jeudi 31 décembre 2009

swayambhunath ( qui peut prononcer ca correctement???)

Entre les problemes de visa, de devises (on est partis a la chasse aux dollars pour payer nos visas vietnamiens, mais on est revenus bredouilles), les greves et jours feries, on a quand meme trouve un moment ou on pouvait visiter les alentours de Katmandou.
Direction swayambhunath. C'est quoi??? Un immense stupa, ou plutot un immense complexe incluant temples et icones, le tout agremente de quelques colonies de singes qui se battent pour pouvoir manger nos cacahuetes. Rien de passionnant a raconter, on aimerait vous montrer les photos qui valent vraiment le coup, mais vous savez bien...
On va quand meme essayer de vous decrire ce qu'on a fait. Un stupa, vous en avez deja vu en photo sur des diapos de notre trek : c'est comme une grosse cloche blance avec des yeux peints dessus. C'est un peu flippant, d'ailleurs. A quoi ca sert? A la base, un stupa etait cense renfermer une relique de Bouddha, mais maintenant chaque stupa n'a pas forcement de relique! (je sais meme pas si on peut dire "relique" etant donne que le bouddhisme n'est pas considere par tout le monde comme une religion, mais bon, on se comprend...). Je ne pense pas que swayambhunath contienne de relique, ou alors on nous l'a bien cache!

Les nepalais construisent toujours les stupas en hauteur, rien que pour embeter les pauvres touristes comme nous, comme ca on arrive en haut extenues et on est trop essouffles pour discuter le prix. Oui, parce qu'une fois qu'on a traverse la ville, monte une colline et qu'on a monte un nombre de marches incalculable en slalomant entre les pelerins et les touristes, on n'apprend qu'il faut lacher 250 roupies pour pouvoir voir le stupa de pres. Ca va pas, non? On en a vu des tonnes gratuitement, peut-etre pas aussi grands, mais bon... Ici en plus c'est envahi par les touristes! Un peu decus, on est redescendus, on a regarde les singes se chercher des poux, et on a joue au jeu des 7 erreurs sur des statues de Bouddhas dores qui semblaient identiques. Bilan de la journee? Fatigant, froid (on a choisi le seul jour ou il y avait un brouillard a couper au couteau), et assez decevant : a force de traverser Katmandou en long en large et en travers, on a vu un certain nombre de lieux de culte qui sont deja impressionnants et interessants, du moins pour les pauvres occidentaux incultes sur la religion que nous sommes!

Greve des photos, mais bonne annee quand meme!

Bonjour a tous! Nous signalons un petit probleme technique qui va en decevoir plus d'un ; la carte de l'appareil photo a rendu l'ame, et donc toutes les photos de Katmandou qui etaient dessus ont ete perdues! Malgre nos efforts deseperes pour les recuperer, on est de moins en moins optimistes : ( Donc une petite dizaines d'articles resteront sans photos, a moins qu'un miracle ne se produise.

Sinon, et bien bonne annee a vous tous, le blog continue en 2010 bien sur!

mardi 29 décembre 2009

Happy birthday!


Petite annonce : joyeux anniv a notre photographe, qui le 28 decembre a fete son quart de siecle! Et oui, c'est un vieux maintenant : )

Petit papa Noeeeeel...

Noel au Nepal, un vrai Noel avec de la neige, que demander de mieux? En plus les rues sont decorees comme pour un vrai Noel : les nepalais ne fetent pas le 24 ni le 25, mais des guirlandes lumineuses pendent dans toutes les rues, a tout moment de l'annee. Le 24, l'ambiance est effervescente dans le quartier de Thamel (tres touristique), tous les touristes sont de sortie et se font des cadeaux de derniere minute. Nous on aimerait bien mais on manque un peu de place dans nos sacs pour transporter d'eventuels cadeaux, alors on cherche des idees de trucs facilement transportables...

Le papa Noel a apporte a Vincent du materiel photo (quelle surprise!) et m'a glisse sous le sapin des pashminas (wahou! c'est tout doux!). On jette notre devolu sur un des restaus les plus luxueux de la ville, une fois n'est pas coutume, et les prix sont de toute facon ridiculement bas pour des occidentaux : pour moins de 20 euros a deux on a fait un vrai gueuleton (6 plats, vin, cafe...) dans une ambiance geniale. On a tout de meme eu une bonne crise de rire arives au cafe : sur le menu, il y avait ecrit "cafe et petits fours", on nous sert le cafe uniquement, on demande donc ou sont passes les petis fours! Le serveur ne comprend pas ce qu'on veut, et apres s'etre reuni avec tous les serveurs du restau (conseil de guerre), il part en cuisine et nous rapporte ... des vol-au-vent et des quiches... Ils ne devaient pas savoir ce qu'etaient des petits fours, c'est juste que ca faisait joli sur la carte! : ) Ca va super bien avec le cafe!

Durbare Square : un ptit pigeon a la broche?


Nous avons pas mal de temps devant nous avant de nous envoler pour Hanoi, nous avons donc le temps de visiter Katmandou de fond en comble! On a traine un peu dans les quartiers non touristiques, et du coup rien de sensationnel, etant donne que c'est pas pour les touristes! Mais ces coins sont generalement pas mal pour manger des momos pas chers, et des dal bhat en cas de tres grosse faim! Quelques jolis temples, plein de marches qui vendent des legumes bizarres...

On s'est retrouves un peu par hasard (oui, on s'est perdus, oui, on n'est pas doues) dans Durbare Square, quartier ancien tres bien preserve. Revers de la medaille : on se fait assaillir par les rabatteurs et commercants ambulants en tout genre. Un truc qui nous surprendra toujours : ils nous parlent en francais avant meme qu'on ait eu le temps de dire un mot : ca doit etre ecrit sur notre visage qu'on est des french! On a trouve la parade : s'asseoir tout en haut des grands escaliers : ils ont la flemme de monter jusque la! : )

C'est drolement mignon, et ca permet de sortir un peu du katmandou occidentalise. La grande attraction de Durbare square? Une petite place remplie de pigeons! On n'a pas bien compris pourquoi une telle recrudescence de volatiles se trouvait a cet endrot precis : on suppose que ca a quelque chose de religieux, etant donne que des gens vendent des graines et que les nepalais en achetent pour nourrire les bestiaux, puis les jettent comme s'ils accomplissaient un rite... Apres, il y a aussi des touristes qui prennet des graines pour attirer les pigeons dans leurs mains, on a meme vu deux japonaises qui s'amusaient a attrapper les p'tits oiseaux effrayes et a les etouffer contre elles " pour faire un calin". C'est pas des peluches...

samedi 26 décembre 2009

Oh, la BARBE! : )

Juste pour rire, un petit avant/apres de Vincent, qui s'etait dangereusement transforme en yeti pendant notre trek, et qui a enleve TOUTE la fourrure qui envahissait son visage... : )


La, c'etait en arrivant a Pokhara...



Un peu plus court...



Ya plus rien!

jeudi 24 décembre 2009

Argh, depassement de budget!!!


