samedi 31 octobre 2009

Visite de Madurai : rythme soutenu et jambes en compote

Nous avons decide de ne rester que deux nuits a Madurai : la ville n'est pas particulierement attrayante et nous pensions que tout pouvait se visiter en une seule journee... sauf que les distances sur le plan sont trompeuses! Au final, la journee ressemblait plus a une grosse rando qu'a une ballade tranquille. Mais commencons par le temple geant qui domine la ville. C'est assez impressionnant, tres grand, tres colore... En bien meilleur etat que tous les temples que l'on a vu jusque la! Le seul probleme, c'est que l'edifice a plus de points communs avec un shopping centre qu'avec un centre religieux... Les boutiques envahissent l'espace et les vendeurs sont particulierement tenaces. Meme constatation avec les guides, a l'entree du temple et meme carrement dans la rue, a l'affut du moindre touriste qui passe...



A part ca, c'etait plutot sympa, et on a passe pas mal de temps a regarder les hindous pratiquer des rites qui nous sont totalement inconnus. Les gens s'allongent par terre, allument des petites bougies, font un tas de signes compliques dans un ordre precis devant les statues de chaque divinite, se font benir par un elephant sacre qui sillone le temple, la trompe prete a se poser sur le front des pelerins.



On commencait a entrer dans une piece un peu a part, rien n'etait ecrit dessus, on entre donc... une horde de gardes s'est jetee sur nous, nous hurlant que cette partie etait reservee aux hindous. Leurs regards etaient particulierement agressifs : ils l'auraient dit gentillement, ce serait passe tout aussi bien. Ca me fait bien marrer tous ces gens qui disent qu'en Inde, tout est beau, et tos les gens sont gentils. Certains depassent vraiment les bornes, mais on ne dit rien, on ne sait pas trop jusqu'ou ils pourraient aller.



Nous partons ensuite en quet du marche aux fleurs. Surprise! Dans la rue ou il se tient normalement, on trouve des etals, certainement ce qui etait anciennement un marche... On fait un veritable bond dans le temps, retour au moyen-age. Les chars a boeufs creent des embouteillages dans les ruelles tortueuses et sales, la crasse est omnipresente et l'odeur pestinentielle. Bref, pas vraiment le joli marche aux fleurs attendu. Encore une erreur du Lonely (sacre guide, il nous en aura fait voir), le veritable flower market se trouve a 7 km d'ici... On oublie!



Direction la troisieme chose que nous voulions voir : le muse de Ghandi. Il faut vraiment etre bilingue, parce que tout est ecrit en anglais (basique, certes) et tres detaille (ou plutot delaye). Le probleme, c'est qu'on tombe vite dans le " les indiens sont gentils, les anglais sont mechants" et les explications ne sont pas franchement objectives. Je ne donne pas raison aux anglais, mais on croirait qu'ils sont l'incarnation du diable, n'exagerons tout de meme pas... Les explications sont un peu brouillons, et des objets sont exposes un peu partout sans explication. Tout d'un coup, on s'est retrouves dans une piece toute noire avec un lungi tache de sang : ce serait celui que le Mahatma portait le jour de son assassinat. Charmant...


Pour couronner le tout, une classe de gamins hyperactifs ont transforme le musee en terrain de jeu, avant de tous se planter devant nous (ils nous ont fixe comme ca pendant dix bonnes minutes, ca met vachement a l'aise). Bref, un peu decus par cette visite, que nous pensions instructive mais qui n'est qu'en fait un developpement du resume suivant : " Les indiens sont gentils..." Vous connaissez la suite!



Le soir, on est temeraires et nous estomacs semblent en forme, alors on tente plein de plats bizarres dans la rue et des patisseries indiennes (a base d'huile, de miel, d'huile, de farine de soja, et puis d'huile aussi). Bref, c'est pas gras du tout et tres digeste. Apres coup, on sent bien qu'on va s'en repentir...

vendredi 30 octobre 2009

Vers Madurai!

En route pour Madurai, avec nos sacs qui grossissent un peu plus entre chaque ville sur le dos! Il faudrait qu'on pense a faire un colis avec le surplus! (mamaaaaan??? : )
Nous allons nous mettre a croire au petit Jesus, a Allah et a Shiva, et tous ses copains les dieux hindous, si ca continue. Durant ce voyage, nous avons evite un nombre record d'accidents! Le plus marquant : un bus qui ne nous avait pas vu en s'inserant sur la rocade... On a failli se retourner, vu comment notre chauffeur a braque! On lui dit quand meme merci pour ses excellents reflexes!
Pour ce qui est du controleur, par contre, on ne dit pas merci! Il refusait categoriquement de nous rendre la monnaie sur 500 roupies (quand meme!) et nous disait toutes les 5 minutes de prendre nos sacs sur nous alors que le bus etait vide. On lui a bien explique que si des gens montaient, on les prendrait, mais que pour le moment c'etait innutile, il avait l'air d'avoir un dent contre les etrangers. Ca s'est termine en grosse engueulade, mais il a rendu l'argent. Il se foutait de nous avec un autre type, et Vincent, deja bien remonte, a craque et s'est mis a leur demander quel etait leur probleme. L'autre mec s'est leve et s'est avance vers nous, nous lancant ce qui devait etre des insultes en Tamoul. On a fait pareil en francais (ca ne lui faisait pas de mal, mais nous ca nous faisait beaucoup de bien!) et mon maharaja a du etre tres convainquant parce que l'indien est retourne s'asseoir sans demander son reste, et s'est arrete de ricaner avec notre "ami" le controleur.
5 heures de bus, et le conducteur daigne enfin s'arreter pour la premiere fois (alors qu'il ne reste qu'une heure de trajet, ca n'auarait pas ete mieux de couper au milieu? Cherchez la logique...). On est un peu affames, il est 15 heures, mais on n'a pas le temps de manger la pause dure 5 minutes. Grrrrr...

Arrivee a Madurai, on prend un bus qui est cense nous deposer en centre ville mais il nous faudra encore marcher un peu plus d'une heure pour y arriver. Tout est ferme, pas un restaurant d'ouvert, et les tuktuks debordants d'indiens brandissant des drapeaux et hurlant des choses que l'on ne comprend pas envahissent les rues. Ils s'amusent aussi a lancer de l'eau par les fenetres d'un bus, et forcement, on se prend tout dessus... on est ravis! Il semblerait que ce soit encore pour les elections, mais on ne comprend pas tout. On finit par trouver une guest house acceptable, la moins chere de toutes depuis le debut de notre aventure : 150 roupies pour une double, qui dit mieux? Certes, on dort avec les margouillats, mais pour le prix... Le soir, la ville semble enfin se reveiller, et heureusement, parce que pas de cyber, pas d'article pour vous! : )

Kanyakumari... sous la pluie : (

Ce matin, nous avons ete reveilles par deux choses : les indiens qui faisaient un concours de claquage de portes dans l'hotel (rien d'alarmant, ca, on commence a s'y habituer) et ... la pluie! Et quelle pluie... On finit par sortir quand meme, et on s'ecarte un peu de la ville. On se retrouve dans un petit village de pecheurs ou on nous devisage encore plus qu'en ville, si c'est possible. Innevitablement, les gamins nous poursuivent en demandant des stylos... ou des photos!
Nous finissons la journee en trainant dans le bazar, mais rien de sensationnel!
Moins drole, lorque nous nous rendons a la gare pour reserver nos billets, on nous annonce que les trains pour Madurai sont complets pour une semaine... Aie aie aie! Ca veut dire 6 heures de bus, plus qu'un estomac de maharaja ne peut en supporter... : )

Kanyarumari : a l'extreme sud de l'Inde!

Quelques heures de bus, et nous voila a Kanyakumari. La legende qui explique le nom de la ville est un peu gnan gnan, mais c'est assez mignon : Kumari etait amoureuse du dieu Shiva, et elle allait prier tous les jours pour devenir sa femme. Le probleme, c'est que Shiva ne voulait pas, et elle a donc decide de rester vierge ( Kanya, ca veut dire "vierge") toute sa vie pour ce dieu qui ne l'aimait pas. Bon, treve de sentimentalisme, l'attrait principal de cette ville, du moins pour vous, c'est que c'est le point de rencontre de trois oceans (Baie de Bangale, Ocean Indien, mer d' Oman). Vu la taille des vagues, les courants doivent se rencontrer de maniere assez violente!
A part ca, le centre ville est tres petit et il n'y a que tres peu d'animation, a part au coucher du soleil ou tout le monde se dispute la meilleure place pour siroter son tchai en etant aux premieres loges.
Nous avons fait une visite-eclair au memorial de Ghandi, qui recueillit ses cendres avant de les disperser dans la mer. Il parait que le 2 octobre, jour de son anniversaire, un rayon de soleil vient frapper la stele ou reposaient les cendres, grace a un petit trou dans le toit perce de maniere strategique. En ce qui nous concerne, on s'est fait mettre le grappin dessus par un guide un peu collant qui nous ordonnait de prendre des photos toute les deux minutes. Mais, euh! On fait ce qu'on veut d'abord! On n'a pas reussi a s'en debarasser, ce qui nous a oblige a faire un don (qui normalement n'est pas obligatoire, selon la definition de "don", mais on se sent toujours un peu pousses...).
A la sortie, on a un peu discute avec les "gardiens de chaussures", un ami photographe etait avec eux et a commence a discuter le bout de gras avec mon apprenti photographe. Quant a moi, j'ai ete obligee de m'asseoir au milieu d'un groupe de femmes indiennes qui s'etaient donnees pour mission de me transformer en Sheerhazade. Maquillage, coiffure, bijous qui vont avec, bindies sur le front... La totale! Je ressors, meconnaissable! Ils nous ont invites a prendre le the, vraiment tres sympas! Un seul parlait vraiment anglais dans le lot, et ne fournissait plus tant ses talents d'interpretes etaient demandes! Bref, un super apres midi, on a bien rigole!
Le soir, nous partons a la recherche d'un restau un peu plus haut de gamme que d'ordinnaire, pour feter une occasion unique : ca fait 5 ans qu'on se supporte! : ) Rien, que des boui-bouis. On fait quand meme un super repas a 50 centimes, c'etait sympa aussi!

Diapo de la reserve naturelle de Neryyar

Avec un peu de retard, les photos de notre excellente journee a la reserve naturelle de Neyyar. Photos choisies, bien sur, et si vous etes sages on vous montrera la version integrale a notre retour.

Diapo de Kovalam et Trivandrum




Voici quelques images de la capitale, Trivandrum, et des alentours. Pas grand chose de spectaculaire a photographier, notre photographe en herbe a tout de meme fait du mieux qu'il pouvait pour satisfaire nos lecteurs preferes!

mardi 27 octobre 2009

Trivandrum, suite et fin

Dernier jour a Trivandrum, on devrait recevoir l'objectif pour l'appareil demain, on est vraiment tres impatients! Surtout que demain, on fete nos 5 ans ensemble!!! : )

On met a profit cette journee pour faire tous les trucs pas tres agreables (lessive, courses...) et direction Kovalam! Cette fois, on va tenter d'aller un peu plus loin que les plages.

