvez peut-être proposer des cours dans une autre langue que vous maîtrisez, le directeur est très ouvert d'esprit est parle parfaitement anglais. Je pense qui si vous proposez vos services, vous serez très bien accueillis car le nombre de professeurs volontaires est restreint. Les cours d'anglais se font durant deux heures tous les soirs.

Pour plus d'informations, allez faire un tour sur le site www.brick-for-cambodia.net

Cette école a été créée en 2005 et a pour but d'aider les enfants issus des familles pauvres ou isolées à apprendre tout de même l'anglais. Beaucoup d'employeurs au Cambodge recherchent du personnel sinon bilingue, du moins ayant quelques solides notions, cette école est donc très utile. Elle est située à environ 7 km au sud de Battambang, et vous pouvez vous y rendre en vélo, moto, tuktuk... Ou joindre le directeur ou encore un professeur qui vous amènera gratuitement. Vous pouvez joindre Narath, le directeur, au 012 815 968, ou Pat (un professeur) au 017 331 368.

Contact :

Slarkram English School
House no. 10 Group 01
Slarkram Village
Wattamim Commune
Sangker district
Battambang province
Cambodia

Vous avez de quoi décorer une enveloppe avec une adresse pareille! : )
Sinon, par mail : bunnarath2003@yahoo.co.uk


La deuxième association que nous recommandons prend bien moins de bénévoles mais son action est également très utile : il s'agit de l'association krousar thmey (nouvelle famille). Le but est de venir en aide aux enfants défavorisés (enfants des rues ou handicapés) en leur offrant la possibilité de suivre des cours malgré un handicap, et prend en charge de manière temporaire les enfants des rues (le but est qu'ils puissent réintégrer leurs familles par la suite). Quand cela est impossible, des centres d'accueil permanents les prennent en charge. Cette association s'est développée avec succès dans tout le Cambodge, elle existe depuis 1991. On pourrait écrire des pages et des pages, le mieux est donc de voir par vous même sur le site : www.krousar-thmey.org
Vous pouvez contacter l'association par mail :
-krousar thmey Cambodge : communication@krousar-thmey.org
-krousar thmey France : ktfrance@club.fr
-krousar thmey Suisse : mariejo.duc@krousar-thmey.org
-krousar thmey Royaume-Uni : adam.hasan@yahoo.co.uk

En route vers Angkor!!! : )