Ce troisieme mois nous aura bien ruines, et de maniere assez innatendue... On ne pensait pas que les prix de la nourriture dans les lodges durant le trek allaient etre aussi eleves, et meme en se contentant d'un plat de riz chacun on a fait decoller, et bien, le budget nourriture! Voici un petit apercu des degats... La premiere partie du budget est en roupies indiennes, puisque nous comptons du 9 au 8, vu qu'on est partis le 9 septembre. (pour une fois, j'ai pris le temps de tout mettre en euros, ca sera plus facile pour vous).

En Inde :
Chambres : 18 e
Nourriture : 32 e
Internet : 4 e
Visites : 43 e
Transport : 1 e
Extras : 40 e
La Poste : 28 e
Visas, photos, arnaque arrives a l'aeroport de Katmandou... : 110 e (bien cher)

Au Nepal :
Chambres : 39 e : pour un mois, on s'en tire vraiment bien!
Nourriture : 386 e : pour ce prix, on se faisait des gueuletons tous les jours a Katmandou!
Transports : 8e
Prolongation visa : 77e (on s'est encore fait avoir, les types de l'immigration sont tout simplement detestables. et tres bourres des le matin. )
Permis zone annapurna : 35e
Pour les gamins dans la rue : 4e (en fait on a achete une mega-boite de lait en poudre a un gosse qui nous l'a demande, il devait certainement etre de meche avec le marchand, apres reflexion, parce je ne pense pas que du lait en poudre coute ce prix, aucun nepalais n'en acheterait).
Equipement : 66e
Divers : 7e (pas beaucoup d'extras ce mois ci! On a aussi fait des economies sur internet, etant donne qu'on ne popuvait pas se connecter!).

Total : 1001 euros tres precisemment, le double des mois precedents... Argh...

Petit jeu... de Noel.


Un nouveau jeu pour vous donner de quoi reflechir en cette journee pre-Noel...
Nous avons mis cette photo dans un des diapos (sans mettre ce que c'etait bien sur). Qui pourra nous dire (reponse precise exigee!) ce que c'est et a quoi ca sert?

Avis a nos lecteurs!!!


Bonjour a tous! Nous avons enfin mis des diapos dans tous les articles sur le trek (enfin presque), alors si vous voulez les voir allez jeter un coup d'oeil dans les anciens articles! Et, au fait ... JOYEUX NOEL A TOUS!

mercredi 23 décembre 2009

Greve a Katmandou, repos force pour les voyageurs.

Le lendemain de notre arrivee, on pense aller prendre un ptit dej a un restau tout simplement delicieux qu'on avait trouve a notre arrivee d'Inde. Ferme. Apres mur reflexion, beaucoup de restaus ont l'air fermes. En fait, tous, et les boutiques aussi. Pourtant il est 8 heures, normalement tout est ouvert depuis longtemps. Peut-etre un jour ferie? On demande a l'hotel : greve pour 3 jours, tout restera ferme, les maoistes font pression sur les commercants. Quand on parle du loup on en voit d'ailleurs la queue, on groupe de militants en rouge deboule dans la rue principale en courant et hurlant, brandissant batons et drapeaux. Pour une manif soit-disant pacifiste, ca a l'air plutot agite... Ca, ca veut dire qu'on ne va pas trop pouvoir sortir pendant 3 jours. Et qu'on est dependants de l'horrible restau de l'hotel (on n'a plus de gaz, la cartouche nous lache vraiment au mauvais moment), qui n'est pas ferme heureusement, les guests houses ont du obtenir une derrogation pour eviter aux clients de mourir de faim.

Quand les hurlements de sauvages s'attenuent dans la rue, on pointe le bout de notre nez : des militaires armes a chaque coin de rue discutent le bout de gras et envoient des textos. Ils n'ont pas vraiment l'air sur le qui-vive, c'est rassurant. On constate que tous les magasins sont fermes, a part les pharmacies. Quelques vendeurs ambulants vendent des fruits, et on trouve un journal : on pense avoir enfin une explication, pourquoi ils font la greve exactement... Malheureusement, ca reste un peu flou, et on traine un peu dans les rues vides avant de rentrer "chez nous". L'apres-midi du troisieme jour, enfin, quelques boutiques ouvrent, YEEES!


Petite precision : les medias francais ont l'air de faire toute une histoire de ces evenements : rien de bien horrible, comme dans toute manif quelques blesses, quelques voitures brulees, mais ce n'est pas non plus le couvre feu et non, les militaires ne tirent pas dans la foule! Bien sur, ca depend des quartiers, mais quand meme, TF1 aime bien drammatiser, ca fait de l'audience.

Une journee en bus n'aura jamais ete aussi epuisante...

On est partis de Pokhara a 9 heures, et on est arrives a Katmandou a... 19h30! Et oui, il faut bien ca pour faire un peu moins de 200 km ici...

Tout avait pourtant bien commence, on avait un bus public (donc pas cher) et correct (en apparence). Seulement, deux heures apres etre partis, on fait une pause innexpliquee dans une ville. Le chauffeur et les mecs qui bossent pour la compagnie de bus mais dont on ne connait pas l'utilite descendent sans rien dire a personne. Pas de panique, ils font toujours ca et ca veut dire qu'ils vont manger. Vincent part en quete de toilettes et je reste avec tous les sacs dans le bus. Seulement, deux minutes apres qu'il soit parti, les mecs du bus nous disent de nous magner que le bus a un probleme technique et qu'on doit en changer. Ok, mais on nous presente un bus tout pourri et bonde alors qu'on avait une place assise dans l'autre (pour un trajet aussi long c'est quand meme pas du luxe). Un des types me dit que je n'aurai pas a payer de supplement : j'espere bien vu la tronche du machin dans lequel on doit monter. J'en profite pour lui dire que Vincent revient dans 5 minutes et qu'il faut l'attendre. Il commence me demander ou il est, je lui dit que je ne sais pas, il me redemande "oui, mais il est ou?" et je lui dis de nouveau que je ne sais pas. Un de ses collegues arrive, me demande ou est Vincent... AHHHHH! Je sais qu'il faut rester calme, mais ils ont l'air de vraiment me prendre pour une conne alors on finit par vraiment se prendre la tete : ils me demandaient de maniere de plus en plus agressive alors je leur ai (un peu) crie dessus. Ils sont partis, et 30 secondes plus tard un des trois est revenu me demander ou etait Vincent. Je lui ai demande s'il etait idiot, et il a fait un petit signe de tete que j'ai mechamment interprete comme un "oui". Heureusement, Vincent est arrive, et on s'est retrouves... devinez un peu... sur le toit du bus! Et oui, plus de places dedans. La derniere fois ca allait, on roulait lentement, mais la le conducteur conduisait comme un malade, pilait, prenait les virages comme un tare... Au final on n'est quand meme pas arrives tres tot, on a du faire de nombreuses pauses : des gens voulaient monter dans le bus avec plein de trucs bien encombrants. Et devinez ou allaient tous ces machins bien volumineux? Et bien, sur le toit pardi! Coinces entre les sacs, les planches de bois et les marchandises, on avait au moins la garantie de ne pas tomber. Arrives a Katmandou, on a fonce a l'hotel de la derniere fois avec la ferme intention d'y rester un bon bout de temps.

World peace pagoda...