En arrivant, on croise nos amis Australiens : c'est assez drole, on les croise dans toutes les villes ou l'on va depuis Munnar! Mais c'est la derniere fois : ils remontent vers le nord tandis que nous allons a l'extreme sud de l'Inde!

En arrivant sur la plage, on va voir ce qui provoque un gros attroupement. Les pecheurs sont revenus, mais leurs filets n'etaient pas remplis que de poissons... Ils rejettaient a la mer de grosses meduses mauve. Il y en avait tout le lond des plages, car chaque bateau faisait la meme chose, mais cela ne decourageait pas les baigneurs!

Nous avons passe notre chemin, escalade un "village" et nous sommes arrives a un autre village de pecheurs, mais bien loin des touristes,celui-la. Il faut dire que le chemin qui y mene n'est pas particulierement engageant. Ca ressemblait a un enorme parking a bateaux, et tous les pecheurs repliaient leurs filets. On ne s'est tout de meme pas attardes, les regards trop curieux commencaient a devenir pesants, d'autant plus qu'une horde de petits indiens enrages nous couraient apres en hurlant "schooool-peeeen, rouuu-piiiiies" de leurs voix stridentes. En plus, on aurait donne a un, il aurait fallu donner la meme chose aux 500 autres...

A la nuit tombee, direction Trivandrum dans l'espoir secret de recuperer l'objectif ce soir, au cas ou il soit arrive plus tot... Et on a bien fait. Je ne suis pas d'un naturel particulierement calme, et ce n'est que par miracle que le vendeur n'est pas passe par la fenetre. Ils avaient oublie de commander l'objectif, et nous demandaient d'attendre une semaine de plus. J'ai explique au gars avec le maximum de sang froid dont j'etais capable qu'il se fichait bien de nous, qu'on avait attendu une semaine ici pour rien. Comme pour m'enerver encore plus, il a repete "oui, pour rien" avec une expression de tres tres gros demeure, et il est reparti sans un mot d'excuse. Des fois, je me demande comment on a pu tenir aussi longtemps...

lundi 26 octobre 2009

Reserve naturelle de NeyyarDan


Ce matin, on nous a prie de decoller de bonne heure car la chambre dans laquelle nous etions avait ete reservee. On nous promet une chambre equivalente, mais on s'attendait au pire, sinon pourquoi ne pas avoir donne la "chambre equivalente" a ceux qui avaient reserve?
On ne s'etait pas assez prepares. En plus d'etre deux fois plus petit, le placard qu'on nous a refile n'avait pas du etre lave depuis des annees. Et impossible de negocier, meme apres avoir explique au receptionniste qu'on n'etait pas particulierement satisfaits. Il se bornait a repeter "same room, same room, no problem..." Pas vraiment same room, mais on sait tres bien qu'a ce prix la on ne trouvera rien ici, on avait deja essaye. J'adore notre nouveau placard.
Direction la gare routiere, ou on a encore un peu de mal a se faire comprendre. On demande quel bus amene a la reserve, a plusieurs personnes, mais pas une ne comprend. On se demande si ce n'est pas encore un coup du lonely planet qui donne un faux nom! Et non... c'est juste que les indiens ne comprennent pas le nom de la ville si on ne roule pas le "r" final : a partir du moment ou on dit "Neyyarrr" et non "NeyyaR", ils comprennent. On se demande s'ils ne nous prennent pas pour des glands, quand meme, ca semble assez absurde.
Deux heures de bus plus tard, on se retrouve devant la reserve...fermee! Et oui, il fallait qu'on devine qu'aujourd'hui, c'etait ferie. Grrrrr... Au final, on peut quand meme entrer, c'est juste que toutes les activites proposees ne sont pas disponibles aujourd'hui. Pas grave, on a ete bien refroidis pour le bateau dans les reserves, et le trek organise nous tente tres moyennement.

La notion de "reserve naturelle" n'est pas la meme qu'en France : ici, des gens habitent dans la reserve et se servent du lac comme poubelle sans que personne n'y voit aucun inconvenient. Charmant... L'accueil est plutot mitige : certains nous fixent comme s'ils venaient de croiser le diable en personne et s'empressent de changer de trottoir, d'autres nous accueillent a bras ouverts et viennent discuter avec nous. Hors des hameaux, les paysages sont magnifiques, et on s'arrete souvent pour des "seances shooting" car beaucoup de gens veulent se voir en photo. On a finit par s'asseoir dans un petit coin tout perdu en pleine nature, trop mignon, trop relaxant...
VROUM VROUM VROOOUUUUM! Serait-ce le bruit d'une moto indienne conduite par un jeune fou voulant tester la vitesse maximale de l'engin? Pire, un troupeau de motos! (ca se deplace souvent en bande, ces betes-la) En deux secondes, on se retrouve assaillis par une dizaine d'indiens survoltes, qui nous posent un tas de questions. Ils nous invitent a manger un repas keralais. Au menu : poulet aux epices (enfin...piment au poulet), manioc et riz, le tout servi dans une feuille de bananier, au bord d'une petite riviere. Si ca c'est pas le reve... : )
On discute avec eux une bonne partie de l'apres midi : ils ne parlent pas tous anglais, mais c'est sympa quand meme. Ils nous chantent des chants hindouistes et se moquent de mes beedies, disant que c'est pour les pauvres et les vieux, et que les jeunes doivent fumer des vraies cigarettes, ca fait mieux. Mais, euh! J'aime bien les beedies, moi!
Quelques seances photos plus tard, on se retrouve dans le bus qui nous ramene plus en sautant qu'en roulant vers l'agitation de Trivandrum.

Journee a Kovalam : des plages, encore des plages...



Tant qu'a etre bloques ici, on visite TOUT ce qu'il y a autour, meme ce qui ne s'annonce pas captivant... C'est comme cela que nous nous sommes retrouves dans le bus pour Kovalam. Le bus nous lache et on ne sait pas trop ou aller : il y a des plages partout!
On en choisit une au hasard. Mauvaise pioche! Elle etait monopolisee our le tournage d'un film, et des anglais avaient ete embauches comme figurants. Trop de chance! Enfin, a Bombay, on n'avait pas saisi notre chance, on avait dit non avant meme que le mec aie finit de nous demander... On va reessayer a Madras, il parait qu'ils recrutent en permanence : )
Direction... le sens oppose, nouvelle plage, elle aussi envahie mais par les touristes. On decide de manger un ananas, la concentration de vendeurs de fruits au metre carre est extremement importante. Et ca se termine en gros scandale au milieu de la plage. Pourquoi? A cause de la tendance indienne a prendre les touristes pour des cons, il n'y a pas d'autre mot.
Explication : On demande combien, elle dit 100 rs. On a deja mange des ananas ici, et on sait que c'est 60 maxi, alors on dit 60. Elle refuse, on s'en va, elle nous court apres et nous le promet a 60. Scenario classique, en fait. Seulement, elle refuse de nous rendre la monnaie sur 100. Ca a pris un certain temps, nous avons deploye des tresors de patience pour ne pas lui faire avaler les feuilles de l'ananas, mais au final on l'a eu au prix convenu. On n'est pas a 40 rs pres, mais pour le principe, on ne se laisse pas faire.
Bien sur, toute la plage nous regardait, et les indiens ont une maniere de nous fixer tellement derangeante qu'on a encore change de plage. ( Au final, la femme ne nous en a pas voulu du tout : on l'a re-croisee et elle est venue plaisanter avec nous, elle pensait juste qu'on allait se faire avoir comme tous les autres.)
La, le sable avait ete converti en terrain de criquet, et les indiens couraient (ou nageaient) apres la balle qui partait dans l'eau une fois sur deux. C'est quand meme tres sympa a regarder, leurs parties de criquet qui n'en finissent pas, ils ont vraiment l'air passionnes!
A la nuit tombee, on a repris un bus pour rentrer... Plutot anime! Un groupe d'une dizaine de personnes s'est mis a chanter en tappant des mains, c'etait super joli mais on ne comprenait rien. Au moins ca met de l'ambiance..
Le soir, nous avons decouvert une nouvelle particularite des restaus indiens. Nous avions deja ete etonnes qu'ils nous casent les uns a cote des autres pour gagner de la place, mais on ne s'etait jamais fait virer du restau en plein milieu du repas. A 20h. Alors que sur la porte, il est bien ecrit 7h-23h. On n'a rien compris, et les gens qui a qui on refusait l'entree car il etait trop tard non plus...

samedi 24 octobre 2009

Trivandrum, jour 3, je sens que le temps va etre long...

Ce matin, on se reveille grace a notre ami le reveil sinon le Maharaja a du mal a quitter les bras de Morphee. C'est ca, le probleme des chambres calmes, c'est a moi de faire le boulot dont les indiens se chargent normalement.
On a decide d'aller au Veli Park (petit parc pres du lac Veli, ils se sont creuses le ciboulot pour le nom), pas tres loin de la ville, pour etre un peu au calme. Presque une heure pour trouver ou prendre le bon bus, ca entame serieusement la matinee! Les controleurs et employes de la KSRTC (bus publics) eux-memes nous indiquaient le mauvais endroit. On a compris apres qu'il fallait rejoindre une deuxieme station de bus, on a cru ne jamais s'en sortir.
Une fois arrives, on se dit : tout ca pour... ca? C'est mignon, mais c'est tout petit, et les sculptures censees decorer sont, euh... speciales. C'est peut-etre parce qu'on est des gros incultes et qu'on ne comprend rien a l'art, mais on n'accroche pas. On vous montrera quelques photos, mais en gros, ce sont des femmes representees dans des positions a la decence discutable, pour dire les choses proprement.
On a quand meme pu profiter de la plage toute proche, et boire du lait de coco a l'ombre des palmiers. Si ca c'est pas le gros cliche des vacances paradisisaques... : )

Au zoo, mais... de quel cote de la cage?


Nous sommes bloques (volontairement, je vous rassure) a Trivandrum pour quelques jours, donc nous avons prevu de visiter la ville de fond en comble. Pourquoi? Parce que notre Maharaja-photographe en herbe a flashe, c'est le cas de le dire, sur un nouveau zoom, pour pouvoir prendre en photo les jolies indiennes sans se faire reperer. Delais : une semaine pour recevoir le nouveau jouet.

