mardi 18 février 2014

Bali en images : Munduk, Amed et Gili

La suite des photos!

La sélection est ici assez hétérogène puisque nous allons passer des montagnes au centre de l'île aux îles proches de Lombok en passant par la côte est de Bali...

Fan de rando, de paysages montagneux et de verdure? Alors vous aimerez sans aucun doute Munduk!


Les alentours sont également superbes, avec en particulier le lac Danau Bratan, incontournable (et par conséquent très touristique)... Banjar est beaucoup moins visitée mais vaut vraiment le détour avec son monastère et ses sources chaudes.


Enfin, Bali c'est aussi les plages... Même si on est assez loin des images paradisiaques que nous vendent les magazines et les agences de voyage! Oui, parce que si vous allez à Bali uniquement pour ça, mieux vaut filer directement aux Gili, ou changer carrément de destination.

La preuve en image avec la plage d'Amed (OK, la météo n'était pas de notre côté).



Pour finir, une touche un peu plus ensoleillée avec les Gili et Padangbai.


Quelques photos de Bali : autour d'Ubud

Pour changer du format classique des diaporamas, nous avons fait de petites vidéos pour vous présenter les photos de notre dernier voyage!

Vous pouvez commencer par nous suivre à Ubud, là où notre voyage a vraiment démarré.


Toujours à Ubud, faites donc un petit tour avec nous dans la forêt des singes...


Enfin, voici les dernières images des alentours d'Ubud, vous y verrez les rizières ainsi que les grands temples à proximité (Bedulu).


dimanche 2 février 2014

Départ de Bali (snif)

C'est le grand départ... 

Info pour les voyageurs : il faut être à l'embarcadère (hum... C'est un bien grand mot tout de même) de Gili Air à 8h30 (enfin, 10 minutes d'avance ne font pas de mal) afin d’attraper un shuttle bus à temps sur Lombok. L'enjeu, c'est vraiment le bus puisque les coques de noix qui partent des îles et les ferrys qui quittent Lombok, il y en a toute la journée. Des bus, en revanche, il n'y en a qu'un seul.

On repart donc dans les pirogues qui tanguent, pas spécialement plus à l'aise qu'à l'aller. Trajet en sens inverse avec des anglais qui hurlent dans le bus, on arrive sur le ferry avec la tête qui a doublé de volume. Manque de chance, ici non plus le silence n'est pas de rigueur! A peine montés, un groupe se met à jouer.

Oui, parce que le ferry est dans un état vraiment pitoyable mais on a la sono, un piano, une guitare et un micro!



Le volume est incroyablement haut, et sur certains morceaux les notes incroyablement fausses. Une personne demande gentiment de baisser un peu le volume, parce que même en boîte à côté de ça, c'est vraiment doux. On lui répond qu'elle n'a qu'à se payer un place en 1ère classe si elle ne veut pas écouter, et le pianiste monte encore le volume d'un cran (je ne pensais pas que c'était encore possible). Au bout d'une heure, tous les passagers se bouchaient les oreilles. La chanteuse faisait la quête, on aurait bien donné 100 000 roupies mais pour qu'elle arrête, par pitiéééé!

Halte à Padangbai

On s'arrête pour la nuit à Padangbai, histoire de se remettre du trajet. Un petit tour à la plage pour profiter de notre dernier jour, on attrape même un dernier coup de soleil qui nous fera peler dans l'avion... :) Et c'est fini pour cette fois! Merci à vous d'être toujours plus nombreux à nous suivre!



A venir : 

  • Plusieurs vidéos et diaporamas de nos aventures, soyez patients tout est en cours de traitement. Promis, on mettre tout en ligne en février!
  • Sur le plus long terme, nous allons transformer ce blog en site internet! On est en train de "photoshoper" le thème, mais il faudra aussi retravailler tous les articles, donc ce sera effectif courant 2014.
  • On vous dit à bientôt pour la suite de nos voyages! Pas de départs à l'étranger dans l'immédiat, pas mal de vacances en France de prévues en revanche. La suite, ce sera certainement en 2015. En attendant, on publiera quelques guides plus pratiques pour les voyageurs sur l'Indonésie, comme des infos sur les visas, l'itinéraire à Bali et le budget pour un séjour en Indonésie.


samedi 25 janvier 2014

Snorkelling à Gili Air

Changement de bungalow

Ce matin, vers 5h l’appel à la prière nous réveille. On pense se rendormir mais les coqs prennent le relais. On capitule et on se lève aux aurores, comme depuis qu’on est à Bali, en fait. Sont matinaux ces balinais. Nous déménageons, nos amis québécois ont déniché de superbes petits bungalows pas très chers et avec une piscine (d’eau salée, certes) : pratique pour se baigner à marée basse ! Comble du luxe, salle de bain dans la chambre et aucun trou dans les murs. Bon, là aussi, c'est douche à l'eau salée obligatoire. C'est merveilleux, on se sent plus sale en sortant de la salle de bain qu'en y entrant!