Je vous previens d'avance : notre sens de l'orientation n'est certes pas particulierement bon, comme vous avez deja pu le constater a de nombreuses reprises, mais la c'est VRAIMENT pas de notre faute : il semblerait qu'il y ait un complot dans Pokhara, ayant pour but de faire tourner en rond (et tourner en bourrique) les pauvres touristes comme nous pendant des heures. Le but : nous faire craquer et nous forcer ainsi a engager un guide. Si, si, on vous jure, c'est pas qu'on devient paranos : )

On a heureusement eu la bonne idee de partir tres tot : le Lonely Planet prevoyait deux heures pour arriver a la pagode : il nous en aura fallu quatre... On a commence a se perdre dans la ville, ou les gamins nous harcelaient pour nous servir de guides (ils avaient entre 6 et 10 ans a tout casser et ne parlaient pas anglais a part "hello", "need a guide", "guive me rupees"). Bref, on a pense qu'on s'en tirerait tres bien tout seuls. On est arrives dans un village, ou on a demande notre chemin. On nous a vaguement indique la grosse foret qui etait derriere le village. Probleme : on a mis trois quart d'heure a trouver le "sentier", qui etait en fait un "raccourcis" que les locaux prenaient. Traduction : on a escalade six ou sept colines avant de s'ecrouler devant la pagode. Au final, on etait un peu decus : c'est un gros monument blanc, avec des buddhas representes autour, mais aucune explication! On a donc regarde sur le net, peu d'explications sont disponibles, on saura juste que la pagode a ete construite pour la paix dans le monde (on s'en serait un peu doute vu le nom) et qu'il existe de nombreuses "world peace pagodas" sur tous les continents. On est bien avances...

Temeraires, on a pris un autre chemin pour le retour : apres avoir tourne autour de la ville pendant un certain temps, on a enfin reussi a retrouver l'hotel. Les courses d'orientation, c'est pas pour nous...

Pokhara, semaine "reparation"

Nous avons passe une semaine a Pokhara, mais on ne fera pas un article par jour, il n'y a pas grand chose de tres interessant a raconter. On avait pas mal d'imperatifs : commencer a se decider pour le pays suivant et trouver un moyen de s'y rendre (on a opte pour le VietNam, c'est sur cette fois, mais on a finalement prefere ne pas reserver par agence a Pokhara au cas ou encore une fois on nous refile un faux billet, mieux vaut que l'agence soit a cote de l'aeroport), faire toute la lessive qu'on n'a pas pu faire en montagne parce que ca mettait trois plombes a secher (enfin, a Pokhara le climat est assez humide donc ca n'a pas seche non plus), se mettre des tartines de cremes sur la peau qui crie "au secours"! ... et plein d'autres trucs.

Super idee : on a investi dans un magnifique rechaud mignature, parce que la nourriture en montagne etait hors de prix, et apres avoir discute des autres pays asiatiques que nous prevoyons de visiter avec des gens qui y sont deja alles, on en a conclu que le rechaud serait parfois tres utile (nourriture assez chere au Cambodge). Et puis rien qu'a Pokhara, les restaus ne font pas de cadeaux!

On commence a reprendre les kilos perdus en allant quand meme de temps en temps au super restau japonais qu'on a teste par hasard et auquel on est devenus accros, on se perd sans arret dans les rues de la ville, et on passe aussi beaucoup de temps au cyber pour mettre le blog a jour (pas facile vue la vitesse de connexion, et les nombreuses coupures d'electricite). Voila, vous voyez, rien de bien passionnant cette semaine-la. On vous met quand meme un article pour vous raconter notre periple... a la "world peace pagoda" : article suivant!


vendredi 18 décembre 2009

Et enfin, Pokhara...

... mais ne croyez pas que nous sommes arrives au bout de nos peines!
On arrive a Beni dans la matinee, et on finit par trouver le moyen de reserver un bus public (ici, encore plus qu'en Inde, on tente toujours de nous refiler des prives, bien chers). Les gens se ruent dans le bus, et il n'y a plus de place pour nous. On se retrouve sur le toit avec les sacs. Au debut ca va, meme si on a vite des bleus partout (les marchandises chargees nous cognent a chaque virage, et la route est mauvaise alors les a-coups sont nombreux). Le debut d'apres-midi, ca va, mais vers 16 heures on a commence a etre vraiment geles... C'etait quand meme rigolo, et puis on ne loupait pas une miette du paysage!
Deux petits glacons ont ete debarques en plein milieu de Pokhara. Ou aller? On a fini par trouver la direction des hotels, et on jette notre devolu sur le premier venu! Ahhhhhh, une vraie chambre...
Nostalgiques que l'aventure se finisse, mais ca fait du bien de retrouver un peu de confort. On avait quand meme un espoir pour l'eau chaude, mais non, ca reste un doux reve. Et on n'a pas eu d'electricite de la soiree, mais le receptionniste nous a donne des bougies, alors on s'est payes le luxe d'un diner aux chandelles : )

Ca sent la fin... Snif : (

On s'etait fixe Beni comme etape, mais on a vu un peu gros et on s'arrete dans un minuscule village un peu avant. On ne sait pas trop ce qui se passe, il y a une sorte de fete. Pour la lodge, on doit pouvoir la classer dans notre palmares "mauvaise pioche".
Les proprios ont plein de gosses, qui nous epient en permanence grace aux jours entre les planches de notre "chambre". Genial, on devient paranos, c'est assez desagreable de se sentir observes tout le temps. On demande ou est la douche, et on nous dit qu'il n'y en a pas. Incroyable, on voit pourtant toute la famille sortir d'une piece avec les cheveux mouilles et une serviette. Ils finissent de nous prendre pour des cons en nous jurant que les seules toilettes, c'est dans la cabane a 200 metres de la maison ou on ne loge pas dedans debout et avec des gros jours entre les planches... C'est bien la premiere fois que nos hotes ne nous laissent pas utiliser leurs douches et WC... Pour couronner le tout, on a attendu tres exactement 1h40 pour deux plats de pates, hors de prix, minuscules et degueulasses. Au moins, on aura bien rigole...

Tatopani, enfin!

On amorce une descente de 1000 metres et on termine la journee a Tatopani, ville connue pour ses sources chaudes. On a eu de mauvais echos mais on veut voir par nous memes.
La rando est tres agreable, on recommence a voir des fleurs (plus haut elles ne poussaient pas), les paysages sont de plus en plus verts et l'air devient moins froid.
On va faire une petit tour aux sources, histoire de voir si ca vaut le coup de s'attarder une journee... Et bien non! La "source" a ete exploitee au maximum, une piscine a ete creusee et un "complexe touristique" a ete construit tout autour. Si on se mettait a cuire dans un jacuzzi au club med, ce serait pareil. En plus, evidemment, il faut payer. On passe donc la fin de journee a faire des provisions de livres et de chocolat (pour une fois qu'il n'est pas hors de prix...).

Faut bien continuer!

Le genoux n'est toujours pas remis, mais nos estomacs reclament un changement de lodge de toute urgence! Sans rire, c'est a ce point. On avait commande un "set petit dej", et ils n'avaient aucun des ingredients qui le composent (toasts, cafe, oeufs... rien de tres sorcier pourtant). Au lieu de nous le dire, ils ont remplace chaque chose par son equivalent meilleur marche. C'etait vraiment ignoble, beurk.
On continue tout doucement, je me sers des batons comme bequilles. Avec 15 kilos dans le dos c'est pas evident, mais la chance est avec nous la route est assez plate.
Les villes deviennent de plus en plus grandes, ce n'est plus du tout un trek depaysant en pleine nature, mais au moins le "retour a la civilisation" se fait de maniere progressive...
Genoux oblige, on fait une toute petite etape, mais c'est deja mieux que rien.