Armes du Lonely Planet qui nous a pourtant tant de fois decus, nous continuons naivement a suivre ses " bons conseils ", alors que l'on sait pertinnement que le mieux serait de trouver par nous memes les coins a visiter et de jeter le fichu bouqin au plus vite. Le probleme, c'est que les reporters donnent leur avis, et on se laisse vite emporter par leur enthousiame debordant a propos de certaines choses a visiter. Exemple : le zoo.
Nous voila partis, on traverse la moitie de la ville et on arrive au zoo. Le parc est tres joli, on est agreablement surpris, mais ca se gate rapidement! Les animaux font la sieste, on ne verra pas grand chose en trois heures de visite... Les crocodiles sont tellement gaves qu'ils refusent de croquer les petits poissons qu'on leur a servis, les ours regardent les gens passer, accoudes sur des troncs d'arbre, et bougent au ralenti. Meme les tigres ont l'air shootes, et les lions n'ont pas daigne se montrer. La prochaine fois, on ira a La Palmyre, ce sera plus exotique.
Ajoutez a cela un phenomene tres courant, mais aussi tres derangeant : les indiens nous regardent. Enfin, le verbe REGARDER est un peu faible, ils nous boivent du regard, ils sont hypnotises, bref, c'est insupportable. Dans la rue, deja, on accepte mal ces zyeutages permanents et parfois agressifs, mais dans les endroits ou les gens prennent le temps, c'est l'enfer. La, pour le coup, on se demande bien qui des animaux ou de nous a le plus de succes.
Le Lonely parlait d'un zoo MAGNIFIQUE! Ils ont du se tromper de ville. Ils faisaient particulierement l'eloge du vivarium : un serpent sur deux manquait, et aucune information sur les animaux ne nous etait donnee. Bref, c'est la derniere fois, je le jure, qu'on suit aveuglement ce qui est ecrit.

Autre animation, a l'approche des elections : les manifs! Rien a voir avec la France, ici, ca ne fait pas de bruit et le nombre de participants semble etre limite a cent. Mais c'est original : certains defilent dans la rue, d'autres s'aggrippent sur les toits des voitures lancees a toute allure et crient un sloggan que l'on peine a entendre. Petite touche de deco : des drapeaux avec des jolies faucilles et des marteaux ornent les rues, et des guirlandes rouges tapissent les batiments. Rien d'etonnant : le communisme a l'air bien implante ici, et ses emblemes sont visibles sur bon nombre de maisons. CAMARAAAAADE!

vendredi 23 octobre 2009

Depart pour Trivandrum, capitale du Kerala.

La tension semble a son comble chez nous "hebergeurs", je pense qu'on part au bon moment... Direction la gare, en tuk tuk parce qu'aucun bus n'a daigne s'arreter pour nous (c'est le chauffeur qui decide s'il fait les arrets ou pas, et la ils avaient visiblement tous la flemme). Au guichet de la gare, on nous demande si on veut une place "assise" ou "normale". Va pour normale, mais le prix ridiculement bas nous laisse craindre le pire...
On a vite compris. Vous voyez les poules en batterie? Et bien, nous ressentons maintenant une compassion infinie pour les malheureux volatiles. Les quelques places assise avaient ete prises d'assaut, on etait donc debout. Au moins on tenait bien, compresses les uns contre les autres, nous ne risquions pas de tomber a la moindre secousse (on essaie de positiver, la). Une heure plus tard, on a l'autoristion de respirer.
La course aux guest houses est desesperante : on se fait refuser une dizaine de fois l'entree. Full, qu'ils disent, mais on n'y croient pas une seconde. On pense plutot que les trucs pas chers, ils ne veulent pas trop que les touristes s'y installent, Un tel taux de remplissage serait surnaturel, et les receptionnistes ne savent pas mentir. Au final, on trouve un truc propre et calme, coup de chance!

La ville est assez surprenante : c'est une grande ville, bien sur, mais le rythme n'est pas trop rapide, et certains coins sont tres jolis. Ca tombe bien, on va s'installer la pour un moment, ce sera notre derniere etape dans le Kerala!

Apres le test des beedies, on tente le PAAN. On avait deja goute "nature", des feuilles aux vertues digestives toutes fraiches cueuillies. La, on a tente la version " sophistiquee" : le meme feuille, mais fourree d'un melange indefini, contenant entre autre des noix de betel concassees et du sucre. Nos avis sont partages : Vincent a tout recrache, moi je pense que j'en prendrais souvent!

Ballade decouverte dans la ville : le Kerala est l'etat en Inde ou le taux d'alphabetisation est le plus haut, et de beaucoup. Rien d'etonnant : les ecoles et les universites ont pousse comme des champignons, ainsi que les librairies. L'offre culturelle est impressionnante, et dasn tous les domaines! On s'invite, en soiree, a l'universite de musique, ou un concert a lieu, chaque eleve chante une chanson! On ne sait pas trop si c'est le fait qu'ils soient indiens, et que leur timbre de voix est particulier, mais ca nous coupe vraiment le souffle! Les candidats a la star ac' peuvent se rhabiller!

Varkala, derniers jours (snif)

Les deux derniers jours, nous les avons passes a la plage. L'eau etait chaude, la plage envahie par les touristes mais on ne les voyait pas parce qu'on restait dans l'eau (enfin, plutot sous l'eau, rester la tete au sec relevait de l'exploit). Nous avons surpris quelques regards interrogateurs : on etait les deux seuls a se baigner habilles. Avantage : on evite les regards insistants, et les autres "occupants" de la plage. On n'a jamais trop su ce que c'etait, mais des trucs gluants non identifies nous effleuraient toutes les deux minutes. Apres inspection de l'eau, rendue difficile par la force des vagues, il semblerait que ce soit de petites meduses.

Les vagues etaient fortes, et c'etait l'occasion ou jamais de louer une ptite planche de bodyboard. Prix excessifs, que nous nous sommes empresses de faire baisser de moitie.
Mon maharaja prefere me donne un cours, c'est rigolo, mais juste un tout petit moment. Ce premier essai n'aura pas ete convaincant : il s'est rape tout le ventre avec la planche, je me suis ouvert la levre en me mangeant le sable.
Nous sommes aussi alles dans le petit village de pecheurs tout proche : l'americaine chez qui nous logions avait l'air de dire qu'ils n'etaient pas tres avenants, nous on a trouve le contraire. Beaucoup sont venus nous parler (bon, certains pour nous vendre du shit, mais dans l'ensemble ils etaient sympas) et ca permet de retourner en Inde. Le long de la falaise, c'est London Plage...
A defaut de shit, nous avons teste les beedies.
C'est quoiiiiiiiii? Et bien pour etre franche, je ne sais pas trop. C'est comme une mini cigarette, mais roulee dans une feuille d'arbre inconnu. C'est leger, c'est bon, ca sent le cannabis a 20 km et tous les indiens en fument. En racheter? Euh... Disons que deja si je finis le paquet, c'est pas mal... : )
Le dernier soir, on rentre chez l'americaine et l'indien et l'ambiance a l'air un peu tendue... L'Indian brother est la avec toute la familia, et ca n'a pas l'air d'enchanter notre americaine, qui deplore leur manque de connaissances en anglais. En meme temps, en trois ans, elle aurait pu apprendre quelques mots de Malayalam, langue officielle du Kerala...
Saji nous demande si pour notre dernier soir ca nous tente qu'il nous cuisine encore des petits plats keralais. Un peu, oui! En plus cette fois on va pouvoir voir comment ca se fait ces petites choses delicieuses!
Meme pas... Sa femme lui a jete un regard noir (enfin, autant que possible avec des yeux bleus) et lui a dit que ca prenait trop de temps a preparer. Illico, elle nous conseille un restau et on se retrouve dehors sans trop savoir comment. Supeeer... Ca change du super accueil des premiers jours... : (

mercredi 21 octobre 2009

Varkala : photos!

Diapo de Varkala, ville dont nous sommes tombes amoureux malgre la trop forte concentration de touristes. Heureusement, ils restent sur la plage et dans les bars, et on reste dans le cote plus "indien".


Un nouveau jeu!

Bonsoir tout le monde! Nous avons decide de faire un jeu un peu special, qui pourrait bien bouleverser le classement! Les regles seraient un peu differentes :

-le temps est limite : le jeu prend fin le 31 octobre (halloween!)

-les reponses sont a envoyer PAR MAIL, et non en commentaires, afin que personne ne s'"inspire" des reponses des autres : samsoreil@gmail.com

-3 questions, un point par question, mais on est gentils alors pas de points negatifs

On commence?

1)Dans quels etats sommes nous deja passes?

2)Quel etat Indien est celebre pour ses plages (et sa drogue, et tous les etrangers consommateurs qui finissent en taule)?

3)Quel est le prix, sans arnaque, d'une course de 8 km en tuktuk? En taxi? (en roupies)

Les reponses aux deux premieres se retrouvent dans le blog, la derniere, c'est plus du hasard! Bon courage!

Varkala, on ne sait pas si on va repartir...

Ici, on dort decidemment tres bien, alors on est debout tres tot pour aller negocier la deco de notre future maison. Les indiens, quant a eux, ne sont pas tres matinaux (disons qu'ils se levent tot mais qu'ils ne sont pas tres vifs, enfin ici en tout cas). C'EST LE MEILLEUR MOMENT POUR ALLER NEGOCIER!!! (je sais, c'est pas tres cool, mais bon...). Coup de bol supplementaire, le vendeur de la boutique ou nous sommes rentres a un peu trop fait la fete pour Diwali, et est on ne peut plus arrangeant.
Comme vous le savez, nos sacs sont deja blindes, et vous devinerez sans peine l'etape qui suit le shopping : LA POSTE! Ben oui, on est temeraires. Go to the centre ville, en bus pourri, s'il vous plait!
On se pointe sans grande conviction chez un tailleur, persuades qu'on va devoir en faire 10 avant qu'il y en ait un qui accepte enfin de nous faire le fameux paquet. Et bien cette fois, on est arrives, le mec a regarde notre tas de tentures, et nous a dit : "You want to send a parcel?". Alleluiaaaaaaaaaa!
Direction La Poste, trop simple! Et cette fois, on nous propose une combinaison bateau + avion pour envoyer le gros paquet, donc c'etait meme pas cher. Pourquoi ce n'est pas toujours aussi simple? Au fait, maman, encore une fois... colis... : ) Par contre, il ne faut pas etre presses, ca prendra deux mois minimum.
Le centre ville en lui meme ne presente pas d'interet particulier, a part les delicieux thalis qu'on a trouve (repas a volonte, miam miam miam).
On retourne a la plage, habilles of course, parce que sinon on se croirait dans un zoo, du mauvais cote du grillage, si vous voyez ce que je veux dire. La mer est tres agitee, et on remarque un truc bizarre : il y a des "sauveteurs" sur la plage (je mets des guillemets parce que c'est pas un job a plein temps, ils sont la quand ils veulent et regardent plus les jolies filles bien au sec que les mecs prets a se noyer) et ils sifflent des qu'un indien s'eloigne a deux metres du bord, alors que les occidentaux sont dix fois plus loin et pas de sifflet... ??? Apres enquete, il semblerait que ce soit tout simplement parce que la plupart des indiens ne savent pas nager (meme les pecheurs qui partent bien loin sur leurs coques de noix qui flottent par miracle).
On retourne "chez nous" juste a temps, pour une soiree pleine de coups de tonnerre et de coupures de courant.

Varkala, deuxieme jour et toujours aussi bien!