Où faire du snorkelling sur Gili Air ?



Notre méthode pour trouver le meilleur endroit : tout essayer. Nous avons fait le tour de l’île en voyant où la vue était la meilleure. On a même trouvé un coin de plage avec plus de seringues que de poissons… Verdict : la petite plage en face du bar UNZIPP est un bon endroit. Malheureusement, nous n’en avons pas profité longtemps à cause d’un bel orage…

Le ferry pour rentrer à Padangbai

Si tout était simple, ce ne serait pas drôle. Nous avions une question simple : à quelle heure part de ferry de Lombok pour se rendre à Padangbai ? Logiquement, nous demandons à tous les points « tourist information » de l’île et pas un n’est au courant. On nous répond même que les ferrys ont été suspendus jusqu’à la fin du mois. Le dernier bureau situé près de l’embarcadère nous annonce finalement sans conviction qu’il partirait « vers midi ». 

Les îles Gili, enfin!

Nous devons changer notre ticket de bateau puisque nous voulions au départ aller sur Gili Meno, la plus petite des 3 îles. Les courants trop forts en empêchent l’accès, on se rabat  donc sur Gili Air qui est la plus proche de Lombok. La mer est encore un peu agitée mais nous arrivons à bon port.

Gili Air

Quel choc de débarquer sur Gili Air ! C’est un retour de 100 ans en arrière : les véhicules à moteur sont interdits sur l’île, c’est donc le paradis des charrettes, vélos et piétons. Après un trajet aussi long, on apprécie le calme et on s’installe avec nos 3 amis dans la première guest house que l’on trouve. C’est très rudimentaire, et un gecko de la taille d’un avant-bras squatte notre chambre. Quant à la salle de bain, elle est dehors (pas séparée de la chambre mais bien en extérieur, disons que s’il pleut on n’a pas à faire couler la douche).



Tour de Guili Air

Le tour de l’île se fait très rapidement à pieds, mais nous devons nous arrêter à plusieurs reprises à cause des averses (comparables à nos giboulées). Au moins, il fait chaud ! Nous faisons notre premier repas en bord de mer avant de prendre un café avec les propriétaires de la guest house. Ce qui nous amène à des discussions très inattendues…

Magic Mushroom sur Guili Air

Accompagnés des québécois, nous partons pour une promenade d’un genre assez spécial en compagnie de nos hôtes. Nous faisons halte dans un champ au milieu de nulle part, où poussent plein de champignons.
-          Vous voyez, pas besoin d’en acheter il y en a plein ici (tous les bars vendent des champignons hallucinogènes à Guili Air, c’est même affiché en bas de certains menus).

Le plus shooté des deux fait une provision de champis et on repart comme si de rien était. Il a son petit bouquet euphorisant à la main, et tout le monde a l’air de trouver ça parfaitement normal ! Il agite même sa cueillette sous le nez des touristes en leur en proposant.

Les varans, pas besoin d’aller à Comodo !



Deuxième halte, c’était d’ailleurs l’objet de la sortie au départ, un des deux compères nous  demandé si nous voulions voir UN varan. Alors nous on s’imaginait UN varan, un peu domestiqué, enfin on a atterri à 1 mètre d’une mare où grouillaient une dizaine de varans immenses.

-Il mangent des poules et ils courent vite à peu près 30 km/h.

OK, merci pour ces infos rassurantes. Je pose ma question habituelle :

-Et ils sont dangereux ?

- (grosse grimace de doute) Euhhhhhh pas vraiment… Non mais ils mordent pas, ils griffent juste.

Vu la taille des griffes des bestioles, j’ai moyennement envie de tester.


En rentrant, notre ami le cueilleur se prépare un jus de champi tandis qu’on se contente d’un thé (je vous avoue qu’à un moment j’ai eu un doute sur la composition du thé). On termine cet après-midi pluvieux en goûtant des genres de crackers bizarres indonésiens, et celui qui est encore en état de parler nous raconte plein d’anecdotes sur les coutumes de Lombok, en particulier les combats traditionnels dans lesquels le but est de faire saigner l’adversaire à la tête en le tapant avec un manche de bambou coiffé de morceaux de verre. Ahahah, on s’amuse trop bien à Lombok… 

Aller aux îles Gili en ferry…


...c’est le parcours du combattant ! Il faut prendre un ferry, ensuite faire un trajet en «minibus » local (un tas de ferraille qui tient par l’opération du saint esprit) puis il faut reprendre un bateau, qui flotte par miracle.