Bloques!

Les paysages deviennent un peu mieux, ou alors c'est ce qu'on essaie de se dire etant donne qu'on n'a pas le choix? Le plus gros probleme, c'est les jeeps qui nous recouvrent de poussiere. La matinee se passe sans encombre, l'apres midi n'est pas drole du tout.
On commence par se paumer ( on a l'habitude ) et on se retrouve obliges de traverser une riviere sans pont (c'est notre faute, on voulait prendre le "raccourci" qui avait l'air de rejoindre la route, apres... On est un peu trempes et geles, alors on se dit qu'on fera halte au vilage suivant. Le chemin est accidente, ca glisse, et la j'ai le genoux qui lache. Ca le fait de temps en temps, apres un effort, et apres tant de jours a marcher ce n'est pas tres etonnant. Impossible de me relever tout de suite, mais je finis par me trainer jusqu'au village, Vincent m'aidait a tenir debout : ) On ne fait pas les difficiles, forcement, on saute sur la premiere lodge. Le proprio nous accueil a bras ouverts, il a l'air de ne pas y croire : enfin des clients! Il faut dire que sa baraque en bois ne paie pas de mine, et le placard ou on va dormir est gele.
Pour le diner, il a certainement voulu nous faire plaisir et a cuisine un truc avec a peu pres tous les epices qu'il avait dans sa cuisine. Le resultat? Plutot immangeable... mais le coeur y etait certainement.

jeudi 17 décembre 2009

Vive les jeeps! Comme quoi tout le monde change d'avis : )

A peine sortis de la ville, on commence a comprendre. A partir de Muktinath, le chemin etait deja assez large mais on n'a pas croise un seul vehicule. Ici, on est constamments pris dans les nuages de poussiere souleves par les jeeps qui nous frolent. Pour couronner le tout, les paysages sont moins spectaculaires (apres ce qu'on a vu sur la premiere moitie du trek, on est devenus difficiles!). Les avions deviennent plus courants que les oiseaux, et comme on est juste a cote de l'aeroport le bruit est... assez present! On a un peu l'impression de faire une rando dans une ville.
Le midi on a la chance de se trouver un restau genial et la proprio vient discuter avec nous. On commencait a se demander si on n'allait pas redescendre en bus, et la elle nous donne les prix... 1000 roupies par personne, mais pas pour aller a Pokhara, juste pour Tatopani, une ville a deux jours de marche. Pokhara, ca revient dans les 3000 par personne. Gloups. Et le pire, c'est que le trajet est tres, tres long (route toute defoncee). En fait, on va marcher... : )
Le soir, on a encore beaucoup de chance, on se trouve une toute petite lodge assez mal isolee mais avec des ENOOOORMES couvertures, et la cuisiniere est top. D'ailleurs, on est un peu jaloux.

Deuxieme partie : Jomson trek

On attaque la deuxieme partie de l' "Annapurna circuit trek", le "Jomhson trek", aussi connu sous le nom ... d' "apple pie trek". Ca veut tout dire, cette partie du chemin est connue pour etre assez occidentalisee. Ca nous change, plus de risque de se perdre, de passer sur des chemins douteux et des endroits deserts, impossible de marcher plus de deux heures sans passer par un village : le retour a la civilisation est difficile, on est nostagiques du cote " aventure " du trek. D'ailleurs, peu de gens continuent le trek sur cette portion : ils rentrent a Pokhara en jonglant entre la jeep et le bus.
Petite prise de tete avec la fille de la guest house qui veut nous faire payer 400 roupies de plus, sous pretexte que la douche est payante... Ce n'etait ecrit nul part, et elle nous en "fait cadeau" assez facilement, comme quoi elle essayait juste de nous arnaquer. Ca aussi, on n'avait plus l'habitude, comme quoi cette vieille manie de recompter systematiquement chaque addition (on a commence a faire ca en Inde, ou les erreurs en notre defaveur etaient quotidiennes) n'est peut etre pas tres polie mais nous permet d'economiser.

Vers midi le vent se leve, glacial comme toujours. Pour ne rien arranger, nos gercures se reveillent, impossible de reparer la peau : ( On s'arrete enfin a Jomson, notre etape. Pendant une bonne demi-heure, on longe les camps militaires et les colonnes de mecs armes qui nous devisagent. On arrive enfin a la partie plus touristique, et on se trouve un hotel avec... douche chaude!!! Wahou!!! Et une chambre bien isolee. Et un feu dans la salle commune. On est aux anges, vraiment. : ) On recroise des voyageurs que l'on avait vu avant le col, ils partent tout en bus ou en avion le lendemain. On commence a se demander pourquoi personne ne redescend en marchant, c'est si moche que ca la suite?

On finit la soiree avec les autres, en buvant du roxi. C'est quoi? A vous de nous le dire, et celui qui donnera une reponse assez complete aura un point! : )



Apres l'effort... : )

On se prend une journee supplementaire pour recuperer. Nos muscles ont un peu souffert, bien sur, mais pas autant qu'on aurait pense. On doit devenir sportifs : )
On s'offre un super restau (pas celui de l'hotel, c'est immangeable), et on se promene (ca fait tout drole de ne plus avoir les sacs). On passe la fin de journee avec notre ami canadien et des japonais qui sont dans le meme hotel que nous, le sujet principal reste l'Asie, on a appris tellement de choses sur les pays que l'on compte visiter qu'on a l'impression d'y etre deja alles : )

ET ENFIN... : ) !!!

On part un peu avant 6 heures, on est encore plus matinaux que prevu! Pas seulement nous deux, mais tous les independants ont prefere partir "tard" pour ne pas trop souffrir du froid et eviter de trop marcher dans le noir. Le soleil ne tarde pas a se lever, ca fait du bien! Le vent est glace, et selon les locaux s'il souffle des le matin, il nous suivra toute la journee. Quelle chance... : ( Ca monte sec, et sans arret : 1000 metres avant de pouvoir descendre. La route est assez dangereuse, le passage est completement enneige et tres glissant ( la neige a gele). On traverse tout-dou-ce-ment! On fait quand meme quelques glissades malgre les precautions que l'on prend, mais rien de bien grave. Les batons que nous avons finit par acheter ont ete des allies indispensables!
La bonne surprise, c'est que nous n'avons pas resenti les effets du mal de l'altitude, cette fois! Seul handicap, normal, c'est qu'on a vraiment beaucoup de mal a respirer. A cette altitude, le taux d'oxygene dans l'air est de 50 % seulement et le moindre pas nous essouffle. Enfin, on arrive au point le plus haut du col, et un panneau nous indique que nous avons atteint les 5416 metres! Explosion de joie, on a reussi!
On commence la descente, difficile aussi et bien plus longue (1600 metres), mais l'air devient de plus en plus respirable. On arrive a Muktinath dans l'apres-midi, sans forcer, comme quoi il n'etait pas utile et meme dangereux de partir avant 6 heures. Les courbatures apparaissent au fur et a mesure que l'on detend nos muscles.
Notre vigilance s'est relachee et on se rend compte qu'on est dans l'hoel le plus glacial du village, sans lumiere dans les chambres et pour couronner le tout la nourriture est encore plus chere que tout ce qu'on a vu jusqu'ici. Mais on est trop contents, on a reussi!!! : ) : ) : )

Phedi, derniere etape avant... le col infernal!