Super nuit, et on en avait bien besoin apres nos reveils tres matinaux a repetition!
Direction la plage, pour une petite seance photo, tandis que les indiens nous courrent apres pour nous louer des parasols et des transats. Toutes les filles sont en archi mini bikinis, et les indiens, postes en haut de la falaise, profitent de la vue en prenant des photos! Sur la plage, des flics sont censes surveiller les voyeurs, mais ce sont eux les pires, caches derriere leurs lunettes de soleil... En meme temps, les indiens se baignent completement habilles, alors ca doit les suprendre ce defile d'occidentaux a poil.
On traine un peu, et la, on voit un magasin de musique. La musique indienne est tres belle (enfin, ce qu'on a entendu jusque la), et le vendeur tres sympa, on passe donc une bonne heure a ecouter des echantillons de CDs, et on repart avec les meilleurs. Quand on aura trouve un cyber avec un lecteur, on vous en mettra quelques morceaux : )
Pour continuer sur notre lancee de claquage de roupies, on repere les plus belles tentures dans les boutiques de la ville. Quand on sera plus d'attaque pour negocier, on repassera, il nous en faut quelques unes pour decorer notre future maison comme un palais de maharaja.
Le soir, on redecouvre avec bonheur le plaisir de cuisiner. On attendait ca depuis longtemps, et on avait fait nos petites courses a l'epicerie du coin. Des pates. Vous immaginez un peu??? On fait une sauce trop bonne pour etre vraie, on decoupe les petits legumes avec amour et tout et tout, l'eau bout et la, on ouvre le paquet de pates. Malheur : une armee de charancons s'est mise a defiler devant nous, il y avait plus de charancons que de pates! Snif. On a fait du riz, pour changer du riz...

dimanche 18 octobre 2009

Vous etes devenus trop forts pour nous... : )

...ou est-ce que le niveau des questions a baisse? Toujours est il que le jeu qui a demarre dificilement avec les pains de sucre que certains confondaient avec de la drogue : ) est devenu trop simple pour vous. Nous arrivons a epuisement des questions, et les quelques ides qu'il nous reste ne devraient pas faire long feu. Nous prenons donc le temps de vous concocter un jeu un peu special, qui vous donnera du fil a retordre!
En tout cas, merci a ceux qui participent et qui laissent des commantaires, sans eux le blo ne serait pas aussi vivant, et ce serait dommage! Nous invitons aussi nos lecteurs qui ne participent pas a nous laisser un petit mot de temps en temps, meme quelques mots!
Nous nous arretons quelques jours a Varkala : nous avons hesite longuement avant d'y venir, et nous sommes tombes amoureux de la tranquilite du lieu! Il se peut qu'a cause ( grace a ?) nos "coups de foudre" frequents pour des villes, nous ne fassions pas tous les pays prevus, mais que nous utilisions notre visa pour l'Inde jusqu'au bout. Nous vous en dirons plus quand nous aurons decide!
Bonne soiree a tous, et nous esperons que vous prenez toujours autant de plaisir a nous lire : )

Diapo de Kollam

Cette ville que nous n'avons pas du tout apprecie merite neamoins un petit diapo, on ne va pas montrer que les beaux cliches d'Hampi et les couchers de soleil sur les backwaters, ce serait trop facile!

Jeu de piste vers Varkala : on a fini par s'en sortir!

Debout tres tot, le temple est de nouveau tres anime des le (tres) petit matin. Cette fois, au moins, le "chanteur" a le merite d'avoir une belle voix!

Direction la station de bus, surs de nous, on demande un bus pour Varkala. La chauffeur nous dit qu'il n'y en a pas : il faut de rendre a Kallambalam (on sait meme pas ou c'est) pour ensuite prendre un autre bus. Let's go. On se retrouve parachutes au milieu de nul part, pas de station de bus en vue. On finit par trouver un arret que le bus pour Varkala est cense desservir. Bingo! Mais ya plus de place... On se retrouve a l'avant du bus, scotches au conducteur, et on mesure l'ampleur du desastre niveau conduite. C'est mieux de se mettre au fond : au moins, on ne voit pas que la route a plus des airs de circuits d'auto tamponeuses que de voie de circulation.
Arrives a Varkala, le plan ne nous est d'aucun secours. On tourne un moment, jusqu'a ce que des touristes qui s'etaient retrouves ausi perdus quelques jours auparavant nous expliquent comment rejoindre la ville (la, on est a un carrefour entre campagne et zone industrielle). Effectivement, seuls, on n'aurait jamais trouve...
Mais il faut encore trouver un hotel. On rentre dans un, un bonhomme peu amene nous dit que c'est four hundred no negociable, on repart, et on dirait que c'est partout pareil!
On croise une americaine,alors qu'on est complete4ments paumes dans le dedale des rues, on se dit qu'elle est touriste, mais elle n'a pas de sac alors elle doit etre installee, dans un HOTEL! On lui demande... Et elle nous propose de venir chez elle. Elle est mariee a un indien et habite ici, ils terminent de construire leur maison et projettent d'ouvrir des chambres d'hotes! C'est trop beau pour etre vrai. La chambre est belle et propre, et comble du luxe, on peut utiliser leur cuisine!!! Trop happy! En plus, ils sont vraiment tres sympas, et ils parlent anglais, of course! On peut enfin discuter, enfin une vraie discussion passionnante, ca fait du bien!
On part a la decouverte de Varkala et de sa falaise. Tout le long, les boutiques s'enchainent et dominent la plage. C'est tres joli, bien que tres touristique. On trouve quand meme le "coin indien", la ville a garde de son authenticite, mais il faut chercher au bon endroit!
Sur la plage, on hesite a aborder un mossieur avec un super appareil photo : Vincent devient de plus en plus accro a la boiboite a images, et il veut des conseils d'un pro! On y va, et le pro se revele etre amateur et.. francais! On a fait connaissance avec son amie et lui, qui terminent leur voyage en Inde. Tres bon moment, on a pu echanger nos impressions, c'est ce qu'on attendait depuis longtemps!
Nous avons termine cette journee riche en rencontres par...un diner aux chandelles! Coupure de courant oblige... : )

Tivoli, Diwali...le fin mot de l'histoire!

Nous n'avions pas compris le nom de la fete, mais nous avons comble nos lacunes! Le nom est donc DIWALI (दीपावलि). La fete dure 5 jours, et les "manifestations visibles" sont:
-remplissage maximum des magasins
-des petites lumieres flottent un peu partout, en fait ce sont justes des cordes trempees dans l'huile
-les feux d'artifices percent les tympans plus que jamais

En resume, le but est de sortir le demon qui est en nous, et pour cela les indiens (certains bouddhistes, hindous, jains, sikhs) s'achetent de nouveaux habits, font resoner les petards et illuminent les villes.

Si certains de nos lecteurs sont english speakers, voici une mine d'infos sur cette fete, cliquez ici!

La fuite de Kollam...

...qui pourrait entrer au palmares des villes qu'on a le plus deteste en Inde (faudrait qu'on le fasse, ce classement).
Le matin, debout un peu avant le lever du soleil, reveilles par les chants du temple qui est colle a la guest house. A 11h, ca dure encore, et ya pas eu de pause. Ils ont de la voix, les indiens!
On relativise en souligant l'immagination fertile des indiens, ce qui n'est pas done a de pauvres occidentaux tels que nous. Ici, ils font preuve d'une originalite sans limite: tous les matins, depuis que nous sommes ici, nous sommes reveilles (souvent aux aurores) par quelque chose de different.
Pour essayer de reparer nos tympans, direction la plage. En bonus, on a un peu d'air, c'est le bonheur! Gros coup de chance, il reste un banc de libre sous une sorte de paillotte. Ballade, ecriture, voila le programme de cet apres midi plus que cool. En meme temps, je crois que c'etait devenu vital pour nos nerfs, mis a rude epreuve par nos amis de La Poste.
Le soir, on va faire des provisions de fusees et on se poste en bas de l'hotel pour tirer un feu d'artifice, notre petite contribution pour cette grande fete. Les indiens sont hilares, on retombe en enfance! (en meme temps, on n'en est jamais vraiment sortis...).

vendredi 16 octobre 2009

Diapo d'Allepey

Peu de photos, mais la ville n'est pas specialement photogenique, on va dire...

Lancement du nouveau jeu!!! : )

On espere que vous ne trouverez pas trop facilement! Certains seront avantages, je pense a Poug, Jacky et Marge en particulier, qui ont pas mal voyage, mais c'est a la portee de tous! Dites nous le nom de ce qui est sur la photo! Si vous ne trouvez pas, on vous donnera peut etre un indice : ) Bonne chance a tous!

En route pour Kollam! Coli piege, attention!

Debout tres tot dans l'espoir d'attrapper un bus pour Kollam. Le probleme, c'est qu'ils sont tous deja pleins a craquer en arrivant a la gare routiere d'Allepey. Par miracle, on en trouve un ou deux personnes et deux enormes sacs peuvent encore loger. Du coup, on arrive un peu tard pour le bateau et on decide de prendre deux nuits. La guest house est la plus sommaire, on va dire, que nous ayons faite. Mais c'est propre! Et les prix defient toute concurrence.
On decide de passer vite fait a La Poste pour envoyer un ptit colis, des epices pour lesquelles on a craque, prix tres bas aidant. Le lonely planet garantit qu'envoyer un colis est d'une simplicite enfantine, et de nombreuses personnes sur internet disent de meme. On doit etre des tres gros tares alors.
Un peu plus de trois heures, il nous aura fallu, un peu plus on decidait de se garder le paquet d'1,5kg et de se le trimballer pendant un an. La poste, c'est la maison qui rend fou, et on a failli ne jamais trouver la sortie ni le formulaire A 38.
La fille au guichet nous dit d'envelopper tout notre merdier dans un drap blanc. Direction les boutiques de tissus, a la sixieme on accepte enfin de nous ceder un pauvre bout de tissus blanc pour une somme exorbitante. Ensuite, il faut aller voir un tailleur pour envelloper ca "properly", comme nous a demande l'employee de La Poste. Probleme : aucun tailleur ne veut le faire. Ils ne comprennent peut etre pas l'anglais, mais on pensait qu'ils avaient l'habitude! On finit par abandonner, on trouve de la ficelle et mon cuistot prefere ficelle le paquet comme un roti. La fille de La Poste regarde le roti, consternee, et nous dit "I told you to wrap it properly". Chef, oui chef! Mais comment on fait??? Roti sous le bras, on repart faire la tournee des tailleurs et on essuie pas mal de refus. Et un miracle s'est produit. Un indien parlant tres bien anglais a entendu notre detresse, alors que nous tentions deseperemment de convaincre un tailleur de nous coudre le roti, et nous a conduit chez un VRAI tailleur qui nous a fait le paquet en cinq minutes chrono. OUF! On retourne a La Poste, et c'est parti pour une demi heure de paperasses. Au moment de payer, on nous demande 945 roupies! Arghhhh! On lui dit qu'on veut l'envoyer par bateau, et il nous explique que ca ne se fait plus! On pense que c'est vrai, etant donne que le type de Kumily, qu'on n'a pas voulu croire, nous a dit la meme chose... Et puis le gros roti nous sort par les yeux, et on s'en debarraserait a n'omporte quel prix, alors on banque et on retourne se barricader dans la chambre pour ne pas devenir fous. La logique indienne nous depassera touours, mais pourquoi faire simple quand on peut faire complique?
La journee n'est pas finie! Une fois calmes, on va pour reserver un canoe, et on nous demande de payer la modique somme de ... 2700 rs! mais comme on est gentils, va pour 2100... Ca, c'est le prix si on veut etre deux dans un canoe 4 places. Si on accepte de s'y entasser avec 8 autres personnes plus le guide, ce n'est plus QUE 400 roupies par tete de pipe. Super, etre compresses entre deux touristes pendant 3 heures, ca vaut bien ce prix la! On laisse tomber definitivement le canoe.
Vous croyez que c'est fini? Ben non, pas encore, on va encore se marrer un peu! On allait se coucher quand on entend des coups de feu et des cris. Affoles, on va voir le gerant de la guest house et on lui demande ce qui se passe. Il eclate de rire, et nous dit de ne pas nous inquieter, c'est une fete celebree dans toute l'Inde, et on fait eclater des petards. Au bruit, ce n'etait certainement pas des petards, mais bon. On lui demande trois fois en quoi consiste cette fete, mais il ne comprend pas et nous repete en boucle le nom de la fete, Tivoli, tivoli... apres recherche sur le net, aucune fete indienne du nom de tivoli n'apparait. Ca doit etre le nom du mec qui s'est fait descendre.
On se dit, apres ca, qu'on va pouvoir dormir. Pensez vous! Les occupants de la chambre voisine semblent avoir decidee de passer la nuit a faire la fete, et on tape comme des malades sur le mur pour qu'ils arretent. Ca stoppe trois secondes et ca reprend. Grrrrrrrr...