C'est le grand départ! Pour où? Pour voir les temples d' Angkor pardi! Après quatre grosses heures de bus, on débarque à quelques kilomètres de Siem Reap. Il fait très chaud, on savait que le bus allait encore nous déposer bien loin de la ville (promis, c'est pas fait exprès du tout) et on avait prévu de prendre un tuktuk pour se rendre en ville tout en négociant sec. Le problème, c'est qu'une vingtaine de chauffeurs (sans exagérer) nous ont sauté dessus avant même qu'on soit sortis du bus... Résultat : on a décidé de marcher un peu (après quatre heures dans un bus plein à craquer on a envie de quelques minutes de tranquillité) et de prendre un tuktuk quand la foule serait dissipée. Il y en a un qui nous a suivis pendant un bon quart d'heure tout en répétant en boucle « sir-tuktuk-cheap-ok-good-price ». Une fois qu'il est parti, on a évalué la distance de la ville : possible à pieds, mais avec les sacs et la chaleur on n'aurait pas été très frais, ils ne mentaient certainement pas en disant 5 km.
On trouve un hôtel pas trop mal avant de partir à la découverte de la ville. C'est très grand, enfin comparé à la campagne d'où on vient : ) , et on retrouve tous les inconvénients des grandes villes : prix exorbitants, les gens ne sont pas très sympa (quand ils sourient c'est qu'ils attendent un pourboire), toutes les rues sont remplies de touristes, on se fait sauter dessus toutes les trente secondes « achetez, achetez », bref, on redevient de gros dollars sur pattes. Des avantages? Oui! Heureusement! La partie de la ville plus touristique est très belle, avec des grands parcs, mais si on regarde deux kilomètres plus loin ça ressemble à n'importe quelle ville pauvre au Cambodge avec son lot de maisons délabrés et de montagnes de déchets. Et toutes les facilités genre wi-fi sont à portée de main, ça veut dire que le blog sera mis à jour régulièrement! heureux? : )
Toute la ville est conçue pour le tourisme : très peu de restaurants locaux par exemple. Et les prix sont à peu près trois fois ceux pratiqués dans les équivalents locaux. Genre le café, 4000 riels au lieu de 1500, pas de repas à moins de 8000 riels alors qu'à Phnom Penh ou Battambang on en avait pour 4000 à deux dans les bouibouis... En plus ce n'est pas meilleur, bien au contraire! En contrepartie, la location de vélos n'est pas chère. Par contre, impossible de louer un scooter ici : les touristes n'ont pas le droit d'en conduire. Si ça c'est pas encore pour nous forcer à prendre des tuktuks...
Première impression bof bof, mais on a trouvé un truc génial : plein de livres sur Angkor dans notre chambre d'hôtel! On apprend pas mal de choses, et on sait plus précisément à quoi s'attendre. D'ailleurs, on vous fera un résumé si vous êtes sages, pour que vous puissiez apprécier les magnifiques photos des temples prises par notre photographe en herbe. On se décide à prendre le pass d'une semaine, pas donné mais en même temps on ne va pas revenir ici tous les ans! On repère aussi les excursions à faire aux alentours : même pas la peine de penser faire des excursions en groupe, ça a l'air mortel! Le problème c'est que si on ne peut pas louer de scooter... On se décide pour le lac Tonlé Sap (le plus grand d'Asie), qui est à 25 kilomètres. Normalement, c'est jouable en vélo, mais ici tout dépend de l'état des routes! Au final, on devrait rester une dizaine de jours. D'un côté, ça va nous empêcher de voir d'autres villes, mais il n'y a pas grand chose à voir au Cambodge à part des temples, donc autant voir les plus beaux! L'avantage c'est qu'au moins pour Angkor on peut trouver des explications, tandis que pour les petits tas de pierres comme on trouve dans les campagnes c'est moins évident.
Repas du soir : on paie à prix d'or une nourriture tout bonnement infecte : il faut d'urgence trouver un restau local! Petit tour sur le vieux marché qui s'est transformé en attrape touriste géant, on rigole un peu en demandant à chaque stand le prix du même article, il n'y en a pas deux qui nous annoncent la même chose! Et les écarts sont énormes... On tente également d'acheter des fruits, mais les prix annoncés sont vraiment atroces! On se dit qu'encore une fois c'est des prix « spécial touristes », mais on a appris le jour suivant que la raison était bien différente... On devient paranos depuis le Vietnam : )

Battambang... à vélo!



La ville est une salle de fête géante! En ce moment, c'est la période des mariages, il y en a partout et de gigantesques auvents sont dressés dans les rues. Les cuistots s'affairent à préparer des tonnes de plats dans des récipients énormes, et il y a de la musique partout. On prend cette fois des vélos pour visiter les campagnes. On aimerait aller voir le « bamboo train » : aucune idée de ce que c'est exactement mais la balade est sympa, et le type qui louait les vélos nous a montré où c'était sur le plan. Après avoir fait une bonne dizaine de kilomètres (alors que le fameux train était à 5 km), on s'arrête dans un café tout perdu dans la campagne. Surprise! Le serveur parle anglais et il est très sympa. Apparemment, on s'est bien plantés de direction, le trajet indiqué est archi faux. Il propose même de nous guider, il est en scoot mais il roule doucement. On arrive à un panneau « bamboo train, 1,5km, et il nous dit que c'est tout droit. On voit un panneau 1000m, on autre 600, un autre 200... Et plus rien! Après le « 200m », on a pris plusieurs chemins dans plusieurs directions, on a roulé peut-être deux ou trois kilomètres de chaque côté, mais on n'a rien vu! On avait prévu d'aller voir une montagne avec des temples, mais c'est à 15 km, alors si c'est aussi bien indiqué on n'est pas rendus! On trouve une vendeuse de jus de canne et on vole vers son stand, dégoulinants à cause de la chaleur humide... Mais on fait très vite demi-tour. Avec les cannes, elle presse les mouches qui volent autour du plan de travail sucré et qui ne s'envolent pas assez rapidement pour échapper à la machine infernale. Un p 'tit jus de mouche?

samedi 13 mars 2010

Fin de la journée...