On sympathise avec un canadien qui fait le chemin avec nous. Il n'en est pas a son premier voyage, et on le harcele de questions sur l'Asie (il a deja vecu 4 ans au Japon et fait un tour d'Asie avant de rentrer au Canada). Ca tombe bien, il adore nous raconter ses voyages, et on ne voit pas passer le temps.
Le chemin n'est pas tres agreable : on traverse des zones ou la route s'effondre, et ou des glissements de terrain sont signales tous les 5 metres. Rassurant... En plus, avec notre chance legendaire, on n'arrete pas de croiser des anes charges... comme des mules : )
Au hasard, on prend un des deux hotels de Phedi, ils ont l'air de se valoir. Et la, surprise! On se fait accueillir par le proprietaire de la lodge de Manang! Ca tombe bien, il etait vraiment super, et on avait sympathise avec lui, on prend le temps de discuter. C'est un habitue du passage du col, il l'a fait plusieurs fois et nous dit que ce n'est pas si difficile que ca, meme s'il vaut mieux partir assez tot. Le groupe organise qui nous a rejoint a d'ailleurs prevu de partir a 4 heures. Le probleme, c'est qu'a cette heure-la il fait encore bien nuit, on se fixe donc 6 heures.
Niveau mal des montagnes, rien a signaler, on n'a plus de problemes. C'est rassurant, mais on se gave se soupe a l'ail ( ca aide bien il parait, ca fait circuler le sang et donc l'oxygene) en cas de rechute. Et dodo tres tot parce que demain, une grosse journee nous attend!

C'est reparti!

On perd pas mal de temps le matin : on attend un peu plus d'une heure pour deux plats de riz (plus de pommes de terre, par pitie!), heureusement qu'on a prevu de la marge! Direction Yak Kharka, on reprend le chemin du col de Thorong-La. Forcement, on s'est perdus. On n'est peut-etre pas tres doues pour se reperer, mais il faut dire que les indications sont plutot maigres. En plus, on a achete une carte avec ecrit en gros "2009" dessus, donc on s'est dit que c'etait a jour. Apres l'avoir sortie de l'emballage, surprise! 2002. Comme quoi on se fait avoir meme dans les librairies. Donc en cas de doute, on ne peut meme pas s'y fier!
Sur la route, pas un seul village, on dit merci aux flocons d'avoine qu'on a stockes pour les prochains petits dejs. A Yak Kharka, on suit notre nouvelle methode pour trouver une lodge potable : on suit un groupe. Et quel groupe... 14 personnes, tous sans gene, ca hurle de tous les cotes, mais au moins on a le droit a un feu aux bouses de yak et la nourriture est delicieuse. On voit qu'on peut au moins faire confiance aux guide!
On fait aussi un petit retour en Inde, une bande d'indiens nous devisagent pendant une bonne heure, sans exagerer, on doit vraiment etre tres interessants. On avait presque oublie a quel point ils pouvaient etre agacants.
Normalement on passe le col dans deux jours. Il semblerait qu'il y ait un peu de neige, mais les guides nous disent que c'est encore praticable. Heureusement, on serait tres decus d'avoir a faire demi-tour maintenant!

Vers le Tilicho

On se leve a 6 heures pour prendre le petit dej et arriver au lac de bonne heure. Un joli petit thermometre indique 4 degres dans la salle de restau, et on trouvait qu'il ne faisait pas si froid par rapport a notre chambre... Au menu, pommes de terre, le seul truc qui n'etait pas hors de prix. C'etait assez mal prepare mais on a mange quand meme.
On commence a monter, la route est assez mauvaise et monte tres rapidement. On a des nausees de plus en plus persistentes, jusqu'au moment ou je me mets a vomir comme jamais : ) suivie par Vincent. On ne sait pas trop s'il faut accuser le petit dej ou si on doit mettre ca sur le dos du mal de l'altitude. On monte encore un peu, et un mal de tete assez persistant apparait, ainsi que des troubles de la vision assez inquietants (genre le sentier de randonnee qui bouge ou la montagne qui se rapproche). Manque d'oxygene, pourtant on a respecte les palliers... Vincent me traine en bas, on retourne a l'hotel et le mal de tete se dissipe. On abandonne le lac, mais le passage du col semble compromis si a cette altitude (4500) on ressent deja des effets negatifs.

mercredi 16 décembre 2009

Tilicho lake : jour 1

On se leve de tres bonne heure pour aller au Tilicho lake. Il faut faire une etape pour dormir sur la route, on ne peut pas y arriver en une fois! Ca commence bien : on se perd en sortant de Manang au mauvais endroit. On a deja perdu presque deux heures quand on trouve enfin par ou il faut aller. Un trekker nous demande la route : on ne veut pas trop s'avancer de peur de lui indiquer une mauvaise direction! Apres une petite discussion en anglais, on se rend compte qu'il est francais, l'accent trahit toujours! On marche avec lui jusqu'au village suivant, ou on se fait une pause casse-croute bien meritee.
En ressortant, on est frigorifies. Un vent tres fort s'est leve et presage un apres midi plutot frais. Les quelques locaux que l'on interroge nous disent que le prochain village est a quatre heures d'ici, on prefere s'arreter dans une petite lodge pourrie ou les yaks envahissent le jardin et lancent des regards curieux dans notre "chambre". On est bien loins de la proprete de Manang, le retour a la realite est difficile!

Journee "reparage"

On a de la puree a la place des muscles apres notre "exploit" d'hier, on reste donc a Manang une journee de plus. On en profite pour faire des courses, la lessive, discuter... On se trouve d'ailleurs une idee de rando : le Tilicho Lake, le lac le plus haut du monde, a ne pas manquer. On a rencontre pas mal de gens qui en revenaient, enfin qui avaient essaye d'y aller. L'altitude pose probleme et le chemin est dangereux, mais on decide de juger par nous memes et d'essayer le lendemain.
On se tente une nouvelle specialite locale : un steak de yak. C'est trop bon, mais d'un autre cote un yak c'est tellement adorable, ca fait un peu de peine de manger les bebetes a cote desquelles on marche toute la journee.