Allepey de jour...

Le matin, a peine sortis de l'hotel, tout le monde se precipite sur nous pour nous vendre des croisieres en houseboats, veritables maisons flottantes, a prix "occidental", bien sur. Nous sommes reelement harceles, ils ne doivent pas comprendre que nous ne soyons pas interesses, et n'hesitent pas a nous suivre en deballant leurs speeches.
Nous on veut faire du canoe, et sans guide. Sinon, on commence a comprendre le truc, on a vite fait de faire le tour des magasins et non des villages qui bordent les canaux, puisque les guides touchent des commissions si on achete. On nous dit que c'est possible, mais qu'il faut louer un tuktuk pour aller dans la cambrousse profonde, que la un canoe nous attendra... On sent l'affaire louche, et on oublie le canoe. On apprend qu'a Kollam, les ballades en canoe sont mieux. Naifs, on croit encore ce qu'on nous dit...
Puisqu'on est la, autant decouvrir la ville. Les gamins s'accrochent a nous pour qu'on leur donne des stylos. On leur explique que nous ne sommes pas des papeteries ambulantes, qu'on a un seul stylo et qu'on s'en sert pour ecrire, et du coup ils demandent de l'argent. On doit payer pour tous les occidentaux qui arrivent en Asie avec leurs valises remplies de stylos et qui les distribuent comme on donne des cacahuetes aux singes. Ce serait super d'arreter, l'Etat demande aux touristes de ne pas encourager la mendicite sous toutes ses formes!
Petite ballade rapide sur la plage, qui ressemble plus a une mangeoire geante pour corbeaux, on marche dans les crabes dechiquetes : bref, pas terrible.
Le repas du soir a ete particulierement eprouvant pour Vincent! Le poulet lui laisse encore des mauvais souvenirs, et tout ce qui ressemble de pres ou de loin a de la nourriture le degoute au plus haut point, et tous les plats d'inspiration indienne en particulier. On se trouve un restau qui propose quelques plats pas trop epices, mais ils ne les font plus, alors il est contraint de commander une dosa. Impossible d'avaler. Le proprio du restaurant le regarde d'un air preoccupe, il va meme lui preparer une sauce speciale sans epices, mais rien ne passe. On lui explique quand meme que ce n'est pas sa nourriture qui est remise en cause, et je mange les deux plats pour ne pas le vexer. Burp.

De Kumily vers Kottayam

Depart pour Kumily, malgre les problemes digestifs de mon maharaja prefere, dus au poulet pas frais mange la veille au soir (en meme temps, fallait pas manger les abats). Tres temeraire, il accepte tout de meme de monter dans un bus. A sa place, j'aurais pas tente, mais il s'en est bien tire.

Gros coup de chance, on arrive a Kottayam a temps pour le dernier bateau : la ville n'est pas tres attrayante, et on a decide de se rendre a Allepey, plus touristique mais plus agreable. Au programme : une traversee de 2h30, dans les backwaters. On discute avec les gens qui sont a l'embarcadere, et on demande le prix de la traversee. L'indien nous repond, avec un grand sourire, five fifteen. 515 roupies? C'est un prix completement delirant pour ici! On se regarde, et on lui demande de repeter. Five fifteen. On n'avait pas prevu ca, du tout. On redemande le prix a un collegue a lui, pareil. On finit par discuter avec un chauffeur de tuktuk qui attend aussi le bateau, il parle bien anglais, et on lui dit que le prix est bien trop eleve, qu'on va trouver un bus.
Il eclate de rire et nous dit que le traversee coute dix roupies. 5 15, c'est 5h15, les mecs n'avaient tout simplement pas compris notre question, puisqu'ils ne parlaient pas anglais, et nous avaient donne l'heure de depart... Il leur a explique le malentendu, et ils etaient tous morts de rire.
La traversee etaient geniale, on est tombes a l'heure ou le soleil se couchait, alors les paysages etaient encore plus beaux que sous la lumiere de l'apres midi! Seul probleme, on est arrives a 20h a Allepey, et beaucoup de guest houses affichaient complet... On a finalement trouve un hotel, ou l'employe deseperait de louer sa chambre a 500 rs et nous l'a bradee sans grande difficulte a 250. La chambre etait sublime, le lit trop confortable, on serait bien restes ici rien que pour l'hotel. On a discute un peu avec lui, il etait vraiment tres sympa! Il etait originaire de Kanyakumari, a la pointe de l'Inde, et la ville est sur notre "circuit", alors on lui a pose quelques questions. Il sourit, nous dit qu'il y a souvent des tsunamis, mais que c'est tres joli. On doit avoir l'air un peu effrayes, parce qu'il agrandit encore son sourire et nous dit de ne pas nous inquieter, ce sont des "tout petits tsunamis". Ouf, on est super rassures...

Deja un gagnant!!!

Bravo a TINTIN, qui est le gagnant du nouveau jeu! Il s'agit en effet de l'equivalent de notre... papier toilette! Les premiers jours, on ralait parce que dans les toilettes des restos, pas de papier, mais toujours une douchette, ou alors un seau et un robinet : )
Bravo a Tintin, qui rejoint Serge et Bijou!

lundi 12 octobre 2009

Faites vos jeux...

Tant qu'a etre connectes, on va lancer le nouveau jeu. Il est, a notre avis, bien plus simple que les deux premiers. Le gagnant sera celui qui nous expliquera, precisemment, a quoi sert ... ceci!



Quelle journee...

Comme si notre malheureuse experience des lasagnes n'avait pas suffi, tels des corbeaux par le nom alleches, nous nous sommes laisses attires par une pancarte "french restaurant". On est des gros naifs, on sait.
Sur la carte, le mot "baguette" est apparu, et on a reve un instant. Seulement, on a senti l'arnaque quand on a vu qu'ils ne pouvaient pas nous servir de baguette "classique", que tout etait recouvert de fromage, thon, oeufs...
Finalement, on se rabat sur les "french toasts" : on est des french, mais on sait meme pas ce que c'est. On entend des bruits sortants de la cuisine qui ne laissent rien presager de bon, et ca sent la frite. On se retrouve avec un truc qui devait etre du pain perdu a une autre epoque, mais qui n'est rien d'autre que du pain tres rassis passe a la friteuse. Miaaaaaaam!
On se dirige vers la reserve de Periyar, on s'est leves tot expres pour pouvoir rentabiliser notre "droit d'entree", bien cher, et faire le maximum d'activites. C'est etrange, sur la route, on croise plein de touristes qui reviennent de la reserve, alors qu'elle vient a peine d'ouvrir. On arrive, et la, le garde nous dit que pour le bateau, ca ne va pas etre possible. Dommage, parce que la grande promenade en bateau est l'activite qui semble la plus interessante, et le seul moyen de voir des animaux d'assez pres. On lui demande pourquoi, et il nous explique que plus de 40 personnes sont mortes la semaine derniere, un bateau a coule. Ca calme... On verifie l'information aupres de quelques habitants, c'est bien vrai. Ca devait etre tres securise, meme pas de gilets de sauvetage. On est vraiment refroidis, et on decide de boycotter la reserve.
On finit par prendre un bus pour se rendre au jardin d'epices. L'accueil etait excellent et la visite originale, heureusement qu'on n'avait pas mange avant! Nos deux guides (les filles des proprietaires) nous on fait gouter a tous les fruits et toutes les plantes qui etaient comestibles. On a teste des trucs bizares, et delicieux. Avant de partir, on a craque sur les epices, on a fait un stock pour les dix prochaines annees pour la modique somme de 280 rs.
On retourne en ville, seance shopping. On avait repere des peintures adorables pour notre future maison trop jolie. Marchandage, on s'en tire plutot bien.
Maintenant, il est temps d'aller porter tout ca a la poste pour faire un joli colis direction La Rochelle (au fait, maman, je t'ai pas dit... : ) Il va arriver chez toi, s'il part un jour).. Tout le monde nous a dit qu'il etait tres simple d'envoyer un colis. Ah bon? L'employe de la poste refuse de nous envoyer le tout par bateau, et nous dit qu'on doit imperativement prendre le service speed par avion. Le prix est un peu trop speed pour nous (deux fois le prix de la marchandise), et on se trimbalera tout jusqu'a Kottayam, ou on espere trouver une poste digne de ce nom.

La mere et la fille trient les graines de cardamone, fraichement cueillies dans le jardin.

Quelques images de Kumily...

Voici nos premieres photos de Kumily!

Kumili, premiere tentative pour un jardin d'epices.



Ce matin, nous avons ete reveilles par deux choses: le mal de ventre, qu'on attribue sans hesiter au machin qu'on a mange la veille, et la mosquee. On n'a pas fait attention en choisissant l'hotel, on est juste a cote, et on emerge, un peu vaseux, au son du Allāhu Akbar ( Allah est grand).
tant qu'a etre debout, on se met en route pour un jardin d'epices qui n'a pas l'air mal du tout. 7 kilometres, mais ce qu'on ne savait pas, c'est que ca montait sec...
Tout a coup, ploc. une goutte, oh, mince, le ciel est tout noir. Ici, l'orage, ca rigole pas, et on a l'impression que la foudre va nous tomber dessus parce qu'avec l'echo, le volume sonore est assez impressionnant. On commence a etre bien trempes, et la, miracle! Un petit abris. On est congeles parce qu'en plus il faut que le vent se leve. Au final, on reste la une heure et demi. Pauvres naifs, on se dit que ca va s'erreter et qu'on va pouvoir parcourir le malheureux kilometre qui reste pour aller jusqu'au jardin d'epices. Et bien non, ca ne s'arrete pas, bien au contraire, alors on monte dans un bus et on fait demi-tour.
On rentre a l'hotel, ou nous sommes accueillis par une sauterelle de taille vraiment surnaturelle. Beurk. En plus, les bestioles dans le genre peuvent rentrer comme elles veulent, etant donnee que notre chambre et remplie de grosses fissures (les murs tiennent comme par miracle, en fait, heureusement qu'Allah est grand).
Le soir, nous nous endormons non pas avec les prieres de l'imam, mais avec les percussions de Kathakali, danse traditionnelle Keralaise (ca fait pas mal de bruit).