Le ferry des îles Gili

Les ferrys sont autorisés à naviguer alors que les speed boats ne peuvent pas s’aventurer en mer. A première vue on se demande pourquoi, mais on comprend très vite ! La mer d’apparence calme nous réserve quelques surprises, comme des creux immenses… Les ¾ des passagers sont d’une couleur entre le jaune et le vert. Vincent s’en tire quand même mieux que la moyenne, son estomac est relativement résistant J Ledit ferry est parti de Padangbai avec 2 heures de retard, ce qui décale toutes les étapes… A bord, on retrouve les traditionnelles vendeuses de nourriture et de boisson, mais aussi, plus curieux et moins engageant, des vendeurs de machettes.

Le bus pour traverser Lombok

Nous débarquons sur l’île de Lombok, et nous continuons de torturer nos boyaux dans les routes de montagne. Notre chauffeur fume comme un pompier et écoute de la techno à fond, c’est très relaxant. Et enfin, après avoir traversé de la boue, de l’eau et des champs nous arrivons à l’embarcadère… C’est là que ça se gâte !

Les bateaux locaux pour les Gili

Ce sont des bateaux utilisés par les indonésiens pour le transport des marchandises, et accessoirement des personnes. Déjà, l’allure est assez peu engageante, mais là l’état de la mer est vraiment mauvais. Les vagues sont énormes et on voit les coques de noix s’éloigner en prenant l’eau. On nous demande d’attendre… On a attendu plus d’une heure, et le temps se dégradait de plus en plus, le vent était très fort et comme si ça ne suffisait pas, l’orage et la pluie sont arrivés. Cerise sur le gâteau, la nuit commençait à tomber.



Encore raté…


Résultat, nous avons préféré ne pas prendre le bateau et attendre le lendemain matin un temps plus clément. On a négocié avec la mafia qui gère les trajets avec les Gili pour qu’ils nous amènent à la guest house la plus proche. Nous avons passé la soirée avec 3 québécois qui ont aussi préféré rebrousser chemin, et nous nous sommes remis de nos émotions autour d’une petite Bintang. 

Halte à Padangbai

Padangbai, en route vers les Gili !




Nous décidons de partir vers Padangbai, point de départ le plus important vers les îles Gili. Ici, on nous informe que les bateaux ont été arrêtés jusqu’au 22 janvier en raison des mauvaises conditions climatiques… Mais il y a une solution de secours ! Les ferrys. Après hésitation, on décide d’en réserver un pour demain. Le petit bémol, c’est que ça nous fait 8 heures de trajet au lieu de 2, mais bon, si on ne fait pas ça, on peut oublier les îles.

Un  trajet mouvementé et « visite »

Le trajet jusqu’à Padangbai a été mouvementé… Notre chauffeur avait la sympathique manie d’accélérer et piler en continu, tout en prenant des virages très serrés à pleine vitesse. Le contenu de notre estomac se rebellait furieusement, donc nous étions assez contents d’arriver.

La visite de Padangbai a été extrêmement rapide. Juste derrière chez nous, nous avons un curieux terre-plein qui ressemble par endroits à une décharge publique et par endroits à un cimetière. Face à nous, une « plage » où tous les bateaux sont amarrés et où les déchets s’entassent. A part ça, une rue avec quelques restos. Pas de quoi y passer des journées, vous l’aurez compris !

Pour les voyageurs : si vous pouvez louer un scoot des excursions aux alentours peuvent se faire. Sinon, en haut de la montée à la fin de la plage, vous trouverez les directions pour aller visiter 3 temples. Et de l’autre côté de cette montée, des plages plus sympas.

L’auberge espagnole à Bali



Nous trouvons une petite guest house qui nous fait balancer entre plusieurs états d’esprits contradictoires : la nostalgie des bouibouis en Inde où on dort sur les genoux du voisin, et la furieuse envie de partir en courant. Pour l’ambiance backpacker, nous sommes restés. Le wi fi gratuit a été un argument faisant pencher la balance, histoire de mettre à jour le blog faute d’activités passionnantes.

Nous partons également faire des provisions pour le trajet de 8 heures. Au menu, que du « très local » : chips de fruits non identifiés (artisanales bien sûr pour avoir plus de chances de choper une gastro), des ramboutans, snake fruits et bananes.