Ice lake : un appercu avant le col

Direction le lac glace, un petit lac tres haut et entierement gele. Pour y arriver : 1200 metres a monter et a descendre. Devant nous, un americain marche aussi aisement que s'il etait sur du plat. On discute un peu avec lui, c'est un habitue du trek! Il pense que les batons qu'il a pour s'aider facilitent vraiment l'ascension, et amortissent la descente. On va tacher d'en trouver rapidement, il a raison, ca aide carrement.
Le moral en prend un coup : un pensait trouver le lac apres la montagne. Mais non, une montagne en cache toujours une autre, un peu plus haute! On pense toujours etre arrives, et non, il faut toujours monter un peu plus. On arrive finalement au lac, accueillis par un vent glacial. C'est impressionnant, on dirait qu'il est gele jusqu'au fond! C'est magnifique, et d'aussi haut on a forcement une belle vue. Manang semble minuscule en bas, et dire qu'il va falloir redescendre tout ca...
On rentre juste avant la nuit, on est aussi geles que le lac.
La lodge est deserte, on passe la soiree avec les proprios etant donne qu'on est les seuls clients pour cette nuit. C'est tres sympa, et ca tombe bien parce qu'on avait envie de calme. On voit vraiment comment ils vivent et on se met a l'heure nepalaise. On goute une boisson locale, impossible de vous traduire ca en francais, c'est du "seabuckthorn juice", un jus a base de petites baies qui poussent dans les montagnes. Ca requinque! On se fait un gros feu avec le stock de bouses de yak et on se decongele doucement. On se sent comme a la maison! : )

A la recherche des grottes perdues : )

On a appris qu'il y avait des grottes a visiter pas tres loin de Manang, alors ca nous fait encore un projet d'expedition! Les proprietaires de la lodge nous disent en gros de quel cote on doit aller, les guides sont tout aussi vagues : tout le monde en a entendu parler mais personne n'y est jamais alle...
On se retrouve sur un truc qui ressemble a tout sauf a un chemin, ca grimpe de plus en plus sec. Le "chemin" finit par disparaitre completement et on se retrouve un peu paumes. On suit les crottes de chevres pour se diriger (super, c'est tres classe, non?). Des pierres tombent autour de nous : le pan de montagne s'effondre... On s'ecarte un peu, et on se rend compte qu'on est dans le lit d'une riviere qui a gele. On espere tres fort qu'un brusque rechauffement ne va pas la faire fondre : S Le chemin se resserre et on se retrouve avec un "mur" qui s'eboule de chaque cote. Cool...
Extenues, on arrive a un monastere et a un village desert. On repere enfin la grotte, et le petite panneau devant : "open only in summer". Innutile de vous dire qu'on est un peu enerves! Arrives en haut, on trouve quand meme un meilleur chemin pour redescendre, pas dangereux du tout et tres mignon, qui coupe a travers la foret. On est entoures par les biches, c'est bien plus sympa que l'aller!
Apres l'effort, le reconfort. On retourne a notre boulangerie preferee et Vincent fait des provisions de fromage pour l'annee a venir.
Le soir, on apprend qu'une des chinoises avec qui on avait passe une journee s'est perdue en partant vers le lac glace, l'excursion qu'on avait prevu pour le lendemain. C'est super rassurant... Heureusement pour elle, tous les clients de la lodge ou elle etait sont partis la chercher quand ils se sont rendus compte qu'elle ne rentrait pas. On ne manquera pas de dire a tout le monde ou on part avant de s'aventurer sur des chemins incertains.

lundi 14 décembre 2009

Manang, le reve!

On se plait beaucoup a Manang, et la lodge y est pour beaucoup. En plus du confort (relatif, par rapport a la France bien entendu, mais pour ici c'est merveilleux juste de bien manger et dormir) l'ambiance est geniale et propice aux rencontres. On echange beaucoup avec des globe-trotters confirmes, et on est content de parler avec ceux qui viennent d'Inde, comme nous : ils ont tous craque, comme nous! Ca nous conforte dans notre idee qu'on n'est pas juste des gros intolerants, mais qu'il y a bien des raisons de craquer! Tous sont partis avec le visa six mois, mais personne n'a tenu plus de deux mois! C'est nous qui avons le record! : ) Autre bon point, on arrive a avoir plein d'infos sur tous les pays qu'on va visiter.
Comme on n'arrive pas a dormir apres cinq heures, (ce serait du a l'altitude), on prend le petit dej aux aurores avec tous les guides et les porteurs. Avec eux, on prend des infos sur les autres treks, mais vu le temps que celui-ci nous prend ce sera plutot pour un prochain voyage!

On s'acclimate, mais on ne reste pas les bras croises! On part avec les autres a l'assaut d'une montagne du haut de laquelle on voit tout! C'est toujours plus beau que la fois precedente! On tente de faire un bonhomme de neige, mais les plaques de neige sont gelees, impossible. On est aussi decus que des gamins : )
On se trouve un petit magasin qui fait du pain assez bon et... du fromage de yak:S Il faut bien gouter. Nos avis sont partages : Vincent devient fan, moi je ne supporte meme pas l'odeur...

Enfin, un nouveau jeu!

Etant donne que vous avez du vous ennuyer pendant un mois dans nous, on lance un nouveau jeu un peu debile! : )
Un point au premier qui nous dira quel est le principal combustible des feux (faits dans les salles communes par les gentils proprios de lodges qui ont pitie des touristes geles) dans les montagnes nepalaises... Bon courage a tous : )

Enfin un vrai lodge !

En attendant le ptit dej', on commence a se prevoir des journees d'acclimatation pour eviter le mal de l'altitude. Ca peut apparaitre des 3000 metres, mais certains touristes que nous avons rencontres ont eu quelques symptomes avant. On n'est pas prets de boire nos cafes : le type qui nous a degage pour faire sa fete prend l'eau que ses parents avaient mis a chauffer pour les boissons pour se laver les dents... Ca ne s'ameliore decidemment pas!
Il commence a cailler serieusement, et avec l'altitude on a du mal a respirer, le moindre effort nous essouffle!
Sur la route, on trouve un truc qui ressembvle a du pain. Ca finit par nous rendre a moitie malades, on va revenir au riz pour plus de surete! On trouve aussi un petit vendeur de fruits cache dans la foret! C'est merveilleux, des pommes aux vers! On lui en achete un bon paquet, on n'a pas vu de fruits depuis une petite semaine.
Apres avoir repris des forces, on fonce, c'est vraiment une grosse etape aujourd'hui. On doit arriver a Manang, ville de taille un peu plus consequente que tout ce qu'on a vu jusque la. Il faut y rester au moins deux nuits pour l'acclimatation. Nous, on decide d'y rester bien plus longtemps, etant donne qu'il y a pas mal de randonnees a faire autour de la ville. Notre avantage, c'est qu'on n'est pas presses par le temps et qu'on s'arrete aussi longtemps qu'on veut!
On recroise toujours les meme trekkers, qui font halte pour deux jours eux aussi. Ils nous demandent quels sont les prix pour notre "laundry service", etant donne qu'on est en pleine lessive quand ils passent. Les proprios de la lodge doivent croire qu'on leur fait de la concurrence : )
La lodge, parlons-en d'ailleurs... On a change de methode pour choisir, on a suivi un groupe, en se didant que les guides devaient etre au courant des bons coins. Quelle bonne idee! Les chambres sont trop biens, avec des couettes fournies! Le reve! Le restau est chauffe, on a le droit a un feu tous les soirs, et la nourriture est clairement delicieuse. On va pouvoir se requinquer comme il faut!

Ca monte, mine de rien...