Kumili : premieres impressions, et desillusion culinaire (snif)

Arrives a Kumili, on est un peu etonnes : ca ne ressemblait pas du tout a ce que l'on pensait, et la ville decrite comme insipide dans le guide nous parait plutot accueillante. Tout le monde nous disait qu'ici, il pleuvait tout le temps, mais c'est un beau soleil qui nous accueille. Mauvais point, par contre : les rabatteurs se montrent de nouveau tenaces, et la mendicite redevient monnaie courante (sans mauvais jeu de mots).
Le soir, on decide un gros craquage de budget : un restau, apparemment delicieux, qui fait des lasagnes! Le reve, surtout que les lasagnes en question nous sont passees sous le nez quelques jours auparavant pour cause de four casse. Bref, on se rue sur l'occasion. Vous savez quoi? On va meme balancer le nom du "restaurant" : le Chrissie's cafe. On n'a jamais paye aussi cher, et on n'a jamais mange aussi mal. Vraiment, le truc qu'on nous a servi n'avait rien en commun avec des lasagnes. Ca nous apprendra a ne pas manger local...

Fin du jeu, merci a tous d'avoir participe!

Ca va faire une semaine que nous avons pose la question, et tous les "habitues" : ) ont l'air d'avoir repondu, alors on ne va pas faire durer le suspens plus longtemps!
Nous n'avons malheureusement pas le prix exact, mais le gagnant, ou plutot la gagnante dans ce cas, est... BIJOU! Bravo Bijou! En effet, elle n'etait pas loin avec 30 000 rs, alors que la reponse exacte est 35 000 rs (soit 500 euros). Ca fait pas cher, mais ca roule pas bien vite non plus!
Rendez vous dans les prochains jours pour un nouveau jeu! (on a pas mal d'idees en stock... hehehe).

dimanche 11 octobre 2009

Quand l'heure des comptes a sonne...


Cet article n'interessera certainement que ceux qui planifient un voyage tel que le notre : les comptes de notre premier mois en Inde! Bombay nous a force a une explosion de budget, et puis au depart, les prix etaient tellement bas compare a la France qu'on ne se rendait pas bien comptes des depenses "acceptables" ici.

Pour un repas, par exemple, on se disait 200 rs, c'est deja bien. Maintenant, on sait ou aller et quoi demander pour ne pas depasser 80 rs. Pareil pour les chambres : nous sommes deux, mais souvent, les simples sont assez spacieuses pour nous, on diminue donc radicalement le budget hebergement. Maintenant, on est rodes, on ne se fait plus avoir et on seme sans scrupules les rabatteurs les plus tenaces!
Sans parler de ca, il est vrai que les prix a Bombay sont exorbitants, meme par rapport aux autres grandes villes. Le mois prochain, on aimerait se fixer le meme budget, mais en incluant nos visas pour le Nepal. On ne sait pas si ca va etre possible, mais on va tout faire pour! A titre indicatif, pour les guides de voyage, le budget minimum est aux alentours de 20 euros par jour et par personne. Nous, on arrive a moins de 20 euros par jour mais pour deux, donc ne croyez pas aveuglement le Lonely Planet! ( ou, par ailleurs, un certain nombre d'erreurs se sont glissees parmi les bons plans).


Hebergement : toujours dans la categorie "petit budget", peu de guest houses etaient vraiment minables, meme si parfois la proprete laissait a desirer (d'ou l'utilite d'amener ses propres duvets...). Par contre, beaucoup de bonnes surprises car certaines chambres etaient dignes de la categorie moyenne, voire superieure (mais ne vous emballez pas, on ne fait pas une bonne pioche a chaque tour). Dans l'ensemble, on est plutot satisfaits de ce type d'hebergement. Par contre, pour ceux qui veulent de l'eau chaude tous les jours... allez voir dans la categorie au-dessus!
Montant : 10 0404 rs (soit 144 euros).

Visites : les randos sans guide ont l'avantage d'etres gratuites, heureusement pour nous! Nous avons aussi remarque, apres nous etre faits avoir deux-trois fois, que les visites payantes n'etaient pas toujours les plus interessantes, bien au contraire. Sur les sites touristiques, vous verrez principalement... des touristes! Ca gache bien le paysage car les indiens se deplacent en convois de 15 personnes minimum, et le week end, oubliez. Nos meilleures visites sont celles qui sortaient un peu (voire beaucoup) des sentiers battus, mieux vaut marcher et prendre le temps de profiter du paysage, qui est bien souvent merveilleux a lui seul, que de faire un "rallye-visites" au milieu des hordes de taxis et touristes presses. Certains chauffeurs peu scrupuleux, s'ils voient que vous ne prendrez pas le temps de negocier, vous feront payer ... plein de fois le prix!
Apres, ce n'est que notre humble avis...
Montant : 2979 rs (soit 43 euros).

Transports : notre regle d'or : jamais de taxi, un tuktuk quand c'est indispensable, train ou bus pour les longues distances, et tout le reste... a pied! C'est fou le nombre de gens qui prennent un taxi pour faire un ou deux kilometres. En faisant cela tous les jours, on attaque serieusement le budget! Autre astuce : preferer les bus publics aux prives, meme s'il n'y a pas toujours de difference de prix, sur certains trajets (touristiques) les ecarts sont enormes.
Montant : 4820 rs (soit 69 euros).

Cyber et telephone : on ne s'est pas ruines en telephone, personne ne decroche jamais (decalage horaire...)!
En cyber, par contre, on exagere un peu et on y passe trop de temps, le soir quand la ville n'est pas animee ou quand il pleut. Mais ca reste raisonnable!
Montant : 1767 rs (soit 25 euros).

Nourriture : notre plus gros poste de depense (ben quoi? On est des french, c'est normal.) en partie du aux erreurs commises au depart : on ne connaissait pas les plats, on ne savait pas quoi commandait, et on se faisait toujours avoir dans les restaus ou les prix n'etaient pas affiches. Maintenant, on sait qu'un thali a plus de 50 rs c'est vraiment abuse, et qu'une massala dosa, le top du top du petit dej, ne depassera jamais 30 rs.
Astuce : manger dans la rue, surtout le soir ou les marchands ambulants poussent comme des champignons. C'est pas cher, souvent tres convivial et on peut faire des repas relativement equilibres. Si vous etes gentils, des fois, on vous offre le tchai. : )
Montant : 10324 rs (soit...148 euros)!

Divers : qu'est ce qu'on entend par la? Tout ce qui ne rentre dans aucune categorie! Les frais bancaires lies aux retraits a l'etranger, les vetements, l'equipement complementaire (petits sacs, couteaux suisses...), tout pour la salle de bain, les livres, et tout ce qui n'est pas utile mais qui rend le voyage plus sympa! On a paye pas mal pour des vetements et de l'equipement, on n'etait pas trop au point pour la rando, alors on devrait pouvoir diminuer ce poste de depense le mois prochain (a moins qu'on se fasse plein de petits plaisirs...). : )
Montant : 7001 rs (soit 100 euros).

TOTAL : 37 031 rs (529 euros). Ca fait 17.6 euros par jour!
Dedans, on ne compte pas l'appareil photo, c'est vraiment une depense a part.

Diapo de Munnar : le the, les chutes, la rando et les habitants!

Que dire de plus? Tout est dans le titre. Une petite precision : toutes les photos de ce diapo sont faites avec le nouvel appareil. On cherche encore un zoom convenable pour pouvoir faire mieux, mais en attendant on est deja contents du resultat! Dites nous ce que vous en pensez!

samedi 10 octobre 2009

Mini diapo de Vypeen Island, avec du retard (sorry)

Peu de photos, mais les backwaters et les cocotiers, s'ils font rever, sont toujours a peu pres identiques... Peu de variete, donc, mais un petit apercu de l'ile ou nous avons passe une journee reposante.

vendredi 9 octobre 2009

Lien d'un gars tres, tres fort

Bonjour a tous, suite a notre recent engouement pour la photographie nous partons a la chasse d'experts en la matiere. Sur le theme des voyages (principalement), voici la page d'un pro de la photo. Les textes sont egalement bons, mais les non-anglophones ne pourront pas en profiter!
Cliquez ici pour arriver directement sur sa page. Enjoy!

Munnar, le the et les chutes d'eau : journee remplie!

Ce matin, encore debout a tres tot (vous vous rendez compte de l'effort de volonte?) pour avoir le temps de faire la "petite"rando qu'on avait prevue. Au programme : 30 km a travers les plantations de the pour rejoindre les chutes d'eau qui sont, parait-il, superbes. On prend nos petits sacs, et c'est parti!

Permiere halte : une fabrique de the (la "Tata Tea Company", comme quoi ce cher Tata ne s'en tient pas aux voitures mais est vraiment omnipresent). Le "musee" est petit mais assez interessant. Ensuite, un documentaire (in english, of course! Mais avec un super accent indien..) est projete, sur la fabrique de the et le developpement de la ville de Munnar. Ca fait un peu "les anglais sont mechants, les indiens sont gentils, Tata est notre sauveur, vive lui!", mais on apprend des choses. Pour finir, degustation de thes (miam) et visite de l'usine, ou les photos sont interdites, mais on se specialise en photos clandestines, alors on en a quelques unes... Un indien tente de nous expliquer les differents procedes de fabrication, mais il a un accent a couper au couteau, et on entend bien qu'il recite un texte appris par coeur (malgre les "blancs"). Tout le monde a l'air de galerer a saisir une phrase complete. Heureusement, on a sympatise avec un des gardiens qui nous a reexplique !
Ensuite, 12 km de descente pour arriver aux chutes. On a un peu triche, on a coupe a travers les plantations de the. Pas bien! On est finalement arrives! Le paysage etait joli tout le long, les chutes aussi... On n'est vraiment pas decus! On fait quand meme une petite pause dans une cabane colle aux chutes qui fait du the. Les proprios nous ont vraiment tres bien accueillis, on est restes un bon moment a discuter. Ils nous ont aides a enrichir notre vocabulaire en Tamoul (qui n'est toujours pas merveilleux, mais on peut dire quelques phrases de base... c'est encore plus dur que l'hindi, alors on progresse pas vite, surtout que des qu'on change d'etat on change de langue).
Le plus dur, c'etait le retour : que de la montee. Un miracle que nos jambes nous aient portes jusqu'au cyber pour nous permettre d'ecrire cet article! : )

De Kochi a Munnar, retour dans les montagnes

De nouveau un changement de climat, ca explique pourquoi on est "enrubes".
Debout a l'aube (6 h 30 pour nous, c'est toooot) et depart pour Munnar. Apres un petit tour en bateau surcharge (meme debouts, colles les uns contre les autres, on logeait a peine, les indiens ne doivent pas prendre en compte la notion de "charge maximale"), on essaie de trouver un tuk tuk pour nous amener a la gare routiere. Maintenant, on sait comment calculer le prix d'une course, alors on a gentimment ecarte tous les arnaqueurs qui voulaient nous facturer 3 fois le prix, et VROUM! (pour info : 10 roupies fixes + 5 rs par km).
Personne n'a l'air de vouloir nous renseigner sur le bus a prendre : un controleur qui part en pause nous dit de demander LA, et le LA en question est le dortoir des controleurs, qui, forcement...dorment. On finit par venir a bout de ce petit jeu de piste. Ca serait genial que ce soit comme dans les jeux videos, quand on ne trouve pas, on regarde la soluce! Desolee, je m'egare...