Au moment où j’écris, c’est l’appel à la prière et le muezzin qui est pourtant à l’autre bout de la ville fait retentir sa splendide voix… 

2 jours à Amed




Pourquoi aller à Amed ?

Nous décidons de rester 2 jours à Amed, histoire de se reposer (oui, c’est fatigant d’être en vacances) et de faire un peu de snorkelling. C’est une petite ville sur la côte est, on nous avait conseillé de zapper cette étape mais ça semblait plus pratique de prendre le bateau à Amed qu’à Padangbai pour aller aux Gili. En fait c’est assez sympa, assez désert (en tout cas vide de touristes à cette période de l’année) et l’ambiance est cool.

C’est un bon endroit pour se détendre, discuter avec les locaux et profiter de la plage. En restant sur le bord de mer, on peut aussi voir les pêcheurs aller et venir et les enfants qui ont une technique de pêche un peu spéciale mais qui fonctionne : ils traînent un appât tout le long de la plage, et oui, parfois ça mord !

C’est donc aussi un bon endroit pour les amateurs de poisson, vous pourrez goûter les poissons locaux dans des petits bungalows à 1 mètre de la mer. Oui, le petit poisson tout mignon que vous avez pu observer l’après-midi avec votre masque pourrait bien se retrouver dans votre assiette :(

Snorkelling à Amed ?

Le programme de ces 2 jours ? Plage, ballade sur la plage, repas sur la plage… Et un peu de snorkelling mais bon, ce n’est pas exceptionnel car les courants sont très forts : on ne peut pas rester debout même au bord, on dévie toujours sur le côté, et les vagues nous empêchent de voir le fond clairement. On profite quand même des accalmies pour observer quelques coraux et petits poissons J

Faux départ pour les Gili

Le soir du dernier jour, nous vérifions si les départs pour les Gili ont été programmés : toujours pas, pour cause de mauvais temps. Il faut donc revoir notre programme ! On est assez déçus puisque ces îles sont souvent décrites comme LE coin paradisiaque de Bali. On ne pourra pas vérifier par nous-même…

dimanche 19 janvier 2014

De Munduk à Amed

Cap sur Amed pour un peu de snorkelling et quelques visites aux alentours !

Départ anticipé

Nous avions convenus de partir vers midi, notre chauffeur ayant passé la soirée à Denpasar. Surprise, à 10h il frappait à la porte, 2 minutes après nous étions partis. Nous sommes passés par Lovina, tout au nord, que nous avons choisi de ne pas visiter (tout le monde nous a conseillé de ne pas nous y arrêter, à part pour nager avec les dauphins).

Un temple sur la route

Nous avons profité d’une petite halte pour visiter un temple : première fois qu’il faut se mettre du riz sur le front avant d’entrer. On s’est dit que ça valait bien une petite photo !

Gili gili !

Pour visiter les îles Gili, nous voulions prendre nos billets mais les traversées sont stoppées pour quelques jours en raison du vent et des vagues. Effectivement, arrivés sur la plage, on se rend compte que même se baigner est impossible à cause des vagues !

Sur la plage




Nous nous contentons donc de longer la plage de sable noir en marchant dans l’eau. Nous dévalisons un vendeur de fruit (1 kilo de ramboutans, 10 bananes) pour faire des provisions pour quelques jours… Bon au final on s’est posés sur la plage et on a tout mangé…

Faut-il aller à Munduk?

C’est un débat qui anime de nombreux forums et discussions. Les pro-Munduk vous diront que oui parce que c’est authentique, les contre diront que c’est mort et qu’il n’y a rien à y faire. On se range incontestablement parmi les premiers mais voici quelques indications pour vous aider à décider si vous devez y faire étape.

Cet endroit à des chances de vous plaire si :
-vous aimez la randonnée
-vous avez envie de tranquillité, de dépaysement
-vous souhaitez voir une facette de Bali bien différente des plages
-vous avez envie de climat plus frais et de ballades dans les plantations de cacao et de café
-vous n’avez pas envie d’étriper le coq qui chante à 4 heures du matin

A noter : ne faites pas comme nous, pensez à votre permis international ! Avoir un scooter, c’est quasi obligatoire à Munduk puisque les transports desservent assez mal le village. Nous avons fait sans mais ce n’était quand même pas super pratique…

A déconseiller pour :

-les accros au shopping (à part des noodles vous n'acheterez pas grand chose)
-les allergiques aux bestioles en tout genre
-les fêtards
-ceux qui ne supportent pas le calme et la solitude (oui parce que sinon on peut vite s’ennuyer)

-les fans de grass mat’

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