Le matin, on se rend compte que les petites douleurs qu'on commencait a ressentir sur les jambes se sont accentuees... Surprise! On a les jambes gercees! Des grosses plaques rouges et seches, assez douloureuse, se sont installees. En plus ici trouver une creme hydratante est mission impossible...
On pensait bien qu'il ferait froid, mais peut-etre pas a ce point quand meme. Au moins, on n'a plus du tout de courbatures.
On discute un moment avec des porteurs qui font une pause sur le bord du chemin, leur groupe ne les a pas attendus. Apparemment, ils n'adorent pas leurs "employeurs" qui ne les considerent pas vraiment. On apprend pas mal de choses, par exemple que "porteur" n'est pas forcement un travail a l'annee, c'est un job que certains font pour payer leurs etudes. D'autres s'en servent pour un complement d'argent, et selon eux c'est vraiment tres bien paye par rapport a du transport de marchandises "classiques". Ca les etonnent qu'on voyage en independants, ils ont l'air de prendre les occidentaux pour de pauvres petites choses qui sont incapables de porter un sac. Ils ont du avoir a faire a des groupes un peu "capricieux", a entendre leurs points de vue sur les occidentaux...
On entre dans une lodge, attires par le panneau " douche chaude" : il n'y a pas de douche mais un robinet, et l'eau est gelee... On recommence a avoir la poisse, on se fait jeter du restau a cinq heures et demi parce que le fils des proprios veut faire une soiree beuverie avec ses potes. Charmant!

A la recherche d'un vrai endroit ou dormir : )

On attend une heure avant que nos charmantes hotesses ne se decident a preparer le petit dej'. Le resulat est assez immangeable (pain de mais pas cuit) et on repart le ventre plutot vide. On traverse une ville ou il doit y avoir une ecole, et a la mauvaise heure... Comme en Inde, les gamins nous courent apres en hurlant " namaaaasteschoooolpeeeensweeeeeeetchocolaaaate!".
Le paysages changent, on passe par une partie" foret", ca nous change! Un groupe de francais nous doublent, on voit que c'est vraiment pour nous montrer qu'ils vont plus vite. Dix minutes apres, on les trouve en haut de la montee, epuises, ecroules par terre. Comme quoi en y allant doucement mais surement on y arrive tout aussi bien! : )
Cette fois, arrives a la ville etape, on adopte une strategie tres poussee : ) pour trouver une lodge correcte, isolee, ou on n'a pas l'impression de deranger. La chambre est toujours gelee, la douche aussi, et pendant que je me savonne un groupe de chinois tentent d'enfocer la porte de la salle de bain. Ensuite, les meme chinois me prennent pour un membre du personnel et entrent dans la chambre pour me demander un renseignement. heu... je bosse pas ici, moi... C'est pas la premiere fois qu'on me prend pour une nepalaise!
L'accueil est bien meilleur, on a de nouveau la main heureuse!

Trek autour de l'Annapurna





Les villes visitées :

Kathmandu, avant le trek : ( 3 articles )
L'aéroport, terre d'aventure !
Premier "vrai" jour à Kathmandou : que du bonheur !!!
Toujours Kathmandou...

Besisahar : ( 1 article )
Et c'est le grand départ...

Bahun Danda : ( 1 article )
Après notre première nuit en montagne

Karte : ( 2 articles )
Voyage en groupe !
Petite baisse de forme...

Chame : ( 1 article )
A la recherche d'un vrai endroit où dormir :)

Pisang : ( 1 article )
Ça monte, mine de rien...

Manang : ( 5 articles )
Enfin un vrai lodge !
Manang, le rêve !
A la recherche des grottes perdues :)
Ice Lake : un aperçu avant le col
Journée "réparage"

Tilicho Lake : ( 2 articles )
Tilicho Lake : jour 1
Vers le Tilicho

Yak Karka : ( 1 article )
C'est reparti !

Thorung Phedi : ( 1 article )
Phedi, dernière étape avant... le col infernal !

Muktinath : ( 2 articles )
ET ENFIN... :) !!!
Après l'effort... :)

Jomsom : ( 1 article )
Deuxième partie : Jomsom trek

Marpha : ( 1 article )
Vive les jeeps ! Comme quoi tout le monde change d'avis :)

Kalopani : ( 2 articles )
Bloqués !
Faut bien continuer !

Tatopani : ( 2 articles )
Tatopani, enfin !
Ça sent la fin... snif :(

Beni : ( 1 article )
Et enfin, Pokhara...

Pokhara : ( 2 articles )
Pokhara, semaine "réparations"
World peace pagoda...

Kathmandu, après le trek : ( 13 articles )
Une journée en bus n'aura jamais été aussi épuisante...
Grève à Kathmandou, repos forcé pour les voyageurs.
Oh, la barbe ! :)
Durbar square : un ptit pigeon à la broche ?
Petit papa noeeeeel...
Happy birthday !
Grève des photos, mais bonne année quand même !
Swayambhunath ( qui peut prononcer ça correctement ??? )
La nouvelle année au Népal !!! :)
Premier jour de l'année
Bodnath : stupa en puissance !
Derniers jours au Népal !
Petit diapo oublié de nos derniers jours à Kathmandou

Petite baisse de forme...


Les courbatures persistentes et la fatigue d'une nuit blanche se font cruellement sentir! On tente de repartir, mais on doit avoir choisi le mauvais moment. Des anes charges de marchandises passent en continu, et comme on est un peu au bord du precipice on les laisse passer. On passe une bonne partie de la matinee a attendre... Ensuite, on doit traverser un nombre impressionnant de ponts de singe ( ca se balance, ca tient par l'operation su saint esprit, il y a le vide en dessous, il ne faut surtout pas avoir le vertige!).
On doit s'enregistrer a un "check post", et la surprise! Tous ceux qu'on a croise sont derriere nous! Ils ont du se prendre une petite journee de repos pour recuperer, et on commence a se dire que ce n'est pas une mauvaise idee... On s'arrete assez tot, ce qui nous permet d'obtenir une chambre a prix defiant toute concurence. On profite de ce temps libre pour mettre a jour nos cahiers magiques qui servent a la redaction du blog, et faire une grosse lessive.
On etait tranquillement en train de lire en terrasse quand un bruit nous fait lever de nos sieges, comme si quelqu'un tapait tres fort sur quelque chose. On leve la tete : la cour de la maison a ete transformee en boucherie geante ( c'etait ca les bruits de poupoules cinq minutes avant...). On n'a pas mange de viande depuis qu'on est arrives, et on n'en mangera pas : tout est decoupe a meme le sol, sous le soleil, avec les mouches qui se prelassent dans les boyaux...
On se rentre dans la chambre, devant un specatcle aussi appetissant...
Cinq heures, on decide d'aller manger (et oui, on dine de plus en plus tot...) et les sympathiques (ironie) proprietaires de la lodge ont ferme le restaurant. On tape sur leur porte pendant un petit moment avant qu'elles daignent nous ouvrir, et elles nous font a contrecoeur une place autour de leur feu. On sent vraiment qu'on est de trop, et on avale juste une soupe en vitesse tellement qu'on se sent mal! Dodo de plus en plus tot aussi, le frois nous endort tres rapidement.
Decidement, on a encore fait une mauvaise pioche pour la lodge!

Voyage en groupe!