5 heures de lessiveuse plus tard, on debarque a Munnar, petit pate de maisons perdu en pleine montagne. En fait, c'est un peu plus grand que ca mais les hotels sont un peu a l'ecart ( c'est pas plus mal). On va donc au SM........M cottage (le nom ne nous a pourtant pas inspires plus que ca, allez savoir pourquoi : ). Pour une fois, on tente une chambre simple. C'est deja assez grand, et le prix est...simple. On pose vite fait les sacs et on va se perdre sur un chemin qui monte, qui monte... Les paysages sont superbes, et on s'entraine a la prise de portraits avec notre nouvel appareil (tout le monde veut etre pris en photo, on a l'embarras du choix). Ca nous surprend toujours, le Kerala est le seul endroit ou les gens veulent etre photographies sans demander d'argent en retour. Par contre, on leur en enverra quand elle seront imprimees.

On tente un restau apres avoir trouve le moyen de descendre (c'est bien beau de monter, mais pas de restau au sommet), et la, surprise! On n'avait jamais eu ca : de l'eau rose. D'habitude, on nous sert de l'eau, chaude ou froide en fonction du climat, des qu'on s'installe a une table. La, c'etait chaud et colore, mais pas de sirop... Bizarre.
Le soir, petit jeu tres sympa : la route pour rentrer a l'hotel n'est pas eclairee (et pour pimenter un peu le tout, si on s'ecarte de la route, plouf dans la riviere ou sploutch dans le ravin). On avance donc doucement mais surement, histoire d'arriver entiers au SM cottage. Maintenant, il faut encore passer la nuit!

Bon anniv, nous





On se souhaite a nous-memes un joyeux anniv, ou plutot un "moinniversaire", puisque nous sommes le 9 octobre, et que nous avons quitte la France il y a tout juste un mois! 30 jours de vacances, ca se fete!
On a un paquet de photos a vous montrer, mais le cyber dans lequel on est ne nous permet pas de les mettre en ligne. Nouvel essai demain, on a du retard dans les diapos! Merci a vous tous qui nous suivez deja depuis si longtemps! (ben oui, un mois, c'est long).







































mercredi 7 octobre 2009

Dernier jour a Kochi, avant le depart pour ... Munnar

Dernier jour passe a Ernakulam (le coin tres moche mais tres pratique), en quete de pantalon de rando. Il a fallu repeter trois fois au vendeur que l'on cherchait un pantalon pour FEMME qui soit aussi un pantalon de SPORT, les deux n'ayant pas l'air d'etre compatibles ici. Finalement, ils avaient en stock un truc hideux mais pratique.
Autre pause shopping, qui concerne un peu le blog aussi puisque cet achat pourrait l'ameliorer considerablement : un appareil photo de pro! Il faut qu'on comprenne comment on l'utilise, alors laissez nous quelques jours, le manuel en anglais nous donne du fil a retordre, et apres on espere que la qualite des photos sera sensiblement meilleure...

Vypeen Island, a cote de Fort-Cochin

Aujourd'hui, on va voir ce qui se passe dans l'ile d'a cote, Vypeen island.
C'est plus "rural", on va dire : disons qu'il y a plus de vert que de beton, en moyenne, et on n'a croise que 2 touristes sur toute la journee! Si ca c'est pas le bonheur...
Pas trop de mal a choisir quel bus prendre : il y en a UN. On monte dedans, c'est parti pour une heure de ...sensations! Les sieges sont pris, on reste donc au milieu, tentant de s'accrocher tant bien que mal, et c'est pas facile parce que notre chauffeur fait la course avec le bus d'a cote. Pour pimenter un peu le voyage (parce que sinon, c'est pas assez drole), il n'y a bien sur pas de portes, mais ca c'est habituel, et en plus, les fenetres sont grandes ouvertes. Ca multiplie les chances de passer par dessus bord, c'est genial. Un siege se libere enfin, ouf.
On descend a la plage, Cherai beach, ou il semblerait qu'on puisse se baigner. Au final, c'est certe plus propre que notre plage-decharge, mais c'est pas encore ca, et la mer est plutot agitee. On oublie donc la baignade pour s'enfoncer hors des sentiers battus, dans la vraie cambrousse.

Retour a la civilisation pour un petit repas, on decide de se faire un gros craquage : du riz a tous les repas pendant presque un mois aura eu raison de notre envie de manger local, et on reve de plats francais (si une bonne ame a pitie de nous, faites nous un colis avec du pain, des escalopes de veau a la creme, un gratin dauphinois... des trucs introuvables ici... : ). On trouve un restau qui a l'air de faire l'affaire, et on voit sur la carte "LASAGNES". Le reve, on en a l'eau a la bouche. Quand le serveur arrive, il nous explique que les trois quarts des plats a la carte ne sont pas disponibles parce que le four est tombe en panne... GRRRRRRR.... C'est parti pour des chappatis.

On marche encore un peu, au milieu des backwaters, cannaux presents un peu partout au Kerala. Ca fait un peu carte postale, avec des cocotiers partout, mais c'est calme et joli!
Sorti des ecoles, c'est le moment ou on se rapproche du centre, alors on est encore tres bien entoures, et on fait seance photo avec les ecoliers qui veulent absolument etre immortalises dans la tenue de leur ecole. Au depart, on ne veut pas trop, on a peur qu'ils nous demandent de l'argent une fois ;la photo prise comme ca a pu arriver (dans ce cas on supprimait la photo), mais la, non!

Kochi, deuxieme jour



Ce matin-la, on decide d'aller visiter LE PALAIS! Le palais Mattanchery, tout le monde en parle : les touristes, les marchands, les chauffeurs de tuktuk...Et les guides ne tarissent pas d'eloges a son sujet.
Les chauffeurs qui squattent le bas de l'hotel commencent a nous connaitre, ca les fait rire qu'on s'obstine a tout faire a pied, et ce matin ils nous proposent un tuktuk ferrari. On croit a une plaisanterie, mais ca existe! Si on retombe dessus, on le prend en photo! (La boite a roulettes a ete peinte en rouge, et un logo fait main termine la deco... Rigolo!).
On prend la route du palais, et c'est une palette d'odeurs qui nous etonne tout le long du trajet. Les marchands de the, d'epices et d'huiles essentielles se regroupent sur cette portion de rue, et des gros sacs en toiles remplis de marchandise laissent s'echapper les odeurs. C'est vraiment surprenant, ca aurait ete dommage de faire le chemin en voiture...
On pensait reperer le palais facilement : un gros truc genre Taj Mahal, ca ne se loupe pas. En fait, on atterit grace aux indications des passants devant une...grande maison. Pas tres impressionant, le palais, de l'exterieur! En fait, il a ete converti en musee et il est en cours de restauration. Les explications des guides sont tres limitees, (on n'en a pas paye, mais on a suivi discretement un groupe qui avait pris un guide) et les panneaux explicatifs etaient plutot mal faits. On pensait avoir des infos sur Kochi, et on se retrouve avec une mega biographie de la famille royale qui a vecu dans ce palais, c'etait pas trop ce qu'on attendait.
Ensuite, on a craque pour un mini jeu d'echecs, parce qu'on avait oublie le notre. Surprise : notre premier echec de negociation!Un peu normal : au debut, on avait quelques scrupules a faire baisser les prix, mais la on est devenus pires que les indiens eux-memes. (en fait, on avait divise le prix annonce par troi, alors que par deux ca aurait ete raisonnable). On a reessaye avec un autre vendeur, qui nous a fait un "prix de gros" plutot avantageux apres une heure de marchandage, avec deux trois babioles en plus. Cette fois, on avait trouve le "prix limite", on sentait qu'il ne serait pas descendu plus. Direction le parc, pour tester notre nouveau jeu, sous l'oeil attentif d'un papi qui suivait plus ou moins discretement le mouvement des pieces.
Autre bonne affaire, on a echange nos guides de voyage bien lourds contre un guide "Asie du Sud Est", plus compact, qui regroupe en un seul volume une dizaine de guides! Gain de poids, gain de place!


mardi 6 octobre 2009

Suite du jeu... A vos claviers!

Bonjour a tous nos participants! Si vous voulez rattrapper Serge dans le classement, il va falloir faire preuve de rapidite!
Cette nouvelle question n'a absolument rien a voir avec la culture generale, c'est plutot un coup de poker! C'est quelque chose qu'on se demandait depuis un moment, on a pose la question a un indien avec qui on a sympatise, et la reponse nous a un peu etonnes... mais on ne vous en dit pas plus!
Cette fois encore, UNE SEULE reponse par personne (hein, Marge, on essaie de tricher? : ) et si vous ne respectez pas cette regle, c'est la premiere reponse qui contera.

J'arrete de faire durer le suspens, la question est la suivante :

En roupies, combien coute un tuktuk?



Un classique, un normale, pas un ferrari ni un tuktuk-glaces, le tout simple qui n'a pas de portieres et dont le moteur peine a transporter plus de deux personnes! Vous avez une semaine, et apres, on donne le nom du gagnant (pas besoin de trouver le chiffre exact, le plus proche aura un point... mais si par chance vous tombez juste, vous gagnerez 3 POINTS au lieu d'un).

Kochi, premieres photos!

Un petit tour d'horizon de Fort Cochin, ou on se plait vraiment beaucoup!

lundi 5 octobre 2009

Devenir FAN

Article publie par notre webmaster prefere, Raja a ses heures. La parole... a lui!

Bonjour a tous,vous etes de plus en plus nombreux a suivre notre blog et je me suis dis que vous seriez super contents de devenir fans de notre blog ( mais non, :) on n'a pas les chevilles qui enflent ). Voici donc comment y arriver :

Pour commencer, il vous suffit de cliquer sur qui se trouve en haut a gauche du blog.
Ensuite, une page va s'ouvrir dans laquelle il vous suffira de cliquer sur le bouton "devenir Fan".

Puis cliquez sur le lien S'inscrire comme fan

Ensuite,dans la fenetre suivante il vous restera a remplir les renseignements demandes
Merci a tous nos futurs fans!