Après Wat Banan, direction miam miam, et on a de nouveau testé le dessert bizarre à base de glace pilée. Cette fois, il était super bien préparé alors c'est beaucoup mieux passé! Par contre impossible de dire ce qu'il y avait dedans, des sortes de morceaux de gâteaux aux œufs...
Ensuite, direction Ek Phnom, de nouveau un temple, mais cette fois on a été très déçus : pas grand chose à voir, ça reste des ruines et le paysage n'est pas terrible. On est repartis très vite...
Pour se rendre à Ek Phnom, pas très dur : prendre toujours la même route qui longe la rivière, mais dans le sens opposé à Wat Banan, et après il y a des panneaux, c'est pas merveilleux?
On a vraiment fini la journée en beauté, on était vraiment très malades... Impossible de dire si c'est la faute du dessert non identifié ou si les amoks (délicieuse spécialité khmère, mais sensible...) y sont pour quelque chose... Espérons être opérationnels demain!

Wat Banan! Comment y aller? Infos pour ceux qui veulent s'y rendre et images pour les fans de diapos : )

Ce matin, on a loué un scooter à l'hôtel, ils voulaient nous faire peur et n'avaient pas l'intention de nous laisser partir comme ça! Aller seul dans les temples aux alentours? Impossible, la route est trop mauvaise et il n'y a aucune indication, disent-ils. Même pas vrai! Pour Wat Banan et Ek Phnom en tout cas là route est plutôt pas mal, et les indications ne sont pas terribles mais grâce à cet article vous pourrez y aller sans vous perdre! Wat Banan est à 25 km de Battambang, quand vous arrivez du côté où il y a le plus d'hôtel, allez jusqu'à la rivière sans la traverser, et tournez à droite sur la route qui longe la rivière. Il y a une petite portion de route pas terrible sur deux ou trois kilomètres, mais en allant doucement ça va. Ensuite, une fois que vous avez "rattrapé" la route goudronnée, c'est toujours tout droit. Quand vous arrivez à cette statue...

(impossible de la manquer, elle est immense), tournez à droite, et vous arrivez aux temples!
Respirez un bon coup, il y a un petit escalier à monter, les moines doivent être en excellente condition physique et avoir des mollets en béton ici! Vincent à compté 359 marches, moi 357, enfin c'est haut! La vue vaut vraiment le coup, en tout cas.
Le mieux, c'est certainement d'y aller très tôt le matin, nous on y était vers neuf heures et on a échappé de justesse au flot de touristes. Pour le lever du soleil la vue doit être superbe!

Phnom Penh en vidéo.

Premiers jours dans la capitale cambodgienne, vous avez déjà eu les images mais on en rajoute une couche.

Petite vidéo de notre voyage en bus de Ha Tien vers Phnom Penh

La caméra bougeait beaucoup, la route n'étant pas d'une qualité exceptionnelle... loin de là! Vous avez quand même un petit aperçu de nos premiers paysages cambodgiens, et de la qualité des routes... : )


vendredi 12 mars 2010

Les comptes, les comptes!


Parution du budget de ce deuxième mois au Vietnam, plus nos premiers jours au Cambodge puisque nous comptons toujours du 10 au 9 du mois suivant... Les sommes sont en euros, on est gentils maintenant on fait les conversions : )

Nourriture : 178

Transport : 150

Hôtel : 148

Visites : 41

Divers : 13

Ce qui nous fait un total de 530 euros. Pour ceux qui veulent partir comme nous, vous pouvez encore une fois dépenser moins. Ce qui plombe le budget ce mois-ci, c'est le trajet en bus pour passer la frontière (36 dollars pour deux), et le bateau pour aller et revenir de Phu Quoc. Si vous êtes très fauchés ou très radins, n'allez pas sur l'île où tout est un petit peu plus cher qu'ailleurs, et voyez si vous pouvez passer la frontière de manière plus économique. On vous prévient quand même que si on a choisi le bus bien cher, c'est parce que les trois quarts des gens qui ont payé pour des motos ne se sont pas fait déposer à l'endroit prévu, ce qui fait qu'au final ils on également payé bien cher!
A cette somme, ajouter 50 dollars de visas. C'est 20 par personne, et l'agence a pris 5 dollars par visa. Vous pouvez aussi les faire une fois à la frontière, mais attendez vous à vous faire arnaquer! Ils sont très forts : )

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