Les superbes vues nous font oublier (enfin presque...) les courbatures dues a l'escalade de la veille. On croise sans arret un couple d'Autraliens sur la route, et on fait un bout de chemin ensemble. Probleme : on arrive a un croisement et aucune de nos cartes n'indique la direction a prendre! Vincent part en eclaireur et a defaut de savoir quel est le bon chemin, on opte pour le moins dangereux. Nouveau croisement, nouveau dilemme. Deux chinoises et leur guide nous trouvent la, un peu desesperes, et le guide entraine tout le monde. Il est vraiment tres sympa et parle parfaitement anglais. On le suit donc : seuls, on n'aurait jamais su par ou passer! La roue avait ete coupee, et il fallait faire pas mal de detours et de zig-zags, et emprunter des chemins qui ressemblaient a tout sauf a un itineraire de trek.
On est enfin arrives a un " village" compose d'une seule lodge, et l'accueil (si on peut appeler ca un accueil) etait vraiment minable. On a cru qu'ils allaient refuser de nous servir a manger! La chambre etait ouverte (il manquait un bout de fenetre) et la nuit n'a pas ete tres reparatrice, impossible de dormir tellement il faisait froid! Les joies du trek en montagne : )

Apres notre premiere nuit en montagne...

... on se leve de tres bonne heure et on decolle a sept heures! On ne se serait jamais crus en aussi bonne forme aussi tot! Contrairement a , on prefere commencer la journee tres tot, et marcher le matin pour pouvoir arriver a notre etape vers 14 heures. Etant donne que la nuit tombe tres tot, ca nous laisse trois heures de marge avant le coucher du soleil s'il n'y a toujours pas de village en vue. Les autres ont plus d'experience et se laissent moins de marge!
On pensait, comme beaucoup, que les montees etaient plus eprouvantes que les descentes... Et bien non! Nous commencons notre trek en beaute en prenant des chemins non balises. En clair : on se perd deja, et le "raccourcis nepalais" indique par les locaux n'etait pas des plus surs...
La route classique etait en construction (moi je dirais plutot " en destruction mais bon...) et les nepalais nous ont gentiment indique un itineraire de remplacement, lui aussi en travaux. Des ouvriers etaient assis sur des pierres, et ils dynamitaient ces memes pierres... Deja pour leur securite, zero. Et nous, on devait passer en dessous en evitant les blocs... On a eu la peur de notre vie. Apres ca, il a fallu monter, ou plutot escalader un chemin a pic et glissant, heureusement que certains nous ont un peu aides parce qu'avec nos sacs de quinze kilos on etait vite desequilibres.
Disons qu'on etait contents d'arriver en haut... A la ville etape, tous les trekkers sont arrives trois ou quatre heures apres nous. Ils n'avaient pas eu la "chance" d'avoir les indications des locaux, et avaient suivi un autre chemin, bien plus long mais bien plus sur! Si on avait su, on aurait volontiers pris le temps!
On a trouve une lodge vraiment geniale pour passer la nuit, avec de l'eau chaude!!! Merveilleux! Et on a passe la soiree a discuter avec d'autres voyageurs, qu'on a bien fait rire avec notre "raccourcis". Meme pas drole : )

dimanche 13 décembre 2009

Et c'est le grand depart...

Pour une premiere journee, on peut dire qu'on a ete servis!
Nous avions decide de commencer le trek a l'entree de la reserve naturelle de l'Annapurna. Pour cela, il a fallu prendre encore un bus...
Avant de monter, un type dans un bureau qui avait l'air officiel nous a dit que nous devions payer une carte que nous n'avions pas. Entierement faux, elle n'etait obligatoire que si nous avions pris les services d'une agence pour partir. Apres lui avoir fait savoir qu'on avait bien compris son manege, il nous a laisses partir : premiere tentative d'arnaque de la journee. (Apres avoir discute avec d'autres voyageurs, on s'est rendus compte que la plupart etaient tombes dans le panneau...).
On monte dans le bus, pour un tout petit trajet sur une route tres defoncee. En descendant, on nous demande de payer 600 roupies! Deuxieme tentative d'arnaque... On fait avouer au mec que c'est 300 pour deux (deja tres cher) : on a bien l'impression qu'ils se foutent de nous, on croirait a un retour en Inde! On espere vraiment qu'il n'en sera pas de meme tout le long du trek : (

Ca n'entame pas notre enthousiasme pour longtemps, les paysages sont deja sublimes. Meme si la marche ressemble parfois a de l'escalade, on est aux anges. Le calme est egalement tres appreciable, on n'a pas vu beaucoup de campagne en Inde!
On se trouve une petite chambre chez l'habitant, on ne peut plus rustique, mais on passe une soiree geniale : nos hotes sont vraiment tres accueillants et ravis de discuter avec nous! Ils nous offrent des oranges du jardin et nous donnent plein d'infos sur les alentours. Il faut dire qu'ils n'ont pas beaucoup de clients : la plupart des autres trekkers ont file dans les grosses lodges.
Par contre, pour manger, on se rend compte qu'on va bientot arriver a des prix tres francais. C'est le petit prix, qui monte, qui monte... : )
On mange avec les poules ( au sens propre, elles sont a nos pieds) et aussi parce qu'ici, le diner est a 18 heures au plus tard... Apres, il faut dire qu'on n'a pas chaud et on est bien contents de se refugier dans nos duvets! Bien obliges de vivre avec le soleil, on s'endort aussi tres tot, et ca tombe bien, car les nepalais sont d'attaque tres tot le matin!

L'INDE

Toujours Kathmandou...

Nous vous avions laisses a la capitale, juste avant de prendre le bus qui nous amenerait loin de la ville, a la premiere etape de notre trek : Besisahar.
Le bus ici, c'est a speu pres pareil qu';en Inde niveau conduite, mais la convivialite est au rendez-vous! Le chauffeur est tres (trop?) arrangeant, et s'arrete des que quelqu'un lui demande... Ca va etre pour faire son marche (tout le monde en profite pour faire ses courses), casser la croute, ... Au final, nous avons mis sept heures a arriver mais on n'a du rouler que la moitie du temps. : )
Les paysages deviennent de plus en plus beaux, au fur et a mesure que l'on s'eloigne des villes. Ca promet pour le trek, ou on s'attend a encore mieux!
On finit par s'arreter au yeti hotel, seduits par le nom : )
On commence a se poser des questions : les prix de la nourriture sont reellement hallucinants (au moins deux fois ceux de la capitale)! Ce qu'on ne sait pas, c'est que ce n'est pas fini, loin de la, les prix montent avec l'altitude...

On est revenus!

Desoles de vous avoir laisses sans nouvelles pendant si longtemps, nous sommes revenus!
Le trek s'est tres bien passe, et nous avons pas mal de choses a vous raconter...
Forcement, un mois a rattrapper, ca va prendre du temps, alors laissez nous une petite semaine au moins pour mettre tous les articles en ligne : )
Au final, la meilleure facon de vous faire apprecier le voyage est de vous montrer nos meilleures photos, prises par notre photographe prefere, comme toujours : certaines sont a couper le souffle!
On pourrait raconter brievement notre periple, peu d'anecdotes sont reellement passionantes, mais nous allons tout de meme faire un resume de chaque journee, que vous puissiez aussi "vivre" le trek, les journees exaltantes et celles plus difficiles.
Ce mois restera sans doute une des experiences les plus etranges, les plus merveilleuses de notre periple asiatique, mais certainement pas l'une des plus faciles!

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