Kochi, le reve : )

On monte dans un tuktuk apres un petit dej qui remet nos estomacs a rude epreuve, et on monte dans un tuktuk (pas top pour l'estomac non plus). Nous voulons quitter Ernakulam, la partie la moins interessante de Kochi, pour rejoindre l'ile et le Fort Cochin. On prend donc un bateau, c'est trop mignon, le soleil qui se leve a peine sur l'eau! D'habitude, on n'est pas assez matinaux pour voir ca. On trouve un hotel, mais on a un peu de mal parce que tout a l'air tres luxueux. Celui sur lequel nous avons jete notre devolu n'a pas l'air tres frais de l'exterieur, mais dedans... On hesite a ressortir, on n'osera jamais demander le prix! Le patron nous annonce 1000 roupies, on lui dit non merci et on commence a partir, et il nous demande combien on veut mettre. (d'habitude, on peut marchander 100 rs de moins, mais jamais davantage). On lui dit 250-300, grand maximum. Il nous parle d'une chambre a 600, il a l'air plus desepere que nous, c'est la periode creuse! Il fait donc l'eloge de ses chambres, avec tv et eau chaude. Personne ne comprends qu'un placard avec eau froide, ca nous va tres bien. Le gars commence a etre franchement desagreable, a se moquer de nous en hindi, et on lui explique que si ca ne lui convient pas, on ne le force pas, il ne nous loue pas la chambre et on n'en parle plus. Au final, c'est 300, soit 4 euros. Quand on voit la chambre, on se sent un peu mal : c'est de loin le meilleur hotel qu'on n'ait jamais fait. On devient peut etre un peu durs en negociation...
On part en quete d'un deuxieme petit dej, et on tombe sur un restau trop adorable. On est dans le patio d'une maison coloniale, c'est fleuri, c'est grand, c'est calme c'est superbe! Ensuite, on va voir les pecheurs au carrelet (immenses filets de peche), et une petite ballade le long de la mer nous amene jusqu'a une "plage-decharge". On s'enfonce un peu dans la ville, on visite le musee indo-portugais, bofbof... On choisissait des cartes postales quand une famille indienne vient nous voir : la mere et la fille vivent en France et sont en vacance ici, dans leur famile. C'est super sympa, on leur pose des tas de questions, et la fille fait l'interprete! Au final, le tonton veut venir chez nous en France l'annee prochaine. Euuuuu...
Dans toutes les villes, des indiens viennent nous voir dans la rue, nous parlent, voire nous prennent en photo (on est super exotiques pour eux). Mais ici, c'est de la folie! Beaucoup d'enfants viennent vers nous, si vous nous cherchez on est au milieu du nuage de gamins (pourtant ya plein de touristes ici...).
Le soir, toute la plage a l'air de s'etre donne rendez-vous sur la plage-decharge. Nous, on se trouve un coin dans la partie plus "plage". Et on est vraiment trop bien, on a une place de choix pour regarder le coucher de soleil et les combats de cerf volant.
Pour manger dans la rue, ici, c'est le paradis. Plein de petits vendeurs sont regroupes et nous font des assiettes de plusieurs plats differents. Beaucoup mieux que les restaus qui ici, tourisme oblige, n'affichent sur leurs cartes aucun plat indien et pratiquent des prix ...touristiques! (on s'est fait avoir une fois, un petit daj nous a coute 3 repas...).

Depart pour Coimbatore, et train de nuit pour Kochi

Ce matin, on avait commande de l'eau chaude pour 8 heures (on avait la possibilite, pour une fois). 8h15, on va a l'accueil pour leur dire qu'on n'a toujours rien. (Petite precision : c'est pas qu'on est des gros chieurs, mais comme il fait 5 degres et que l'eau vient des montagnes et est par consequent bien gelee, on attendait l'eau chaude comme un gamin attend son cadeau de Noel que ses parents lui on promis depuis des mois.) Nous, pauvres occidentaux, nous pensions que l'eau chaude sortirait logiquement du robinet rouge. Et non! Le mec de l'accueil nous a dit, comme si c'etait evident, qu'il fallait laisser un seau vide devant la chambre et qu'on nous le remplirait. On pouvait toujours attendre! Au final, ce petit seau nous a fait trop plaisir...un moment de pure bonheur, une douche CHAUDE!
Ensuite, nous avons voulu aller a la gare prendre le train pour Coimbatore. Seulement, le train au depart d'Ooty est tres prise...et on comprend pourquoi! Il s'agit en fait d'un mini-train qui fait un circuit de 4 heures a travers les montagnes, passant par les plus beaux coins. Enfin, il parait, parce que vu la file d'attente qui sortait carrement de la gare, on n'a pas eu le courage de se mettre a la suite des 200 personnes qui voulaient leur ticket. Au final, le train etait bonde et on n'avait (presque) plus de regret, etant donne que nos sacs auraient immancablement fini sur nos genoux, et qu'on n'aurait jamais reussi a profiter du voyage. (on se console comme on peut)
Direction la gare routiere, et on est montes un peu par hasard dans un bus prive (on a toujours pris les bus publics, sans amortisseurs et qui font des bonds). Les prix etaient les memes, alors on a tente. Deja, les sieges etaient super confortables, et il n'y avait pas un paquet de gens entasses dans l'allee centrale. Et puis, nouveaute, on a eu droit a des films indiens en boucle pendant les 4 heures de voyage. Super! On commence donc a regarder le film made in Chennai et puis au bout d'un moment, quand meme, on se sent pas super biens. La faute a l'ecran que l'on fixait, aux virages trop serres, au riz byriani de ce midi? En tout cas, pour une fois, ce n'etait pas la faute au chauffeur qui ne devait pas etre indien, parce qu'il conduisait tres bien (jrigooole!). On a fait un arret force parce que ca sentait le cahoutchouc crame dans tout le bus, les freins n'ont pas aime la descente. Et, la route ayant raison de nos estomacs, Vincent a reussi a repeindre tout le cote du bus depuis la fenetre devant le chauffeur qui le regardait, consterne.
On repart, et le son de la television est plus A FOND que jamais. Il faut dire que les indiens, en moyenne, adorent tout ce qui est super fort et transforment le mondre petit poste radio en enceinte pour boite de nuit. Pour se reposer apres la pause-vomi, c'est rate! Bilan du voyage : 4 heures pour 90 km, ca fait pas vite de l'heure... On va peut etre revenir a nos bon vieux bus pourris avec des chauffeurs pilotes de formule 1.
Arrives a Coimbatore, vous vous en doutez, on n'est pas hyper frais. On va donc a pieds jusqu'a la gare, on a plein de temps devant nous! On se promene dans la ville, pas tres jolie mais c'est toujours mieux que de rester a la gare. Minuit 10 : le train arrive enfin (exploit : QUE 40 mn de retard). C'est parti pour un dodo qui se termine a 3h30, on arrive a Kochi. On termine la nuit dans le hall de la gare, ou le grand espace vide sert de dortoir improvise a des dizaines de personnes. On nous regarde bizarre, forcement, deux blancs qui dorment par terre dans une gare ca doit pas etre courant. Un type bizarre vient parler a Vincent qui n'a pas l'air assez endormi pour le decourager, a plusieurs reprises, et mon ptit maharajah ne comprenait rien a ce qu'il racontait. (Et moi je dormais, alors je n'etais d'aucun secours). Au final, une dame vient nous dire de ne plus lui parler, on ne saura pas pourquoi. Ca tombe bien, il est presque 6 heures, le jour se leve, et nous aussi.

samedi 3 octobre 2009

Ooty, suite et fin (enfin presque)

Voici un petit diapo, avec des images de notre sejour a Ooty. C'est la ville ou on aura passe le plus de temps, mais aussi celle ou on aura fait le moins de visites (a cause du temps, et puis de ces deux jours passes a se requinquer). Il pleuvait en permanence, un style de crachin breton pas tres agreable, mais la ville et surtout les alentours etaient superbes, et les gens gentils et accueillants. On espere que vous aimerez autant que nous!

C'etait un petit jardin, lalalala...


Apres s'etre remis le dos en place, notre maharajah est fin pret pour visiter de nouveau!
Ce jour-la, nous avions decide d'aller au "jardin botanique". Au moins, on n'a pas paye cher, le mossieur du guichet m'a donne un ticket enfant... Et Vincent, je dois l'appeler "papa"? GRRRRR!
Au final, c'etait un parc. Tres mignon, certe, mais certainement pas un jardin botanique. Enfin, il etait assez grand et ca a permis de passer un petit moment loin de bruits de klaxon du centre ville!
Quand on veut rentrer : pluie!!! (ben oui, pour changer). On est encore arrives trempes, et plus de vetements propres du tout! D'habitude, on lave et on fait secher dans la chambre, mais la inpossible, avec le froid et l'humidite, ca ne seche pas. On demande donc a l'hotel si le "laundry service" peut nous laver ca. Pas de probleme, pour le lendemain matin. On se demandait un peu dans quel etat on allait revoir nos vetements, parce qu'ici les hotels confient le linge a des "lavandieres" on va dire, qui vont laver tout ca dans la riviere avec des battoirs... Reponse : demain!
Le soir, on a pris des cours de tamul (langue de l'etat du Tamil Nadu) gratuits!
Specificite indienne dans les restos : quand ya plus de place, yen a encore! Et les serveurs n'hesitent pas a regrouper les gens. On se retrouve donc pour un diner en tete a tete avec un papa tres calme et un petit garcon plutot intrigue par ces etrangers!
Il commence par nous prendre en photo, apres il nous pose plein de questions sur nous, la France... Et il s'est mis en tete de nous apprendre le tamul. Sauf qu'avec le bo**el qu'il y a dans le restau, ca ne facilite pas notre apprentissage de cette langue qui est loin d'etre evidente!
Au final, c'etait super rigolo, le prochain coup on apprend une autre langue!

Excursion montagnarde...et pluvieuse!


Pour notre premier jour a Ooty ou nous sommes vraiment "valides", nous avons vu grand! Une ballade a cheval de trois heures dans les montagnes. Une bonne matinee en perspective! On avait bien pris soin de preciser, hier, qu'on etait plutot debutants. Heureusement qu'on avait deja fait un peu de cheval! Les betes etaient tres jeunes (4 ans) et pas vraiment dressees...
On avait retrouve le guide en ville, donc il y avait toute une portion de route ou l'on cotoyait tuktuks, voitures, camions... On s'est rendu compte que les cheveaux partaient a l'allure qu'ils voulaient, quand ils le decidaient! On s'est rapidement retrouves sur des petits chemins perdus dans les montagnes, au milieu d'une foret d'eucalyptus (le guide en a meme cueilli a Vincent pour qu'il soigne son rhume), on a traverse des plantations de legumes et d'epices... Les paysages etaient a couper le souffle!(ce qui nous coupait le souffle aussi c'etait de passer du pas au galop en moins de 5 secondes). Petit desagrement lie a l'altitude : on traversait les nuages. C'est tres joli, mais c'est tres mouille! On est descendus degoulinants et geles, mais le jeu en valait la chandelle! Au final, super ballade, on a vu des paysages superbes qu'on n'aurait jamais trouves seuls, et on a appris a faire du cheval non dresse!
Fin de journee : dodo! On accumule les trucs pas cools, Vincent s'est bloque le dos, repos obligatoire, donc!

Nous avons un gagnant!


Bonjour a tous! Le jeu prend fin, notre gagnant est SERGE! Sa reponse etait la plus claire (une seule reponse) et la plus precise (des pains de sucre de canne). Pour les autres : il est grand temps de se derouiller les neurones! : )

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